Oui, pour la vie.

46 - Chapitre.

Younes dormait encore, j'en ai profité pour téléphoner Hymène.

- Hymène : Allo ?

- : Comment va ma belle sœur chérie ?

- Hymène : El hamdûlillah ça va très bien et toi ? Tu m'a l'air d'être hyper contente.

- : El hamdûlillah. An non du tout je suis plutôt stressée ouais...

- Hymène : Ca ne va pas ?

Je vérifie si Younes dormait bien, c'était ok. Je m'éloigne un peu.

- : Euh... Enfaîte, voilà. J'ai décidé de me donner à Younes.

- Hymène : T'es vraiment prête ?

- : Je pense.

- Hymène : T'es sûre ? Parce que si tu te force ça ne sert absolument à rien.

- : Oui je suis sûre et certaine même.

- Hymène : Tu sais que ce genre de chose ne se prévoit pas ?

- : Je sais, mais je l'ai fait trop patienter, le pauvre.

- Hymène : Si tu le dis.

- : Oui et donc, je me demandais comment je ferais pour qu'il comprenne qu'il peut le faire.

- Hymène : Euh... J'ai une idée. Fais ta douche tes soins tout ça, puis avant de sortir parfume toi hein. Bref, ne te change pas, reste en peignoir et rejoins le. Fais lui comprendre avec tes yeux que t'es open. Je pense que si il le voit, vous passerez à l'action.

- : Tu crois que ça va marcher ?

- Hymène : Mais oui !

- : On verra bien...

- Hymène : Passe à la maison si tu veux tout à l'heure, Oussama est en déplacement.

- : Je n'y manquerais pas.

- Hymène : Bisous bisous.

- : Bisous.

Je raccroche. Ces paroles m'avaient bien fait cogiter, j'étais prête. J'arrange les quelques mèches rebelles qui se tenaient sur mon crâne et je rejoins Younes qui dormait à poing fermer. Je m'assois auprès de lui en lui caressant la joue. Il dormait paisiblement avec sa tête de bébé. Il était juste à croquer. Je lui embrasse la joue en la lui mordant et je m'empresse de rejoindre la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Je voulais passer une excellente journée.

J'avais préparé des moelleux au chocolats, de la citronnade, des gaufres, et des tas de pâtisseries plus sucrées les unes que les autres. La table était dressé, de belles décorations y étaient poser. Quelques bougies par ci par là. Je me dirige vers la chambre me trouver une belle tenue.

Après un long moment, j'ai finalement opté pour une robe noire moulante qui m'arrivais mis-cuisses suivie d'un décolleté qui laissait apparaitre ma poitrine. Je me détache les cheveux et je me parfume légèrement en déposant une couche de rouge à lèvre et de mascara. J'étais satisfaite du résultat. Je me contemplait à travers la glace toute souriante. J'étais heureuse mais peureuse à la fois. Ouhh, j'ai chaud.

- Younes : Waouh.

Je sursaute, en me retournant vers lui.

- : Tu m'a fait peur !

- Younes : C'est pas de ma faute, oh t'as vu la robe que tu portes, le paysage que tu m'offre.

Je rougis.

- : Dis tout simplement que je suis belle.

- Younes : Non t'es moche.

- : Merci c'est gentille.