54 - Chapitre.

12.3K 877 107
                                    

Depuis déjà plusieurs semaines ma vie à repris son cours, tout était redevenu normal. Mais il me manquait une chose, cette chose dont nous sommes indépendant. A ce moment précis, j'étais indépendant de ma femme.

Je me reconnaissais plus, en vrai j'ai jamais appris à réellement me connaitre. Je suis pas un gars qui se lâche comme ça, part là je veux dire qu'avec les gens que je connais pas, je suis neutre. Je suis même froid, mais c'est la vie. Y a qu'avec Aymen, quelque pote, la famille mais surtout avec Neyla que je suis moi même. Avec eux, je me laisse aller. Je vis au jour le jour. Avec elle, j'apprenais à me connaitre comme elle le faisait pour moi. Je découvrais une nouvelle facette de ma personnalité. Je pouvais être affectif et attentionné, ce trait de caractéristique m'a beaucoup surpris, venant de moi.

J'ai invité mes parents me tenir compagnie quelque jours. Ils me manquaient beaucoup sah. Je pense que me retrouver avec eux plusieurs jours me feraient du bien. Ma mère et mon père devaient arriver dans les minutes qui suivent. Je regarde autours de moi, c'est le bordel à la maison. J'ai quand même fait un effort en ramassant mes affaires. Je fais un tour dans le balcon et je vois toutes mes bouteilles de Jack. Je les récupère toutes et je les lance dans la poubelle avant que les darons les voit. Je sais que si ils apprennent que je bois ils vont me faire la morale, et sah ça me manque pas. Je range un peu le salon comme je peux, je m'en sortais pas mal.

La sonnette retentit, je me regarde à travers la glace en arrangeant ma coupe et vais ouvrir la porte. J'embrasse le front de ma mère et je fais une accolade masculine à mon père. Je les accueille chaleureusement, d'un coup le sourire m'est monté aux lèvres. Mes parents c'était bien les seuls à pouvoir me faire sourire dans les moments comme ça. Je les installent tranquillement. Je prends leurs valises et je les déposent dans la chambre d'amis. Ma mère m'engueule parce que la maison est sale. Mais je sais pas faire le ménage moi, c'est un truc de femme ça. C'est pas pour moi. Elle me frappe pour rigoler et elle se dirige vers la cuisine préparer quelque truc.

Je me retrouve seul avec mon père, il me regardait d'un regard froid. J'étais assez tendu. Je connais bien mon père, je sais qu'il est énervé.

- père : Pourquoi tu fais fuir ta femme ?

La question qu'il m'avait posé m'avait complètement chamboulé. Ma mâchoire et mes muscles se contractent.

- père : Je t'es posé une question.

- : Je sais pas quoi te dire.

- père : Qu'est-ce que tu lui a fait ?

- : Moi ?

- père : Non le mur. Mais enfin Younes ! Je sais que ça ne se passe pas bien.

Après un long silence, je réponds :

- : On peut en parler plus tard ?

Il acquiesce la tête.

- : Merci.

Je ne voulais pas en parler. Je ne voulais pas parler d'elle, de ce qu'il s'est passé. J'ai envie de l'oublier mais elle est toujours dans ma tête. Elle est collé à moi, j'entends sa voix qui résonne, son sourire, son odeur, son rire, ses bisous. Je me remémore tout et je me dis que tout ça n'est qu'une illusion. Une simple illusion de merde.

( ... )

Mes parents avaient passé une bonne semaine chez moi. Ma mère nous avait bien gâté à papa et moi. Elle avait mit de l'ordre à la casa, et c'était bien mieux comme ça. Je n'ai toujours pas parler à mon père. Mais je comptais bien le faire, un peu plus tard quand j'irais mieux.

Entre temps Aymen avait demandé la main à Kenza. Ses parents avaient accepté. Il était grave heureux, et je l'étais pour lui. Aymen c'est un bon gars et il mérite tout le bonheur du monde. Kenza elle était encore plus heureuse que lui je crois.

Oui, pour la vie.Where stories live. Discover now