49 - Chapitre.

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La silhouette de Khaled apparaît, il s'approche de nous doucement, toujours avec son regard perçants et glacial.

- Khaled : Selem aleykûm.

Il serre la main de mon frère.

- Youssef : Aleykûm selem.

Il s'approche de moi, le regard plus noir que noir en me tendant sa main. C'est avec hésitation que je lui serre la main. Ses mains, dur et froides me procuraient de vastes frissons.

- : Aleykûm selem.

Il s'assoit près de mon frère.

- Khaled : Il est pas prêt de se réveiller à ce que je vois...

- Youssef : On verra bien, Allah û ahlem.

Khaled me fixait avec son regard narquois. Je détourne les yeux, mais qu'est-ce qu'il me veut celui là ?

- Youssef : Bon as-y la mif, je vais fumer une clope je reviens.

- : YOUSSEF !

- Youssef : Ta gueule, c'est juste histoire de décompresser.

- : Pff. Tu me saoule.

- Youssef : Me commence pas à me chauffer le crâne et as-y t'as rien à me dire.

Je soupire et il s'en va. Il ne restait plus que Khaled et moi. Ah oui, j'avais oublié, il y avait Younes aussi.

- Khaled : Pas trop dégoûtée ?

- : De ?

- Khaled : Bah ton mari.

- : Ce n'est pas une question qui se pose.

- Khaled : Si tu le dis...

Je souffle, il était horrible.

- Khaled : Tu l'aime mon frère ?

Je rougis face à sa question. Il avait le don de me mettre mal à l'aise.

- : C'est personnel.

- Khaled : Joue pas la meuf mystérieuse avec moi.

- : Et toi ne joue pas l'inspecteur gadget avec moi.

- Khaled : Tu veux jouer à ça ?

- : Alors, on va jouer.

Lui répondis-je avec un regard haineux.

Qu'est-ce qu'il pouvait être cruel dans ses paroles. Je ne le sentais pas. Il était étrange mais surtout effrayant, encore plus que Younes, je trouve. Il était mystérieux comme gars. J'avais un mauvais pré sentiment, tout ça n'était pas clair. Une ambiance machiavélique régnait dans cette salle d'hôpital.

Youssef revient dans la chambre, ouff. Il m'avait sauvé. Tout deux, discutaient, tandis que mon regard se porte sur l'homme que j'aime. Malgré son teint pâle, ces cernes et sa cicatrice près de l'œil, j'arrivais à le trouver beau, magnifique même. C'était à ce moment là, que j'ai sut que j'étais littéralement folle de lui. C'est dans les moments ou on perd la personne en question, qu'on se rend compte de l'importance qu'on lui porte. Tout allait bien, mais la vie m'avait giflé en me rappelant que c'était elle qui commandait.

( ... )

Youssef se gare au quartier. Je lui embrasse la joue avant de quitter la voiture. Ma mère avait réussie de me convaincre pour rentré à la maison.

- Youssef : As-y prends soins de toi, si il t'arrive heja tu m'appelle. Fhemt ?

- : T'inquiètes pas mon frère.

Oui, pour la vie.Where stories live. Discover now