68 - Chapitre.

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J'attrapai mon sac à main, ajustai ma chemise, recoiffai ma chevelure. Une mèche folle ne voulait pas rejoindre mes cheveux, alors j'essayais de l'attraper. Mais elle se détachait. Rohh ! Viens par là toi...

- Bilel : Oh tu crois t'es à Miss monde ? Casse toi de ma voiture bagra !

- : Mais, arrête j'essaye de me coiffer là !

- Bilel : Bat les couilles frère, ma meuf m'attend.

Je tourne ma tête vers lui en lâchant un énorme sourire.

- : Tu vas voir Sonia ? Ahh le petit coquin !!

- Bilel : Ouais ouais Beyoncé !

J'attache enfin mes cheveux et embrasse la joue de mon frère fortement. Je le fais chier, et j'aime trop ça.

- : Bisous Billy !

- Bilel : Vas-y bouge avant que je te monte en l'air. Tes bisous dégueu là ! Garde les pour ton mari !

Je ricanais en quittant la voiture.

Dans la peau de Younes.

Hasni...

Je vais le tuer, de mes propres mains. Quitte à ce que je meurs ou que j'arrive au chtar. Ce fils de mhmmm... J'ai la Haine. Je vais explosé. J'en peux plus... J'en suis à ma troisième bouteille. Je plane sous l'effet de l'alcool. J'suis mort dingue.

Je sens qu'on m'arrache la bouteille férocement.

- : Et bâtard rend la moi.

Je lève ma tête pour le regarder.

- Aymen : Younes quand j'vais bien te niquer ta race tu verras c'est qui qui rend la bouteille à qui ! Qu'est-ce tu fais ? Regarde ton état... On aurait dit un clochard ! Réveille toi zeubi ! 

- : Laisse moi.

- Aymen : Je te laisse de quoi ? Hein ? T'es mon pote et je dois t'aider. On abandonne jamais un frère. 

- : Aymen w'Allah j'vais le tuer !

- Aymen : Ta gueule, tu tue personne fhmet ?

- : Mais t'as vu c'qu'il m'a fait l'enfoiré ?

- Aymen : Tu veux que j'aille lui niquer sa mère c'est ça ?

- : Non, c'est moi qui va tout gérer w'Allah je m'apelle pas Younes si il regrettera pas le jour de sa naissance. 

Il me regarde silencieux.

- : Tu vois cette cicatrice ?

Lui dis-je en montrant ma cicatrice qui occupait mon dessous bras droit. Il la regarde longuement avant de reporter son intention sur moi.

- : T'as vu ce long truc ? C'est de sa faute. C'est lui qui me la fait. Quand j'étais en prison pour le braquage que j'avais fait. C'était ce bâtard qui m'a balancé. Ce fils de pute il est tombé, c'était bien mérité. Un jour j'étais en promenade et je l'ai attrapé dans un coin je l'ai niqué. W'Allah si y avait pas les matons je l'aurais tué.

Je lance mon poing sur le mur.

- : Sa sortie c'était y a deux jours, et w'Allah que je m'en suis rapellé. Ce fils de pute est mort.

Aymen me regardait surpris mais surtout étonnée de la portion de sang qui coulait sur mon poing. 

( ... )

J'arrive au quartier, toujours les mêmes têtes, toujours les mêmes dégaines. Je tchèque quelques potes rapidement. On parle un peu et je les quitte. Je perds pas trop mon temps avec ces gars, avec moi c'est bonjour bonjour et basta. Je crée plus de liens amicaux avec plus personnes. Sah ça sert à rien, moi j'ai Aymen et quelques gars et ça me suffit largement. Le reste je calcule pas plus que ça. Avoir neuf milles amis comme ça c'est pas mon délire.

Oui, pour la vie.Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang