51 - Chapitre.

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- : Qu'est-ce que tu me racontes Younes ?

-  Younes : Prononce même pas mon nom dans ta sale bouche.

Je n'arrive pas à y croire. Comment ose t-il me dire ça, à moi "sa femme" ?

- : Je t'es jamais trompé.

- Younes : En plus que tu me prends pour un tahane tu me prends pour un con ? Hein, c'est ça ?

De chaudes larmes griffaient mon visage marqué par mes cernes.

- : Oh non j'arrive pas à y croire...

- Younes : T'as fait la pute maintenant t'assume.

- : Ah donc je suis une pute, moi, ta femme ?

Lui demandais-je en pleurant.

- Younes : T'es pas ma femme et ouais t'es une grosse keh même.

Il parlait durement. Une créature cruel, voilà ce qu'il est.

- : Qui t'as dit ça ?

- Younes : Pourquoi tu veux savoir même ? C'est pas ton dos. Sah, tu me déçois, moi je suis là je fais le canard pour toi, je pensais t'étais une fille bien. Mais enfaîte, tu cachais bien ton jeux. Une vraie salope w'Allah. Maintenant, casse toi. Je veux pas de kehba dans ma chambre. 

C'est un rêve. Non ce n'est pas possible ce n'est pas vrai.

- : Pourquoi ? Dis moi qui c'est. Qui te la dit putain ?

- Younes : Mon frère, Khaled. Voilà, t'es contente maintenant ?

- : Mais w'Allah que c'est pas vrai. Il ment ton frère. Par Allah je ne t'es jamais trompé. Younes t'es sérieux là ? Je suis quoi moi ? Tu m'a prit pour une pute ou ? S'il te plait crois moi. C'était juste Naoufel, il avait passé la soirée avec moi. T'étais à l'hôpital, alors il a juste passé la soirée avec moi. On a regardé un film, c'est tout.

Sa tête se décompose.

- Younes : Comment ça t'as passé une soirée avec lui ? 

- : Par Allah, je ne t'es jamais trompé. Crois moi.

- Younes : Mais c'est pire ! Tu traîne dehors avec un gars qui a le bras autours de ton cou, et en plus t'es avec Naoufel ? Mais tu fais quoi avec ce pédé ?

Merde. Pourquoi je lui est dit ça ? Pourquoi ? Ya rabbi. Je me rapelle pas avoir traîner avec un gars, et encore moins qu'il ait son bras autours de mes épaules.

- : Je... Attends, tu te rends compte de ce qu'il nous arrive ? 

- Younes : Ferme ton cul, tu me casse les couilles. Barre ta gueule de là ou je te bute.

- : T'oserais pas me frapper.

- Younes : Avant non, mais maintenant si. Les putes, c'est des exceptions.

- T'es sûr de toi ?

- Younes : Ouais je suis sûr et certains même.

- : Là c'est toi qui me déçoit. Tu crois ton soit disant frère, mais il fait ça juste pour détruire notre couple.

J'essuie mes larmes.

- : Younes laisse moi t'expliquer...

Je lui tient le bras mais il me repousse violemment, tellement fort que je me suis retrouvée étalée comme une vieille merde à même le sol. J'étais outrée. Un cri s'échappe de mes lèvres.

La porte s'ouvre et laisse apparaître un médecin.

- médecin : Bonjour les jeunes, vous allez bien ?

Oui, pour la vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant