67 - Chapitre.

8.4K 516 101
                                    

- Nessrine : Azzedine ! Azzedine... Il est partit. Il m'a abandonné. Il m'avait promis Neyla... 

- : Chut... Calme toi et respire.

Lui dis-je en allant dans la terrasse afin de ne pas réveiller Younes.

- : Arrête de pleurer comme ça. C'est la vie tu sais. On peut rien n'y faire, il est partit sans le vouloir. Qu'est-ce que tu veux faire ? Tu crois qu'en pleurant un océan il reviendra ? 

- Nessrine : Mais tu comprends pas...

- : Je sais que c'est dur Ness. Mais s'il te plait arrête, tu me fais de la peine. Je veux pas t'entendre t'effondrer comme ça.

- Nessrine : Il me restait que lui Ney', il m'a laisser seule. Je vais faire quoi maintenant ?

- : Bon, écoute. Je te...

Un bruit strident me coupe. J'entends la voix de ma petite sœur s'éloigner. Puis on me raccroche au nez. Tout était rapide mais surtout brut. Je commençais à vraiment m'inquiéter.

Je lui envoie un message. Dix, quinze, vingt puis trente minutes plus tard... Aucune réponse. J'étais vraiment paniquée, et je commençais à trembler nerveusement.

Je rejoins ma chambre, plonge dans mes pantoufles quand je sens la lampe de chevet s'allumer. Je me retourne et découvre Younes les yeux endormis. 

- Younes : Tu parlais avec qui ?

- : Avec Ness, pourquoi ?

- Younes : Elle voulait quoi à cette heure ci ?

- : Azzedine est mort.

- Younes : Mort, genre mort mort ?

- : C'est pas le moment Younes.

- Younes : Bon ok, je suis triste pour Ness mais dors, je suis faya.

- : Non ! Faut que j'aille la voir, je m'inquiète vraiment. J'ai vraiment l'impression qu'elle est mal, je le sens. 

- Younes : Bon t'es bien mignonne trois secondes mais j'ai mon lit qui m'attend t'as vu !

- : Putain tu fais chier ! Et puis pourquoi t'es de mauvaise humeur comme ça ?

- Younes : Parle pas, ça va mal aller.

Je quitte la chambre et vais dans la salle de bain. J'ouvre l'eau et me débarbouille la figure. Je m'apprêtais à partir quand je sens la main de Younes se poser fortement sur mon bras et me stopper. 

- : Lâche moi Younes ! Je dois aller la voir !

- Younes : Arrête de faire la gamine. Il lui arrive rien à ta sœur. Demain t'iras la voir point.

- : Tu parles de gamin, mais dans l'histoire c'est toi le gamin. Ma sœur est peut-être en danger et tu me laisse pas la voir. T'es sérieux là ?

- Younes : Ferme ta gueule, t'as vu l'heure ? C'est dangereux de sortir maintenant.

Je souffle de nerfs.

- Younes : Je veux pas te voir comme ça. Arrête de te mettre mal comme ça. Tu sais très bien, qu'elle est chez tes parents et qu'il ne lui ai rien arriver. Maintenant, tu vas gentillement te recoucher, parce que j'ai pas envie de me disputer avec toi.

Il attrape mes mains qui tremblaient à une allure impressionnante. 

- : Pourquoi t'es aussi dur ?

Ma voix tremblote et je sens mes yeux s'humidifier.

Il m'attrape dans ses bras en me caressant le dos.

Oui, pour la vie.Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora