61 - Chapitre.

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- belle mère : Ma fille vient d'accoucher !

Annonça t-elle débordante de joie.

- : Félicitation tata, mabrouk. Je suis trop heureuse !

- belle mère : Merci hbiba, ont vous attends.

- : Je préviens tout le monde, on arrive.

Elle me salue avant de raccrocher.

- : Hymène vient d'accoucher, on doit aller la voir.

- mère : El hamdûlillah ya rabbi !

- Nesrine : Hella, t'es tata.

- : Oui.

- père : Je suis content pour eux. Bon bah préparez-vous on y va. 

Je me dirige vers ma chambre en sautillant comme une gamine. J'avais tellement hâte de découvrir les têtes de ses petits êtres. Je me déshabille pour enfiler un long haut blanc. Je retrousse mon jean, pour enfiler mes chaussures blanches. Je passe une légère couche de mascara, je me coiffe simplement. J'attrape mon parfum et j'en dépose finement. J'attrape mon sac rouge et je rejoins les autres.

- Bilel : Wesh t'es déjà prête ?

- : Bah oui... Pourquoi tu demandes ?

- Bilel : Pour que Marine le Pen me fasse twerk sur le visage.

J'explose de rire. Mon frère est d'une débilité... comment dire ? Indéfinissable.

- : N'importe quoi ce gosse.

- Bilel : En attendant ce gosse il a pas balance à papa quand t'as brûlé la poubelle.

- : Rohh je dis plus rien moi. 

- Bilel : Ouais va rien dire, va.

- : Ah mais j'avais cinq ans...

- Bilel : Cinq ans ou pas ? Je m'en fou, même dans la poubelle y avait mon caleçon Bob l'éponge quand il faisait sa danse hawaïenne. Ça je te le pardonnerais jamais.

Je lui tapote l'épaule.

- : Allah y rahmou ton caleçon.

- Bilel : Amîn.

Un petit rire s'échappe de mes lèvres.

( ... )

C'est difficilement, que mes parents avaient trouvé un fleuriste. Pour ma part, j'avais déjà acheté deux ensemble pour les bébés. 

Youssef se gare devant l'hôpital, je descends impatiente de découvrir les nouveaux-nés. Nesrine me rejoins avec une énorme boite de chocolat à la main. J'attendais que mes parents nous suivaient et nous nous dirigions vers le bâtiment.

Bilel avait demandé le numéro de la chambre. Nous prime l'ascenseur pour le troisième étage. Une fois devant la porte, mon père toque avant d'entrer.

J'accède dans cette chambre d'hôpital derrière mon père. Il y avait mes beaux-parents, Oussama, Aymen, Kenza, d'autres personnes que je ne connais pas. Younes était également là, mais il ne m'avait pas encore vu. Je salue mes beaux parents, un baiser sur leur front. Je tchèque Aymen et Oussama, qui avait le sourire jusqu'au crâne. Je le félicite par la même occasion. Je fais la bise à Kenza et au autre proche. Et je me dirige enfin vers Younes, qui avait la tête rivé sur son écran.

Je prends mon courage à deux mains pour lui parler. 

- : Selem aleykûm.

Bah quoi ? J'avais rien d'autre à dire.

Oui, pour la vie.Where stories live. Discover now