Chapitre 17

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Je suis dehors adossée au mur du gymnase en train de pleurer. Je ne sais pas vraiment ce qui m'a pris de le gifler mais en même temps je ne voulais pas que ça se passe comme ça entre nous.

-Et bien Gaëlle ton cavalier t'as fait pleurer ? Demande Mathieu en arrivant et sur un ton moqueur.

-Toi dégage, c'est pas le moment de venir me faire chier !

-Il t'a avoué ses sentiments c'est ça ?

-Je t'ai dis de dégager c'est clair ?! Dis-je en commençant à m'énerver.

-Et oh calmes-toi un peu là ! Dit-il en s'approchant de moi. Qu'est ce qui s'est passé ?

Je le regarde droit dans les yeux, enfin j'essaie parce que dehors c'est la nuit. Je suis complètement surprise par son comportement, normalement il serait en train de me faire souffrir et moi d'être à deux doigts de pleurer. Il me met sa veste sur les épaules et je le regarde de nouveau droits dans les yeux.

-Qu'est ce que tu fais là ? Demandai-je sèchement en enlevant sa veste.

-J'ai vu les frissons sur ton bras, dit-il en me caressant le bras

-C'est pas pour ça que j'ai des frissons, dis-je en enlevant sa main de mon bras.

-Alors pourquoi ?

-Parce que ! Criai-je en partant.

Il me rattrape par le bras et me fait un câlin. Je me débats comme je peux mais je ne parviens pas à me défaire de son emprise cependant je peux lui mettre un coup de genou bien placé et c'est ce que je fais.

-La prochaine fois tu t'abstiendras de faire ça contre mon gré sinon je te les coupes !

-Mais t'es complètement malade ! dit-il en se les tenant

-Non je suis pas malade je suis juste une fille normale qui se débat face à une merde de pervers de ton genre ! T'as cru que j'allais vraiment te croire ?!

-Ouais, d'habitude ça marche.

-Ouais pas sur moi !

Je commence à partir mais je sens qu'il me retient encore par le bras.

-Quoi ? Tu n'as pas encore compris la leçon ? Demandai-je en me retournant.

-Tu veux jouer à la fille difficile ? Ok, pas de soucis.

Il me plaque contre le mur du gymnase et me tient les bras au dessus de ma tête. Je ne peux plus vraiment bougé en faite. Il libère une de ses mains et me touche un peu partout. Je commence à paniquer et à pleurer, comme si je n'avais pas assez pleurer aujourd'hui. Il relève doucement ma robe et me sourit d'un sourire pervers. Je me mets à crier mais avec les sanglots mon cri n'est pas très crédible et pas assez fort. Il me met une main devant la bouche pour m'empêcher de crier. Mais je crie quand même et lui mort la main au passage.

-Ah mais c'est que t'es une coquine toi, dit-il près de mon oreille.

Le bas de ma robe est remonté jusqu'à mes hanches. Je sens qu'il va me violer si personne n'arrive et si je ne parviens pas à me défaire de son emprise. Il continue de me regarder avec son sourire pervers et je continue de crier comme je peux.

D'un coup il se propulse contre le mur d'en face et au passage arrache un bout de ma robe. Je reste là ne sachant pas quoi faire, je suis complètement tétanisée.

-Tu touches encore une fois Gaëlle, je te pète la gueule et tes couilles en même temps et après je te tue !

-Antho, franchement ça sert à rien de prendre sa défense elle veut pas de toi. Laisse moi faire ce que j'ai à faire et puis après je te la laisse.

-Non mais tu t'entends parler ?! dit-il en lui mettant un coup de poing dans le nez. Tu parles encore comme ça de Gaëlle et je te fais ta fête et ton portrait à la Picasso !

Il rigole de plus belle. Je n'aurai jamais cru Mathieu capable de violer une fille.

-En plus tu rigoles ?! Dit-il en le frappant partout.

Anthony se met à frapper Mathieu et laisse sa colère prendre le dessus sur lui. Je ne l'ai jamais vu autant en colère depuis que je le connais et ça devient flippant.

-Tony, arrêtes de le frapper s'il te plait ! Dis-je en paniquant en voyant le sang sur les habits de Mathieu.

-Attends après ce qu'il a faillit te faire tu crois que je vais le laisser s'en sortir ?! Non il mérite que je le frappe encore un peu.

-Si tu crois que c'est la meilleure solution vas-y fait toi plaisir ! Dis-je en pleurant.

Pendant un instant j'ai oublié que cinq minutes avant j'étais à deux doigts de me faire violer et que j'étais en pleine panique parce que personne ne venait mais ce n'est pas une raison pour qu'il le frappe au poing de le tuer.

Anthony continue de le frapper et je reste là à le regarder faire tout en criant qu'il faut qu'il arrête. Il a eu ce qu'il méritait. Quand Anthony se relève il me met son manteau sur les épaules et me porte jusqu'à la voiture.


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