Chapitre 47

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Au lycée, le lendemain, dans les couloirs je croise la bande d'enfoirés et la CPE qui leur parle. Ils vont tous dans son bureau et je sens qu'ils vont se faire défoncer et j'en souris ainsi qu'Anthony, Alyson et Aurélien.

-Tu sais je crois qu'ils vont vraiment se faire défoncer, dit Aurélien.

-Et j'espère bien. Il serait temps qu'ils méritent ce qu'ils méritent, dis-je.

Comme on n'a pas cours, du moins Anthony et moi, on attend pas très loin du bureau de la CPE pour les voir sortir. Au bout d'une heure ils sortent enfin et ils sont tous en train de chialer. Bien fait pour eux pensai-je.

-Mes parents vont me tuer quand ils vont apprendre ça, dit Sophie en reniflant. Je sais pas ce que je vais faire.

-Moi non plus, je peux dire adieu à la fac, dit Lucas.

-Chercher pas vous êtes cuits, dis-je en arrivant en souriant.

-Toi, je te jure que je vais te tuer, disent Mélissa et Justine.

-Je ne suis pas sure que se soit ça qu'il faut dire, dis la CPE en arrivant derrière eux, maintenant quitter le bâtiment où vos parents vous attendent depuis un quart d'heure !

Ils partent du lycée en me regardant et en me lançant un regard noir.

-Madame ? Demandais-je.

-Oui ?

-Qu'est ce qui va leur arriver ?

-Ils sont renvoyés temporairement et vont subir un conseil de discipline pour vois si l'exclusion devient définitive ou pas. En tout cas cela figurera sur leur dossier scolaire et inutile de dire que leur chance d'intégrer une école ou aller à la fac deviendra extrêmement difficile.

-Merci.

Elle part et je saute dans les bars d'Anthony puis dans ceux d'Alyson et enfin dans ceux d'Aurélien. Je n'en reviens de ce que je viens d'entendre.

-Fini le cauchemar ! Criai-je victorieuse.

-Maintenant tu peux vivre ta vie tranquillement, dit Alyson, sans avoir la peur de ce qu'ils vont te faire, dit-elle en se calant dans les bras d'Aurélien qui lui fait un bisou sur le sommet de la tête.

-Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis contente !

-J'imagine, dit Anthony.

-Je propose qu'on aille tous manger à l'extérieur à midi pour fêter ça, dit Aurélien et on le regarde tous bizarrement.

-Quoi ? C'est toi qui propose ça ? Demande Alyson choquée.

-Bah oui. On dirait c'est un miracle que je propose ça.

-Je sais pas d'habitude c'est tout le monde qui propose quelque chose et toi tu ne dis rien, mais là c'est toi qui propose qu'on sorte. Je te félicite mon chéri.

-Merci mon ange, dit-il en l'embrassant.

Les cours passent et le midi arrive bien vite. Je suis tellement contente que dans les couloirs pour sortit du lycée je sautille comme une gamine et Alyson m'accompagne telle deux connes. On arrive dans une pizzéria et on prend nos pizzas à emporter pour aller manger dans le parc à coté du lycée.

-Je vais porter un toast, dit Anthony en levant son verre de coca. J'aimerai dire à quel point je suis ravi que ma chérie n'ait plus cette bande de connards sur le dos et que maintenant elle se sentira mieux quand elle viendra en cours. Je veux dire par là, mon amour, que tu n'as plus de raison de sécher les cours, dit-il en me faisant un clin d'œil.

-Merci Tony, je t'aime, dis-je en l'embrassant.

-J'aimerai dire que moi aussi je suis contente de ce qui leur arrive parce qu'ils n'arrêtaient pas de martyriser les nouveaux et les petits secondes. Ils n'ont que ce qu'ils méritent à savoir un renvoi, certes temporaire mais j'espère que ça se transformera en définitif.

-T'es trop mignonne, dis-je.

On commence à manger et je crois que je ne me suis jamais sentie aussi libre et contente de puis un bon moment. Je regarde Anthony manger qui se fou de la sauce tomate partout parce qu'il n'est pas doué ou alors juste pour le plaisir que je l'essuie et ça me fait rire. Du coup je l'essuie parce qu'il fait l'imbécile et qu'il va en mettre partout. Je regarde ensuite Alyson et Aurélien en train de se chamailler parce qu'Aurélien veut gouter la pizza d'Alyson et qu'elle n'est pas vraiment d'accord.

-La bouffe c'est sacré, alors pas touche, dit-elle en mettant une petite tape sur la main d'Aurélien

-Aller...

-Non !

Ils continuent de se chamailler et finissent par s'embrasser tout comme Anthony et moi.


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