Chapitre 21

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Le soir je me retrouve dans la chambre d'Anthony prête à dormir dans son lit alors que lui galère à faire son lit (il dort par terre).

-Tu veux de l'aide peut être ? Demandai-je ironiquement.

-Venant de ta part non, tu vas tout me défaire plutôt que de le faire.

-Ouais c'est vrai t'as pas tort.

-Dis moi, tu compte rester ici combien de temps exactement ?

-Pourquoi tu veux que je m'en aille maintenant ?

-Non c'est juste pour savoir. Enfin tu vois...

-Ah oui, c'est vrai, ça va pas être facile pour toi de te contrôler...

-Je vais faire de mon mieux.

-Ecoutes, j'attends d'avoir mes 18 ans le mois prochain et je pars juste après.

Je le regarde essayer de faire son lit et je me pète de rire. A croire qu'il n'a jamais fais son lit celui là. Je me lève et je l'aide en lui expliquant comment ça fonctionne.

-C'est bon t'a compris ou il faut que je te réexplique ? Demandai-je sur un ton ironique.

-Je rêve où t'es en train de te moquer de moi ?

-Jamais de la vie voyons. Tu sais bien que c'est pas mon genre, dis-je en me couchant.

-Non pas du tout du genre t'a raison.

-Bon bonne nuit.

-Bonne nuit, dit-il en me lançant un oreiller en pleine tronche.

-Tu m'expliques là ? Tu viens de faire quoi ?

-Je t'ai lancé un oreiller.

-Oui je sais, tu crois que ça me fait rire ? Demandai-je en pointant mon visage pour lui montrer que je ne plaisantais pas.

-Tu sais parfois je ne sais pas si tu es sérieuse ou si tu plaisante, ça me fait un peu flipper.

-A ton avis, comment je réagi là ! Dis-je en lui lançant l'oreiller.

-Je me disais bien aussi. Comment t'arrive à rester sérieuse comme ça alors que tu plaisante ?

-C'est du travail écoutes, dis-je en haussant les épaules. Non sérieusement je ne sais pas, dis-je en lui lançant mon oreiller cette fois.

-Mais c'est que tu me cherche en plus ! dit-il en se levant et en s'approchant de moi. Tu vas déguster là, dit-il en me faisant des chatouilles.

-Non pas ça je t'en supplie ! Criai-je en rigolant.

-Tu m'as cherché, tu m'as trouvé, dit-il en continuant.

On continue de se chamailler encore longtemps jusqu'à ce qu'on se retrouve lui quasiment sur moi à se regarder droit dans les yeux sans rien dire. Il a vraiment de beaux yeux en fait. Je vois qu'il me sourit et je lui rends son sourire. Il remarque la position dans laquelle on est et il commence à se détacher mais je le retiens par le bras. Il me regarde en haussant un sourcil mais tout en me souriant. Je l'attrape par la nuque et j'approche son visage du mien pour que je puisse l'embrasser et je sens des papillons dans mon ventre.

-Je croyais que tu ne voulais pas qu'on essaie ? Dit-il en souriant.

-Je sais mais il y a des choses contre lesquelles on n'y peut rien.

-En fin de compte je ne sais pas si j'ai toujours envie d'être avec toi, dit-il en plaisantant.

-Arrêtes de dire des bêtises et embrasses moi plutôt, dis-je en le penchant vers moi.

Il s'exécute sur le champ. Je ne sais pas pourquoi mais ça ne m'étonne pas qu'il ne refuse pas.

-Tu es sure ? Demande-t-il en me regardant droit dans les yeux.

-Oui. Il y a quelque chose que je ne comprends pas quand même. Je ne suis pas du tout comme les autres filles, je ne vois pas ce que tu me trouves.

-Tu l'as dis toi-même, tu n'a rien à voir avec les autres filles. Tu es unique en ton genre et c'est ce qui te rend spécial. Tu n'es pas une cruche superficielle comme les autres, tu es toi.

Je ne lui réponds pas, je me contente de l'embrasser et je sens qu'il sourit.

-Tu es vraiment trop mignon, dis-je en lui souriant.

-Je sais mais pas que ça je suppose.

-Non. Tu es mignon voire canon avec un sourire à s'en évanouir, marrant, intelligent, doté d'un vrai talent de dessinateur, tu es toujours là pour moi à mon écoute quand je te raconte mes problèmes alors qu'au début je te repoussais tout le temps tu es toujours resté présent pour moi. A chaque fois que je te vois j'ai des papillons dans le ventre et mon cœur s'accélère. Je ne peux plus me passer de toi.

-Je sais je sais, dit-il en me caressant les cheveux.

-Les chevilles ça va ?

-Super merci de t'en inquiéter.

-Je lui mets un coup de coussin dans la figure pour qu'il s'arrête et en voyant la tête qu'il fait j'explose de rire.

-Tu es vraiment tarée c'est définitif, dit-il en rigolant.

-Je sais mais bon j'ai d'autres cotés plus normaux quand même ?

-Alors là oui. Tu es rebelle, folle, tarée...

-Euh... J'ai dis les meilleurs coté.

-Je plaisantais, dit-il en m'embrassant. Tu es merveilleusement belle, à en tomber par terre, intelligente, doté d'un excellent sens de l'humour, très bonne dessinatrice et modèle, un sourire qui me fait fondre et quand je te vois tout ce qu'il y a à coté deviens flou, il n'y a que toi.

Je souris à ce qu'il vient de me dire. Même si le fait qu'on se dise des choses comme ça alors qu'on vient juste de se mettre en couple est un peu rapide ça fait du bien de les entendre.


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