Chapitre 56

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Au lycée comme d'habitude on se retrouve tout les quatre dans le hall d'entrée près de nos casiers. On discute de tout et de rien jusqu'à ce que Julien, Lucie, Sophie, Maxime et Lucas viennent vers nous.

-Qu'est ce que vous voulez ? Demandais-je ne même temps qu'Anthony.

-On est venu car on est vraiment désolé de ce qu'on ta fait subir depuis toutes ces années, dit Sophie.

-Ah oui vraiment ? Demandai-je méfiante avec les mains sur les hanches. Et c'est venu comme ça votre déclic ?

-A vrai dire non... Dit Lucie.

-Comment ça ? Vous allez quand même pas me dire qu'ils vous ont obligés ? Demande Anthony colérique.

Ils baissent tous la tête puis la relève avec un regard rempli de tristesse. Ils ont vraiment l'air sincère et je suis quasiment sure qu'ils me disent la vérité parce que j'ai entendu leur conversation mais en même temps c'est trop facile.

-Expliquez ! Insiste Aurélien.

-Et bien si vous voulez tout savoir, Justine, Mélissa et Mathieu sont le cerveau du groupe. Ils en veulent à Gaëlle mais me demandez pas pourquoi, commence Lucas.

-Ensuite ils ont commencé à avoir des idées pour la détruire et ça dès l'âge de six ans environ. Ils nous ont forcés à exécuter leurs plans sinon on aurait le même sort que Gaëlle, donc on n'a pas trop eu le choix, finit Maxime.

-Et c'est tout ? Demandai-je. C'est pour ça que vous me pourrissez la vie ? Non mais j'espère pour vous que vous ne vous attendiez pas à ce que je vous saute dans les bras parce que vous êtes désolé ! Parce que là c'est trop facile de dire ça !

-Mais...Dis Julien.

-Quoi ? Non mais vous croyez la vie c'est quoi ? Du gâteau peut être ? Non là c'est trop facile ! Dégagez avant que je vous pète la gueule ! Criai-je et Anthony me retient par la taille sinon je vais m'emporter et Aurélien fait de même avec Alyson.

-Faites ce qu'elle dit sinon vous signez votre arrêt de mort, dit Aurélien.

-Je ne vais pas aller jusque là non plus, dis-je une fois qu'ils sont partis.

-Franchement chérie t'en étais pas loin, me dit Anthony en me faisant un bisou sur la joue. On sait tous comment tu es et tu les aurais tous tués si je ne t'avais pas retenue.

-Oui bon ça va ! Mais en même temps ils me cherchent ! ils ont cru la vie était toute rose ou tout le monde est content une fois qu'on a fait ses excuses ?! non je suis pas d'accord ça marche pas comme ça !

-Aller, calme toi mon amour, dit Anthony en me prenant dans ses bras.

La sonnerie retentie et on part en cours. Alyson et Aurélien se séparent à contre cœur car ils ne sont pas dans la même classe et vu qu'ils sont encore collés tout les deux en train de s'embrasser, ça à l'air compliqué et dur pour eux de se séparer.

-Tu me manques déjà ma chérie.

-Tu sais je crois que je ne m'y ferai jamais, dit-elle.

-A quoi ? Demande Aurélien après l'avoir embrassé.

-Que tu m'appelles « ma chérie », j'ai pas l'habitude que tu m'appelles comme ça.

-C'est pas grave, tu sais un jour ce nom ne sera plus pour toi, dit-il en souriant.

-C'est-à-dire ? Demande presque froidement. Il sera pour qui ce nom ? Ta future pouffe ?

-Non, il sera pour notre fille, si on en a une un jour.

Elle ne dit rien et se contente de se mettre sur la pointe des pieds pour l'embrasser mais elle sourit quand même.

--Si tu savais comme je t'aime toi, dit-elle en l'embrassant de nouveau.

-Je sais, dit-il en souriant.

-Si « ma chérie » sera pour notre future fille, tu m'appelleras comment alors ? Demande-t-elle curieuse.

-Bah, la femme de ma vie, quelle question ?

-Tu vas finir par me faire pleurer, dit-elle en vérifiant si elle n'a pas de larmes qui coulent.

-Je suis juste honnête, dit-il en haussant les épaules.

-Je veux pas gâcher votre petit moment tout mignon mais on est juste un peu en retard pour nos cours là, dit Anthony et Alyson lui lance un regard noir. D'accord j'ai rien dis, dit-il en levant les bras.

-Et faut pas que t'es peur d'elle, elle va rien te faire tu sais.

-Je sais mais...

-Elle ne te feras rien sinon elle aura à faire à moi et je m'occuperai aussi d'Aurélien et je crois qu'elle n'a pas très envie.

-Elle ne me faisait pas peur tu sais, dit-il une fois qu'on est parti.

-On sait jamais vu la tête que tu me fais, dis en plaisantant.

-Euh ça va hein. SI tu te fous encore de moi, je ne te dirai plus que tu es ma vie toute entière.

-Tu ne me l'as jamais, dis-je en rougissant.

-Oh, euh...

Je me mets sur la pointe des pieds et je l'embrasse avec tout l'amour que j'ai pour lui.


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