Chapitre 53

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Etant donné que ces derniers temps j'ai peu parlé à Alyson et Aurélien je passe donc la majeure partie de l'après midi avec eux, sans Anthony, vu qu'il est à son cour de natation.

-Comment tu vas ? Demande Alyson.

-Ca va, je n'ai rien, dis-je en espérant qu'elle comprenne que je ne suis pas enceinte.

-Tant mieux.

-Tu sais tu m'as fait flipper, dit Aurélien.

-En même temps, toi il t'en faut peut pour que t'ai peur.

-Pas du tout, dit-il en levant les yeux au ciel, je ne vois absolument pas de quoi tu parles.

-Ne joues pas à ça avec moi Aurélien tu vas perdre, dis-je légèrement menaçante.

-Non ne fais pas de mal à mon homme, dit-elle.

-Ton homme ? Demandai-je en même temps qu'Aurélien.

-Bah oui. Pourquoi ça vous surprends ?

-Je sais pas, peut être parce que c'est la première fois que tu m'appelles comme ça.

-Tu dis rien pour les autres surnoms mais pour celui tu me fais un caca nerveux ?

-Je ne fais pas un caca nerveux, je dis juste que c'est la première fois que tu m'appelles comme ça c'est tout.

-Tu préfère que je t'appelle comment ? Sac à merde ?

-Non je préfère « mon homme ».

-Faut savoir !

-Ce que je veux, c'est toi tout simplement. Je t'aime, dit-il en la prenant dans ses bras.

-Oh mais moi aussi je t'aime, répond-elle en l'embrassant.

-C'est moi qui t'aime le plus.

-Non c'est pas vrai.

-Si.

-Non.

-Si.

-Oh mais tu m'énerves toi.

-Non je suis juste sincère. Je t'aime tellement que rien que le fait d'être loin de toi la nuit, pendant les cours, quand t'es avec Gaëlle me rend fou. Je ne supporte pas d'être loin de toi. Tu représentes tant pour moi tu ne peux pas t'imaginer. Je veux qu'on finisse notre vie ensemble. Je t'aime tant Aly, dit-il en l'embrassant.

-Vous le dites si je vous dérange, dis-je un peu gênée.

-Oh désolée, dit-elle. On reparlera de ça plus tard, dit-elle en l'embrassant. Je propose un truc à faire avec cette bande fumier sans cervelle qui nous font chier.

-Je crois que tu n'as jamais autant sorti de gros mots en une seule phrase, Aly, dis-je.

-M'en fou c'est pour la bonne cause. Gaëlle t'en parlera à Tony. Bon vous m'écoutez ? Demande-t-elle alors qu'avec Aurélien on se regarde ne comprenant pas son comportement. Quoi ?

-Et bien, d'un coup tu veux les massacrer alors qu'ils n'ont rien fait, dit Aurélien.

-Justement on va les espionner pour savoir ce qu'ils vont trafiquer.

-Excellent, dis-je en claquant dans mes mains. Comme ça on pourra tout balancer et ils seront enfin excluent une bonne fois pour toute.

-Je trouve aussi que c'est une bonne idée. J'en ai marre de voir leur sale tronche tout les jours, dit Anthony en arrivant et en me prenant dans ses bras par derrière.

-Tu as fini ? Demandai-je en l'embrassant et en passant ma main dans ses cheveux encore un peu mouillés.

-Sinon je ne serai pas là, dit-il en souriant.

-Dire que tu trainais avec eux avant.

-Ca c'était avant de te connaitre.

-Ouais mais si je ne serai pas là tu serais encore avec eux.

-Peut être je ne sais pas...

-Alors on fait comment ? Demande Aurélien.

-Je sais pas vraiment. Faut trouver un moyen de savoir où ils vont faire toute leurs conneries.

-A chaque pauses on les suit, on n'a pas le choix, dis-je fermement.

-Ouais comme ça on pourra les espionner en suivant et les dégager une fois pour toute, dit Alyson.

Avec Alyson on continue d'élaborer notre plan sous le regard ébahit de nos chéris. Tellement ils sont choqués par ce qu'on dit qu'ils ne disent rien et se contente de nous écouter.

-Juste une petite question ? Demande Aurélien.

-Oui mon cœur ?

-Vous avez l'intention de faire une guerre ou ça se passe comment ? demande-t-il en cirant presque. Il ne vous manque plus que les armes et c'est bon.

-En quelques sortes, répondis-je.

-Ne partez jamais dans l'armée sinon vous allez tuer tout le monde, dit Aurélien en plaisantant.

-Ne vous en faites pas tout les deux, ce n'est pas au programme.

-En tout cas, il faut bien que quelqu'un ait quelque chose entre les jambes pour faire ça et apparemment ce n'est pas votre truc, dis-je en embrassant Anthony.

-On est juste pas aussi fou que vous deux, se défend Anthony.

-Je plaisantais.

-Je sais, sourit-il.


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