Chapitre 18

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Je me réveille chez Anthony, dans son lit, le lendemain. Je regarde mon portable et je vois vingt appels de mon père et d'Alyson en plus des messages vocaux pour savoir comment c'était passé la soirée. Je n'ose pas vraiment y repenser. Je n'en reviens pas ce que je j'ai failli vivre, dire que normalement cette soirée aurait du être bien, elle à complètement tournée à la catastrophe.

-Comment tu vas ? Demande Anthony près de son lit.

-Euh...

-Je vois. Je voulais te dire je suis désolé pour hier soir, de t'avoir dis certaine choses et que tu m'es vu en colère.

-Non mais là tu étais plus qu'en colère. Tu étais à deux doigts de le tuer, tu aurais eu une batte de baseball tu l'aurais tué j'en suis sure.

-Oui pas faux. Euh... Je me suis permis de te mettre un tee-shirt et un jogging à moi parce que l'état de robe était comment dire...

-Attends, c'est toi qui m'as changé ? Demandai-je rouge tomate.

-Oui, Claire n'était pas là... dit-il rouge tomate aussi. Tu m'en veux pas ?

-Non tu as eu raison. Enfin j'espère juste que tu n'en pas profiter.

-Attends moi en profiter alors que tu n'étais même pas consciente jamais de la vie ! Je ne suis pas Mathieu !

Je frissonne à ce nom. Ca me rappel vraiment de mauvais souvenir. En voilà un de plus que je vais devoir essayer d'oublier.

Anthony se rapproche de moi en me voyant ainsi mais je me recule du mieux que je peux en laissant le plus de distance entre nous.

-Qu'est ce qu'il y a ? Demande-t-il perdu.

-Euh... Et bien...

-Je t'ai fais peur c'est ça ?

-Oui et pas qu'un peu. Pourtant je ne suis pas très peureuse mais là j'étais à deux doigts de me faire dessus.

-Je suis désolé. Mais je ne pouvais pas admettre qu'il te... voilà quoi... C'est pas normal son comportement et je me suis laissé emporté.

-Je comprends mais bon voilà... Je peux te demander quelque chose ?

-Tout ce que tu veux.

-Pourquoi tu m'a ramener ici ?

-Et bien je me suis dis que si je te ramenais dans cet état là chez toi je me demande comment j'aurai expliqué ça à ton père.

-Tu sais il travaille la nuit.

-Oui mais bon le matin je me demande comment t'aurai réagi si tu étais toute seule et que ton père t'aurai demandé comment c'est passé la soirée.

-D'ailleurs il m'a appelé je ne sais pas combien de fois et Alyson aussi.

-Tu sais si tu veux parler de ce qui s'est passé hier soir je suis là ou sinon il y a ma sœur...

-Je sais mais bon pour l'instant je ne suis pas vraiment prête.

-Je pense que tu devrais porter plainte contre lui.

-Oui... Parles de ça à personne s'il te plait...

-T'inquiètes pas pour ça, tu peux compter sur moi, dit-il en me faisant un clin d'œil et en souriant ce qui me fait sourire aussi.

-Merci.

-Pour ?

-M'avoir secourue. Tu sais je ne suis pas vraiment habituée à être secourue, d'habitude je n'ai pas ce genre de problème.

-Tu sais que je serai toujours là pour toi.

-Je sais, dis-je en souriant. Je pense que je devrai rentrer chez moi maintenant, il faut que je me change et tout.

-Tu veux que je te ramène ?

-Non c'est bon je vais courir pour rentrer, ça fait longtemps que j'ai pas couru.

-Comme tu veux.

Je rentre chez moi en courant avec les vêtements d'Anthony mais je me doute bien qu'il n'est pas loin derrière moi en voiture.

Je rentre essoufflée et je surprends mon père dans les bras d'une femme en train de l'embrasser.

-Papa ? C'est qui elle ?

-Gaëlle ? Demande mon père surpris. Je te croyais en cours..., dit-il gêné.

-On est samedi matin, j'ai pas cours ! C'est qui elle ?!

-Euh... Je te présente Anne. Anne, c'est ma fille Gaëlle...

-Ravie de te rencontrer Gaëlle, dit-elle toute enthousiaste.

-Papa tu te fou de ma gueule ?! Tu me fais chier parce que je te raconte rien mais toi t'es pas mieux ! Je comprends mieux pourquoi tu ne faisais pas attention à moi maintenant ! C'est parce que tu préfère être dans les bras de ta pouffe plutôt que de t'occuper de moi !

-Ne parles pas comme ça !

-Je parles comme je veux ! C'est ta copine alors ?!

-Euh...dit-elle en cachant sa main gauche derrière son dos même si j'ai bien eu le temps de voir sa bague de fiançailles.

-Quoi ?! J'hallucine là ! Tu l'as demandée en mariage alors que tu ne me l'avais même pas présentée ?! Ca fait combien de temps vous deux ?!

-Quatre ans, dit-il en baissant la tête.

-Tu te fou vraiment de ma gueule en fait ?! T'as pas le droit de me faire ça ! T'aurai du me le dire ! Tu crois que c'est facile pour moi de me dire que je vais avoir une belle mère alors que maman est morte il y a six mois ?! T'es qu'un connard papa ! hurlai-je ne criant et en pleurant.

-Tu me parles sur un autre ton maintenant ! J'en ai marre que tu me parles comme ça ! Dit-il en me giflant.

Je le regarde droit dans les yeux et lui lance un regard noir. Je cours dans ma chambre et m'y enferme à clé.

-Gaëlle ouvre de suite ! Hurle mon père.

-Que dalle !

Je prends toute les affaires dont j'ai besoin et je passe par la fenêtre de ma chambre pour sortir.


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