Chapitre 65

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Au lycée je retrouve Alyson et Aurélien dans les bras l'un de l'autre et je sens le soulagement en moi me gagner.

-Vous avez fini de vous engueuler ? Demandai-je.

-Oui, ce n'était pas grand-chose, dit Aurélien.

-Pas grand-chose ? Tu te fou de moi ? Tu m'as juste matter pendant que je prenais ma douche !

-Oui mais ?

-Mais c'est vrai que je me suis un peu emportée, c'est pas comme si t'étais un pervers.

Ils se font un câlin et s'embrassent. Ils ont tellement mignon. Je les regarde pendant quelques temps avant d'aller chercher Anthony à l'entrée du lycée.

-Tu as pu parler avec Sébastien ? Demandai-je après l'avoir embrassé.

-Oui et il va pouvoir nous aider, dit-il en souriant de ce sourire mesquin qui le rend trop beau.

-On s'en occuper quand ?

-Ce week-end.

-Parfait.

On part rejoindre Alyson et Aurélien toujours en séance câlin et on est vite rejoint par Julien, Lucie, Sophie, Lucas et Maxime.

-On peut venir squatter ou on ne représente vraiment plus rien ? Demande Julien méfiant.

-Je sais pas vraiment, dis-je.

-Attends, on s'est battu à tes coté je te rappel, dit Lucie.

-Je sais mais ça ne prouve rien, dis-je. Alors si vous ne voulez pas que ça dégénère, partez.

-Comme tu voudras, dit Maxime.

On se dirige vers nos salles de cours et on croise toute la bande de cons au complet, c'est-à-dire les sept, dans un coin. Ils se foutent de ma gueule ou quoi ? On se met pas très loin pour essayer d'écouter leur conversation.

-Attendez, vous voulez dire qu'elle ne vous crois toujours pas ? Demande Mélissa.

-Ouais, elle ne veut rien savoir, répond Sophie.

Je ne peux pas me contrôler, je cours et fonce dans le tas tellement je suis énervée suie de loin par les trois autre. Je les prends un à un et je leur donne des coups de poing.

-Bandes de salopards je vous déteste ! Dire que j'ai failli vous croire ! Criai-je à deux doigts de pleurer.

Alors que je sens que je m'emporte dans mes coups, Anthony me prend par la taille, m'éloigne d'eux et comme je donne des coups de poing dans le vide, je lui en met un sans le vouloir.

-Oh mon dieu ! Je suis vraiment désolée mon amour ! Criai-je après m'être rendue compte de ce que j'avais fait et une fois calmée.

-C'est pas grave, tu sais, j'ai l'habitude que tu me frappes, dit-il en souriant.

-C'est pas vrai ! Je t'ai donné une gifle au bal de Noël et là un coup de poing ca fait pas beaucoup alors que ça fait quatre mois qu'on sort ensemble.

J'examine son visage et je remarque que je l'ai pas trop amoché à mon plus grand soulagement : il aura juste un petit bleu je pense. On se cale dans un endroit plus calme et je reprends mes esprits.

-J'en reviens pas de ce qu'ils m'ont fait ! Ils ont voulu m'avoir en me poignardant dans le dos !

-Raison de plus pour se venger, dit Alyson déterminée.

-C'est à se demander quand même s'ils n'ont pas un problème psychologique pour s'acharner sur toi comme ça, dit Aurélien.

-Tu vois ça ne m'étonnerai qu'a moitié, dis-je en haussant les épaules.

On passe la journée en cours et quand je rentre, une fois que j'ai dit au revoir à Anthony je découvre Anne sur le pas de la porte.

-Qu'est ce que tu fais là ? Demandai-je sèchement et elle se retourne en sursautant.

-Je suis venue parler à ton père, j'ai quelque chose à lui dire.

-Je sais pas s'il à envie de te parler. Tu l'as complètement détruit t'es au courant !

-C'est à propos de ça que je veux lui parler.

-C'est parce que tu as rompu avec ton connard et que tu veux te remettre avec mon père ?

-Et bien...

-Non mais tu peux toujours rêver ma vieille. T'as cru la vie c'était quoi sérieux ? tu pensais que ça allait se faire comme ça, comme se rien ne s'était passé ? Demandai-je.

-Gaëlle ça ne te regarde pas. Laisse moi parler à ton père.

-Tu vois le problème c'est que si tu ne pars pas de suite de chez moi je vais te frapper et te mettre à terre compris ?! Demandai-je en mettant les mains sur les hanches.

-Gaëlle s'il te plait c'est urgent. Il ne s'agit pas seulement de retourner avec ton père c'est plus compliqué que ça...

-Comment ça pourrait être plus compliqué ? Tu crois pas que ça l'est déjà ? Il ne fallait pas partir avec ton connard et tromper mon père avec !

-Gaëlle, je suis enceinte, dit-elle au bout d'un moment.

Je la regarde droit dans les yeux ne sachant pas quoi dire et j'entends que des assiettes tombent à l'intérieur de la maison, à croire que mon père vient d'entendre ce qu'elle vient de dire. 

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