Chapitre 58

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Aujourd'hui c'est la saint valentin et comment dire que pendant toute la semaine Alyson me harcèle avec Aurélien pour savoir son cadeau. Je pense qu'elle ne sera pas deçus de sa soirée, Aurélien lui a préparé une superbe surprise dont je serai presque jalouse. De mon coté je mets une robe bleue marine avec une ceinture en cuire marron avec des petites ballerines noires tandis qu'Anthony m'attends en bas. Quand je descends, mon père et Anthony m'attendent en bas de l'escalier et ils ont la bouche bée.

-C'est bon je ne suis pas non plus radieuse à ce point quand même.

-Je ne te reconnais plus ma fille, me dit mon père en me faisant un bisou sur la joue. Tony je suis heureux que tu es rencontré Gaëlle, grâce à toi elle devient une autre personne.

-Merci, moi aussi. Pour moi tu es la plus magnifique femme au monde que tu sois en robe ou avec tes pulls à capuche, me dit Anthony en m'embrassant.

-Merci chéri, dis-je en rougissant.

-Tony, tu me la ramène quand ? Demande mon père.

-Je vous la kidnappe pour la soirée et je vous dis par message à quelle heure je vous la ramène.

On part main dans la main en direction de la voiture. Il conduit jusqu'à un parc éclairé proche d'un lac.

-Qu'est ce qu'on fait là ? Demandai-je.

-Et bien on va passer notre saint valentin ici.

-Sous les étoiles c'est tellement romantique, die-je en regardant le ciel étoilés.

-Je confirme ce que dit ton père, tu es train de changer mais c'est un truc de fou, dit-il en m'enlaçant par la taille et en me faisant des petits bisous dans le coup.

On s'installe pour prendre notre petit repas. En plus de ce contexte romantique, on se retrouve tout seul face à ce lac. On mange en discutant et au moment du dessert une fois que je lui est offert sa gourmette je le sens un peu nerveux.

-Tout va bien ? Demandai-je.

-Oui, oui c'est juste que je suis un peu nerveux.

-Pourquoi ça ? Il n'y a pas de raisons.

-J'ai peur d'en avoir fait trop et je ne sais pas trop si ce que je vais t'offrir va te plaire...

-Peut importe ce que tu décides de m'offrir ça me plaira.

Il se lève pour aller chercher quelque chose dans la voiture et il revient avec un bouquet de roses rouges, jaunes et blanches.

-Tu n'étais pas obligé, dis-je en les prenants après l'avoir embrassé.

-C'est la moindre des choses quand même.

-Bon alors la suite du programme c'est ça, dit-il en me tendant une enveloppe d'une main tremblante.

-Ne me dis pas que tu m'as offert de l'argent quand même ?

-Non ça serait impersonnel.

J'ouvre l'enveloppe et je découvre deux billets d'avion pour aller dans mon ancien village, là où se trouve ma mère. Je ne sais même pas quoi dire tellement je suis contente. Je ne suis pas allée voir ma mère au cimetière depuis son enterrement cet été. Je sens mes larmes couler sur mes joues et je saute dans les bras d'Anthony.

-Ca te plait ?

-Oui, c'est parfait, merci du fond du cœur mon amour, dis-je en l'embrassant.

-Je me suis dis que ça te ferai un peu de bien d'aller là bas et puis peut être qu'au passage on pourrait aller voir ta mère.

-Ca me ferait énormément plaisir qu'on aille la voir, je ne l'ai pas vue depuis cet été, lors de la cérémonie...

-J'avais peur de me tromper, peur que tu ne sois pas prête à y retourner...

-T'en fais pas pour ça, dis-je en l'embrassant encore.

-J'ai un autre cadeau pour toi princesse, dit-il en souriant.

-Tu ne crois pas que tu m'as assez fait de cadeaux comme ça ?

-Il n'y en aura jamais assez pour toi, dit-il en me faisant un clin d'œil et en me tendant un paquet.

-C'est fragile ? Demandai-je.

-Un petit peu.

-Je déballe le paquet et je découvre à l'intérieur un bracelet avec mon prénom dessus avec un cœur et en dessous nos initiales et notre date.

-Il ne fallait vraiment pas, dis-je en le prenant de nouveau dans mes bras en pleurant encore une fois. Maintenant j'ai l'impression de me sentir cruche a coté de l'unique cadeau que je t'ai offert.

-T'inquiètes pas c'est pas grave, t'avoir me suffit, dit-il en m'embrassant.

-Pour moi aussi, tout ça n'était pas nécessaire. Tu as du dépenser une fortune pour tout ça ! M'exclamais-je.

-Tu sais, ça ce n'est pas un souci, dit-il en haussant les épaules.

-Comment ça ? T'es riche ?

-Un petit peu.

-C'est l'héritage de tes parents ?

-Oui la majeure partie.


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