Chapitre 61

230 19 0
                                    


Une fois rentrée de cours, je discute vite fait avec mon père et ensuite je vais sur mon ordinateur. Je me retiens de pousser un cri de colère en voyant ce que je découvre. Je me décide alors d'appeler Tony en urgence et il arrive cinq minutes plus tard en passant par ma fenêtre, comme d'habitude.

-Qu'est ce qui t'arrive mon ange ? Demande-t-il en me prenant dans ses bras alors je laisse mes larmes couler.

Je ne lui réponds pas et me contente de lui montrer mon ordinateur où il y a pleins de messages assez troublant et aussi quelques photos. Lui aussi se retient de crier car je le sens se crisper et son étreinte se resserre.

-C'est encore eux tu penses ? Demande-t-il froidement.

-Je pense oui. Il n'y a qu'eux pour faire une chose pareille, dis-je contre son torse.

-Demain je vais aller leur régler leur compte vu qu'ils n'ont pas compris la leçon depuis le temps qu'on les menaces.

-Je pourrai me joindre à toi ? Demandai-je en souriant.

-Je vais pas t'empêcher de te faire plaisir mon cœur, dit-il en souriant.

-Ca veut dire que je pourrai les emmener encore une fois à l'hôpital ?

-Si ça peut te faire plaisir, dit-il en haussant les épaules. Je pense qu'après faudrait qu'on se venge en leur faisant un truc dans le même genre.

-C'est-à-dire ?

-Je sais pas encore mais ça va venir.

Je reste dans ses bras encore un bon moment et on ne prononce pas un mot. Je suis tellement bien dans ses bras que je n'ai pas envie de bouger.

-Chéri ? Demandai-je.

-Oui ?

-Est-ce que tu peux rester cette nuit ?

-Tu y tiens ?

-Oui. Enfin j'ai surtout envie de dormir dans tes bras, c'est tellement plus confortable et puis j'ai envie de t'avoir à mes cotés.

-Vendu si bien, je reste, dit-il en souriant.

On finit par s'endormir dans les bras l'un de l'autre. Le lendemain au lycée quand je rentre tout les élèves me regardent en se moquant de moi.

-Je vous préviens, si vous riez encore une seule fois devant moi, je vous refais le portrait à la Picasso et ça y ressemblera à la perfection ! Criai-je.

-Et bien Gaëlle, faudrait que tu calmes un peu. Ta essayé le yoga ? Demande Justine avec Mélissa et Mathieu à coté d'elle.

-Toi je te préviens, si tu es encore là dans deux secondes je te pète ta tronche de merde !

-Pourquoi est ce que tu me menaces ? Je ne t'ai rien fait !

-Rien fait ? Non mais tu te fou de ma gueule ! Crie Alyson. Tu veux peut être que je te rappelle ce que tu as mis en ligne hier soir ?!

-Je ne vois pas de quoi tu parles.

-T'es conne ou tu le fait exprès ? Demande Aurélien.

-Je crois qu'elle est un peu des deux, dit Anthony froidement en laçant un regard noir à Justine.

-Ecoutez moi bien vous quatre, commence Mélissa. On n'a rien fait et je ne vois pas pourquoi vous nous criez dessus !

-Oh mais c'est que tu me cherches en plus connasse ?! Crie Alyson en se mettant juste devant elle.

-Tu crois que tu vas réussir à me frapper, dit-elle en la regardant. Je suis trois fois plus grande que toi.

-Peut être mais moi je mets pas trente centimètre de talons !

-Bon ça suffit vous vous calmez maintenant ! Crie Justine.

-Me calmer ?! Après ce que tu me fais subir et en plus de ça tu oses me dire que tu ne fais rien ! Tu te fous vraiment de ma gueule ?!

-Pas du tout.

-Arrêtes de jouer à la sainte nitouche de merde pourrie et coulante et assume ! Crie Anthony.

-Mais...

Je ne la laisse pas finir que je lui mets un coup de poing dans le visage et plus précisément dans le nez. Comme j'ai donné l'assaut, Alyson s'en prends à Mélissa et les garçons se chargent de Mathieu. On est vite rejoint par Julien, Lucie, Maxime, Lucas et Sophie à mon plus grand étonnement. Une fois qu'on a finit on les laisse par terre et on part dans un coin un peu plus tranquille.

-Qu'est ce que vous faites là ? Demandai-je à Lucie Maxime Sophie Julien et Lucas en mettant les mains sur les hanches.

-On t'a dis qu'on était pas amis avec ces trois cons, explique Sophie.

-On les déteste au moins autant que toi en fait, continue Lucie.

-Ouais ça je suis pas sure du tout, je crois que personne ne les déteste autant que moi, dis-je.

-Bon est ce que tu nous crois maintenant ? Demande Julien.

-Je crois que oui, dis-je un peu perdue. J'ai encore du mal à le croire. 

RenaissanceWhere stories live. Discover now