Renaissance

Chapitre 50

Anthony me ramène chez moi et m'aide à me coucher. Mon père arrive presque en en courant dans ma chambre.

-Qu'est ce qui lui arrive ? Demande mon père en se mettant près de moi.

-Je crois que c'est à cause de ses anciens amis...

-Qu'est ce qu'ils lui on fait ? Demande mon père froidement.

-Ils font des menaces comme quoi elle va déguster pour avoir fait ce qu'elle a fait, alors qu'elle à rien fait. Je comprends pas trop...

-Merci Anthony, tu peux retourner en cours maintenant.

-Non mais je vais pas la laisser là toute seule ! Je vais rester avec elle, elle à besoin de moi.

-Je vois..., dit mon père en partant.

Je commence à m'endormir et je me réveille quelques heures plus tard dans les bras d'Anthony.

-On va t'emmener chez le médecin avec ton père, me dit Anthony en m'embrassant.

-Merci, dis-je en essayant de sourire. Tu sais ça me fait vraiment peur tout ça et je ne sais plus vraiment comment gérer ça...

-Je sais t'inquiètes pas. Je vais t'aider c'est comme ça que ça marche.

-Qu'est ce que je ferai sans toi franchement ?

-A vrai dire je ne sais pas vraiment, je suis trop important pour toi.

-Ca ne fait rien de le dire. Mais moi aussi je suis devenue trop importante pour toi.

-Et pas qu'un peu.

Je me lève et me prépare pour aller chez le médecin. Mon père et Anthony ont tout les deux tenu à être présent et je trouve ça même bizarre, ils me tiennent tout les deux par le bras comme si j'allais tomber par terre mais je me sens mieux maintenant : c'est juste quand je parle de mes anciens ou quand je les vois.

-Les gars, je peux me tenir debout vous savez.

-Oui mais bon c'est juste au cas où, dit Anthony.

-C'est bon je ne suis pas sur le point d'accoucher non plus.

-On veut juste s'assurer que tu vas bien.

-Commencez par me lâcher après je me sentirais peut être mieux.

On s'assoit et on attend dans la salle d'attente moi ayant la tête posée sur l'épaule d'Anthony.

-Mademoiselle Martinez ? M'appelle le médecin et je me lève ainsi que les deux autres pots de colle. Je ne vais prendre que Gaëlle avec moi si ça ne vous dérange pas, leur dit-il.

Je rentre après avoir fait un petit sourire à Anthony et je regarde ensuite mon père et je vois qu'il lève les yeux au ciel pour faire comme s'il n'avait rien vu.

-Alors, qu'est ce qui vous arrive Gaëlle ? Demande-t-elle.

Je lui raconte toute mon histoire avec les autres trous du cul et elle semble très compréhensive.

-Si ça ne vous ennuie pas je vais vous ausculter. Installez vous sur là, m'indique-t-elle.

-Vous pensez que ce n'est pas ça ? Que ce ne sont pas des crises d'angoisses ?

-Je vérifie juste, ne vous inquiétez pas, dit-elle en me tâtant l'estomac et elle fait une drôle de tête.

-Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ? Demandai-je en paniquant.

-Venez avec moi on va parler un peu.

-C'est quelque chose de grave ? J'ai un cancer c'est ça ?

-Non rien à voir. Je vais vous poser des questions et répondez moi honnêtement, je ne dirais rien à personne je suis tenue par le secret professionnel.

-Très bien, dis-je méfiante.

-Quel âge avez-vous ?

-18 ans.

-Avez-vous un petit ami ?

-Oui.

-Avez-vous eu des rapports ces derniers temps ?

-La dernière fois, je crois que c'était il y a deux semaines. Pourquoi ? Qu'est ce qui m'arrive ?

-Protégé ?

-Oui, enfin je crois, dis-je confuse.

-A quand remonte vos dernières règles ?

-Il y a un peu plus d'un mois. Pourquoi ? Vous allez me dire qui m'arrive à la fin ?!

-Quand sont prévues vos prochaines règles ?

Alors que je m'apprête à répondre, je remarque que je devais les avoir depuis un bon moment déjà. Et c'est alors que je comprends ce qui m'arrive et je sens mes larmes couler.

-Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas encore sure à 100%. Même si tout porte à croire que vous êtes enceinte, il se peut que vous ne le soyez pas.

-Je pourrai encore avorter ?

-Bien sur mais parlez en avec votre petit ami, c'est une décision importante et difficile à prendre.

-Merci.

-Je vais quand même demander à ce que vous fassiez une prise de sang et un test urinaire pour confirmer. En attendant faites comme si de rien n'était tout vas bien se passer.

-Je lui serre la main pour lui dire au revoir et je pars presque en courant, ne cherchant même pas à récupérer Anthony et mon père qui me courent après