Chapitre 63

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On se retrouve tous chez Anthony le lendemain car il nous à appelé en urgence comme quoi il a trouvé une idée de vengeance.

-C'est quoi ton idée de vengeance ? Demande Alyson pas du tout convaincue en haussant un sourcil.

-Et bien comme ils ont osé mettre l'amour de ma vie sur un site...assez troublant on va dire, j'ai pensé qu'on pourrait leur faire un truc dans le même genre.

-C'est-à-dire ? Demande Aurélien.

Il explique tout son plan tandis que moi je le regarde sans l'écouter trop abasourdie qu'il m'ai appelé « l'amour de sa vie ».

-Mon cœur ? M'appel Anthony mais je ne réponds pas.

-Gaëlle ! Crie Alyson pour me sortir de mes rêves et je sursaute.

-Oui ?

-Tu étais partie loin à ce que je vois, me dit Anthony en m'embrassant.

-Oui je suis désolée, j'ai rêvée ou tu m'as appelé l'amour de ta vie ?

-Non tu n'as pas rêvée, dit-il en me souriant et je souris aussi en rougissant au passage.

-Oh ce qu'ils sont mignon ! Dit Alyson en se blottissant contre Aurélien. Pourquoi est ce que tu ne me dis jamais des trucs dans ce genre toi ? On dirait je compte pas pour toi.

-Tu veux que je t'appelle comment ? Demande-t-il perdu.

-Oh laisse tomber, dit-elle en soufflant.

-Oh mais je plaisante, dit-il en l'embrassant. C'est juste que je veux attendre le bon moment.

-Mouais, rattrape-toi t'as raison.

-Bon c'est quoi ce plan ? Demandai-je.

-Et bien, tu vois ce qu'ils t'ont fait subir ? Demande Anthony et je hoche la tête. Et bien on va leur faire un petit montage aussi en guise de chantage sinon ils auront droit à la même chose.

-Mais c'est que t'es un peu sadique en fait, dis-je en lui pinçant la joue.

-Tu t'attendais à quoi ? Que je sois un nounours en peluche ?

-Non, enfin je sais pas.

-S'ils t'attaquent toi, ils m'attaquent en même temps, donc on va pas se laisser faire comme des merdes.

-Juste une petite question, dit Alyson. Tu parles de leur faire subir la même chose mais tu veux t'y prendre comment ? T'as des talents de geek cachés ou quoi ?

-A vrai dire je pensais demander à Sébastien, le copain de ma sœur, il est dans l'informatique.

-Tu penses qu'il va accepter ? Demandai-je.

-Je pense ouais du moment que ça reste entre nous et qu'on ne diffuse pas les photos au plan national c'est bon que si ça reste au niveau du lycée.

-Ca marche, faudra qu'on lui demande bientôt, dis-je. Avec ça s'ils ne comprennent pas, je sais pas comment il faudra agir...

-T'inquiètes pas on trouvera, me réconforte Anthony en me prenant dans ses bras.

-Gaëlle ? Demande Aurélien soudainement.

-Ouais ?

-Tu as une idée au moins de pourquoi ils te font subir ça ?

-Pas vraiment non. Je me suis toujours posée la question en fait et j'attends toujours la réponse.

-Je vois...

-C'est pour ça qu'on va les faire flipper un peu, ça va les calmer un peu peut être. Enfin j'espère, dit Anthony.

On reste dans le salon encore un bon moment en discutant de notre vengeance et au final on passe le reste de la soirée à regarder un film Alyson et moi blottie dans les bras de nos chéris. A plusieurs moment je flippe et du coup je me cache le visage contre le torse d'Anthony et je le sens rigoler.

-Pourquoi tu ris ? Demandai-je d'une voix étouffée par son tee-shirt.

-Toi, dit-il en riant.

-Pourquoi ?

-La façon dont tu te caches alors que ça ne fait pas peur me fait rire tout simplement, dit-il en se calmant un peu.

-Pas peur ? Attends le mec il est prêt à tuer la bonne femme avec une hache et veut la découper en morceaux. En plus avec la musique de suspense quand il la cherche et qu'elle attend qu'il parte parce qu'il ne la trouve pas me fait peur.

-T'inquiètes je comprends, je plaisantais, dit-il en me prenant dans ses bras pour me réconforter.

-En tout cas Aly à l'air d'adorer le film, dit Aurélien en regardant Alyson manger tranquillement son pop corn.

-Ouais, j'adore grave, dit-elle à fond dans le film.

-T'es sure d'être normale comme fille ? Demandai-je.

-Parfois je me pose la question, dit-elle en haussant les épaules.

-Je dois dire que c'est un peu chiant qu'elle n'est pas peur parce que du coup j'ai pas l'impression de jouer mon rôle de protecteur, dit Aurélien en boudant.

-Ah mon dieu, ya un serpent ! S'exclame Alyson en criant et en se réfugiant contre Aurélien. Je peux pas voir ça !

-Je crois que j'ai parlé un peu tôt, dit Aurélien en souriant et en caressant le dos de sa petite amie.

-Je pense aussi, dis-je. 

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