Âme sœur née du malheur

Chapitre 12 : Article désespérant

Avant que vous ne commenciez à lire, je précise que ce chapitre est dédié à _Dadoum_, mon frère. Merci de lire mes histoires, de me donner ton avis, et de corriger mes fautes XD. Merci encore et bisou à toi ! 😀😘💙

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Éden ne semble pas ravi non plus par ce plan. Le président nous explique :

-J'ai fais appel à mon amie Christine pour prendre une magnifique photo de vous deux pour immortaliser l'instant.

Ouais c'est ça,  il y a autre chose là dessous,  je le sens d'ici !  La fameuse Christine nous propose :

-Pourriez vous vous approcher un peu plus l'un de l'autre s'il vous plaît ? 

Éden qui me tenait par la taille se crispe et finit par céder. Il se replace derrière moi comme tout à l'heure,  plaque mon dos contre son torse,  et entour ma taille de ses bras musclés. De nouveaux mon coeur menace de sortit de ma poitrine tellement il bat à vive allure.

Christine s'exclame :

-Parfait !  Euh,  pourriez vous...sourire ? 

Ah oui effectivement,  le visage hargneux que j'affiche est tout sauf souriant. J'inspire profondément et place un léger sourire forcé sur mon visage. Ça suffit apparemment puisque la photographe nous regarde à travers son appareil et change de position pour prendre plusieurs clichés.

-C'est parfait merci !

Je relâche  ma respiration et retire ce sourire débile de mon visage. Éden desserre son étreinte sans pourtant me lâcher,  me faisant davantage frissonner.

Le président sourit jusqu'aux oreilles,  je ne peux pas m'empêcher de trouver ça louche. Il nous enjoint ensuite :

-Je pense que vous devez tous les deux être fatigués. Vous pouvez vous retirer et aller vous coucher. Je vous remercie d'avoir été présents lors de cette soirée. Nous nous reverrons bientôt.

Super ! Par bientôt j'espère qu'il entend dans 20 ans parce que mes pulsions meurtrière ne sont pas prêtes de passer.

C'est Éden qui me lâche enfin pour me guider vers la porte par laquelle nous sommes entrés. Une fois dans le couloir je souffle de soulagement,  finalement elle n'était pas si terrible cette cage aux lions,  ou du moins les potentiels ennemis ne se sont pas montrés.

Nous marchons en silence,  seul le bruit de mes talons résonne dans le long couloir. En parlant de talons je commence à sacrément avoir mal aux pieds ! Comment les femmes peuvent en porter à longueur de journée ?  La seule chose que j'aurais pu faire avec ce talon dans l'arène aurait été de l'enfoncer dans la gorge de mon adversaire. Toute arme est bonne à prendre. Éden brise soudain mes pensées :

-Avant d'aller te coucher j'aimerais que tu viennes avec moi. Il faut que je vérifie quelque chose.

-D'accord.

De ça part je ne m'attends pas à un truc aussi douteux qu'avec le président donc ça devrait aller. Ce pendant tout le long du chemin jusqu'à sa chambre je ne peux m'empêcher de me demander ce qu'il veut vérifier,  surtout en ma présence.

Même si je sais qu'il ne tentera rien,  mon instinct de survie me fait penser à toutes éventualités. Toutes les options me passent par le tête :

-Il pourrait m'agresser : ça m'étonnerait.
-Tenter un rapprochement : ça ne m'a vraiment pas l'air d'être son style, et si il tente je vais lui en coller deux bonnes.
-Et il peut effectivement vérifier quelque chose : je ne sais pas ce que ça peut être.