Chapitre 20 : Bain de foule

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Heyyyyyy ! Désolé de cet affreux retard ! Je vous avoue même que le chapitre était prêt hier et que j'ai tenté de le publier mais résultat : ça n'a pas fonctionné et en plus de cela la moitié s'est supprimée ! Super ! Je viens donc de réécrire toute la fin en espérant ne rien avoir oublié et surtout en espérant que ça vous plaira !  Je suis désolé d'avance pour les fautes d'orthographes, je n'ai pas eu le temps de corriger ce chapitre ce soir puisque, bien évidement, j'ai du le recommencer ! Enfin bref, bonne lecture, j'attends vos avis ! Bisous ! :) tita

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Précédemment :

PDV Éden

Un rire rauque sort de ma gorge, et je la vois relever la tête, étonnée et curieuse. Ses yeux me fixent, légèrement plissés. Je vois qu'elle se retient pour ne pas rire à son tour mais ne fais aucun commentaire. Je continu plutôt :

-Ce n'est pas de ta faute. Miles ne parle jamais, sauf à moi.

Elle hausse les sourcils avec amusement, je fronce légèrement les miens : c'est la première fois que je la vois avec cette expression.

-Oh je vois ! Monsieur est le seul à détenir un tel privilège.

Je suis totalement sur le cul, je m'attendais à tout, sauf à discuter aussi sereinement avec elle ce soir.  Me prenant au jeu, je lui réponds :

-C'est exactement ça, je me réserve ce privilège, comme tu dis.

Puis je prends un visage arrogant en bombant le torse.

Son éclat de rire cristallin et soudain me fait vaciller.  J'observe son visage illuminé avec admiration, le rire lui va tellement mieux que la haine. Je ne l'avais jamais vu aussi à l'aise, et je me sens fier d'en être la cause. J'en suis même heureux, si heureux que mon cœur s'emballe. Je ne peux même pas m'empêcher de rire, en cœur avec elle, non pas parce que je trouve la situation drôle, mais parce que je suis heureux, en cet instant.

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PDV Calypso 

Le corps lourd et le pas trainant je me dirige vers la maison. Je suis en surchauffe, je crois que je ne me suis jamais autant donnée qu'aujourd'hui. Le regard rivé sur mes pieds, le souffle encore saccadé je pense à une douche bien chaude. La sueur moite qui recouvre mon corps me fait frissonner, je donnerais tout pour rejoindre mon lit en claquant des doigts.

Je passe la porte d'entrée et enlève mes chaussures avant de monter les escaliers à petits pas. Puis je me dépêche de choisir un pyjama pour la nuit avant de m'enfermer dans la salle de bain.

L'eau chaude détend mes muscles et mon esprit tous deux épuisés. Les vrais douches ont été une des chose qui m'ont le plus manqué lors de ces longues années passées en cage.

Je me sèche et m'habille rapidement. La brosse à dents dans la bouche je me détaille dans le miroir :  mon apparence me déplait toujours autant, je suis toujours aussi fine, même si les creux de maigreur ont été remplacés par de petits muscles secs. Mes cheveux sont toujours aussi chaotiques, encadrants mon visage pâle décoré de fines cicatrices et de grands yeux soulignés de cernes noires. Je passe une main sur mon visage, je déteste les miroirs pour cette raison : l'image qui s'y reflète lorsque je me place devant.

Je me rince la bouche avec aigreur et sort de la salle de bain à pas lourds. Je m'arrête brièvement devant la fenêtre, observant les étoiles blanches parmi l'immensité du ciel noir. J'imagine ce que ça serait d'être avec elle, brillante, importante, en sécurité. Je me souviens que petite, je croyais que chaque personne qui mourrait rejoignait les étoiles, peut-être était-ce le cas ? Mais moi qui suis souillée par le sang, ce n'est surement pas ce qu'on me réserve. Mais la mort ne peut surement pas être pire que la vie.

Âme sœur née du malheurDonde viven las historias. Descúbrelo ahora