Chapitre 25 : orage et fantôme

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Hey ! Alors tout d'abord je suis désolé de mon énorme retard ! J'ai été freinée par une méchante grippe et par un championnat important mais je suis enfin de retour ! Et dans ce nouveau chapitre j'ai mélangé deux temps pour ne pas faire trop durer certains passages, donc je compte sur vous pour me dire si ça colle ! Ensuite je n'ai pas eu le temps de corriger ce chapitre donc je m'excuse d'avance pour les fautes ! Sur ce :  Bonne lecture ! ;) 

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La musique du média est à écouter pour ceux qui veulent lorsque vous verrez le signal vers la fin du chapitre
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      /!\ MUSIQUE  !
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Les poings serrés sur mes genoux j'écoute le juge commencer :

-Nous appelons donc les accusés à la barre.

Le premier à se lever et à se présenter au juge fut Devis Nob. Il plaida coupable pour le trafique de drogue et livra des éléments que même nous n'avions pas. Il reconnu mériter de la prison pour cette faute commise mais finit par réfuter, la voix sure :

-Je suis un criminel et je mérite une peine de prison. Mais en aucun cas je ne mérite la peine de mort. J'ai sali l'image de ma Maison et je dois en être bannis mais je ne veux pas mourir. Je n'ai pas commis de délit qui mérite qu'on m'exécute.  Ce serait céder à une injustice. Moi et les autres accusés plaidons coupables pour la première accusation mais réfutons la deuxième.

Les cinq accusés tinrent le même discours : la mort ne devait en aucun cas être la clef de ce procès. Sur les cinq seul Devis parvint à garder un semblant d'assurance. Les autres, le dos courbé et le regard résigné s'adressait à l'assistance avec supplication, la voix tremblante. L'un d'eux fondit même en larme, pour le bon plaisir des photographes. Les dents serrées j'étais assise là à attendre mon tour de parole pour leur cracher ce qui me brûlait la langue.

Je faillis exploser lorsque Misa Callaut se leva et s'avança avec supériorité jusqu'à la barre.

Cette femme hautaine représentait tout ce que je détestais. Sous ses airs candides se cachait une vrai vipère, le genre de femme à croire que si on veut arriver quelque part il faut user de tous les moyens, même les plus ignobles.

Elle prit sa voix la plus pure et convaincante pour clamer avec ferveur :

-La Communauté Sirène n'a rien de commun avec vos communautés respectives. Une Sirène se doit de tout faire pour servir sa maison et les siens. Les cinq accusés ont trahis la confiance de toute leur espèce. Nos lois m'autorisent à disposer de leur vie comme bon me semble. Je vous réclame donc leur exécution pour avoir trahi leur propre nature. Je m'abaisse à devoir vous demander cette autorisation car ce crime est pour notre espèce le pire qui puisse être commis. Et...

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Une rage incontrôlable brûle dans ma cage thoracique en cet instant. Je n'ai plus qu'une envie, tuer cette ignorante. Depuis quand un être peut-il disposer de la vie de l'autre à sa guise ? C'est stupide et injuste. Cette vision de la vie a déjà coûté beaucoup de vie lors de la  Grande Guerre.

-Nous appelons l'Inquisitrice Garou Calypso Low à la barre.

Je relève brusquement la tête en entendant mon nom. La reine est retournée à sa place et s'est à mon tour de me lever. Perdu dans mes pensées j'ai raté la fin de son blabla. Tous les regards son fixés sur moi. Je sens les regards des mes neufs compagnons me pousser à me lever et celui d'Éden m'insuffler  du courage. J'inspire un grand coup et me lève avant de m'avancer d'une démarche ferme jusqu'à la barre.

Mon regard vogue d'un coté à l'autre avant de s'arrêter sur les Généraux.

-Nous vous écoutons.

Âme sœur née du malheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant