thank you - hs. (I)

34.

Toutes les bonnes choses ont une fin, malheureusement. Mes deux semaines de vacances se sont terminées aujourd'hui, j'ai reprit le travail.
La fin de semaine à Los Angeles était tout simplement géniale. Nous avons revu Judy et Will plusieurs fois et Harry m'a amené dans différents endroits tous aussi magnifiques les uns que les autres.

Je ne sais pas comment le remercier pour tout ce qu'il a fait. J'ai longtemps réfléchi. À vrai dire, je ne fais que ça; chaque minute, chaque seconde. Mon esprit essaie désespérément de trouver quelque chose. Je pense que je devrais laisser le temps se faire. C'est souvent quand on arrête de chercher et qu'on s'y attend le moins que ça nous tombe dessus.

Mon téléphone sonne. Le prénom de Judy s'affiche et je décroche, après avoir appuyé sur le bouton Bluetooth.

"Allô?"

"Bonsoir Rose ! Comment vas-tu?" elle semble toute excitée.

Je fronce les sourcils tout en tournant dans une petit rue pour atteindre le quartier où est mon immeuble.

"Je vais bien mais... il n'est pas tard chez vous?" demandais-je en regardant rapidement l'heure. Il doit, au moins, être trois heures du matin à Los Angeles.

"Nous sommes à Londres."

Je manque de lâcher le volant.

"Quoi?"

"C'était censé être une surprise mais je n'en pouvais plus d'attendre sachant que nous avons quelque chose de très important à te dire."

Oh mon dieu.
Je déteste quand elle me dit ça.

"Dites-moi?"

"Oh non, pas au téléphone," elle lâche un rire tandis que je grimace, "quand est-ce que tu es libre cette semaine?"

"Ce week-end, et... jeudi après-midi," répondis-je avant de me rendre compte que demain, c'est jeudi, "enfin demain."

"Parfait alors. Venez pour le dîner."

"Venez?" répétais-je, confuse.

"Harry vient aussi, je suppose?"

Oh. Je n'en sais rien Judy, je ne lui en ai pas encore parlé et je ne sais pas si il acceptera ou si il aura quelque chose de prévu.

"Il faut que je lui en parle, je te tiens au courant," je réponds rapidement, quand je freine et arrête la voiture, une fois sur le parking devant mon immeuble, "à demain alors."

"À demain Rose, fais attention à toi."

Elle raccroche aussitôt.

J'attrape mon sac et ma veste en cuir que j'enfile en vitesse. Je cours presque jusque dans l'immeuble. Je ne prends pas l'ascenseur étant donné qu'il met toujours des heures avant de venir. Et puis ça me dégourdit les jambes parce que je n'ai presque pas bougée aujourd'hui; je suis restée derrière comptoir presque toute la journée.

Quand je pose ma main sur la poignée de mon appartement, la porte s'ouvre, étant déverrouillée. Je fronce les sourcils à l'entente de voix dans le salon.
J'ouvre complètement la porte, et un soupire de soulagement s'échappe de mes lèvres quand je reconnais des cheveux longs bouclés par-dessus le canapé.

Il se lève presque automatiquement quand je referme la porte derrière-moi.

"Tu es là depuis longtemps?" lui demandais-je tandis qu'il arrive à mon niveau. Il secoue la tête.

"À peine dix minutes."

J'enlève ma veste en la posant sur le porte-manteau. Il passe sa main dans ses longs cheveux et me sourit doucement.