Backfire (Niall Horan) French version

Chapitre 11 : Le jour de Zayn

Je ne savais pas si j'étais en train de dormir, ou entre les deux. Surement la dernière option. J'entendais des voix et des murmures à propos de moi. J'écoutais les voix, et les reconnus une à une.

"As t'elle dormit ici toute la nuit ?" Ça c'était Belle, je pouvais entendre clairement son inquiétude.

"Je ne comprends pas. Quand je me suis endormis, elle était avec moi--" et ça c'était Niall qui se tût immédiatement quand il réalisait ce qu'il venait de dire. J'entendis des gens haleter.

"Pardon ?" Cet accent appartenait à Zayn.

"Hé ! Regarder, c'est le livre que je lui ai recommandé. Peut-être qu'elle était en train de le lire et c'est endormie." proposa Phebs et j'entendis les murmures peu convaincus des autres.

"Je ne pense pas. Y'a son marque page, et clairement il n'est même pas à la moitié du livre." Belle encore une fois.

Quand je sentis la douleur m'attaquer, je savais que je ne dormirais plus, que mes amis soient là, à le regarder. Les souvenirs de la veille, me revenaient en rampant, la réalisation que j'eu la nuit dernière, le petit baiser que j'ai volé à Niall. Ce n'était plus juste une douleur physique maintenant, ma poitrine était extrêmement douloureuse.

"C'est parce que j'ai fini le livre hier soir" répondis-je tournant dans une position fœtal et ouvrant mes yeux pour voir mes amis me regarder avec inquiétude. "De l'aide?" murmurais-je en soupirant doucement. J'avais besoin de mes médicaments, genre maintenant. Niall se précipita prêt de moi, mettant ses bras autour de moi. Je savais que j'aurais dû le repousser, j'avais besoin de distance pour l'oublier et arrêter de souffrir, mais j'avais mal et j'avais besoin de confort et il me donnait exactement ce dont j'avais besoin.

"As-tu besoin de tes médicaments, amour ?" demanda t'il sur un ton doux et j'hochais la tête attrapant son t-shirt quand une nouvelle vague de douleur me submergeais. "Chuuu, Belle revient avec" promit-il, me tapotant le dos doucement et m'embrassant sur le front. Mon cœur battait plus fort, et encore plus rapidement quand ses lèvres touchèrent ma peau. Je voulais rester comme ça pour toujours, mais je savais que ce serais mieux, de mettre de la distance entre nous.

Je regardais ailleurs et mes yeux rencontrèrent ceux de Zayn. Ses yeux étaient remplis d'inquiétude mais il y avait autre chose, quelque chose d'acerbe dont je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus.  "Veux-tu rester avec moi aujourd'hui ?" lui demandais-je. Je devinais la surprise se dessiner sur ses traits, tandis que Niall devenait tendu à côté de moi. Je sentais aussi les yeux de mes amies sur moi, se demandant pourquoi je lui demandais quelque chose comme çà alors que Niall me tenait dans ses bras. "Je te veux comme ours en peluche aujourd'hui ! Aujourd'hui c'est le jour de Zayn !" expliquais-je, jouant le bonheur. J'aurais adoré rester avec Niall encore, mais je ne pouvais pas le faire si je voulais sauver mon cœur. "Et demain ce sera le jour d'Harry !" ajoutais je regardant le bouclé et cela sembla les mettre à l'aise, comprenant mon plan. J'ai même senti Niall se détendre.

"Pourquoi Harry d'abord ?" demanda Louis indigné. "Je suis ton mari et tu préfères toujours les autres au lieu de moi. C'est pas juste."

"Parce qu’Eleanor arrive demain, pas vrai ? Tu préfères rester avec moi plutôt que de sortir avec ta petite amie ?"

"Bon point. Demain sera le jour d'Harry, alors !" Il accepta joyeusement et je gloussais toujours avec la douleur. Heureusement, Belle revint avec mes médicaments et un verre d'eau. Niall ne me laissa pas partir et je me laissais apprécier cet instant juste pour un petit moment parce que mon plan était de ne plus jamais agir comme ça avec lui de nouveau. Juste amis, rien d'autre.

Je restais dans les bras de Niall jusqu'à ce que mes médicaments fassent effet. Je devais fuir avant que mon état me fasse faire quelques choses de stupide. J'étendis le bras vers Zayn et il se rapprocha prenant ma main et me dirigeant vers sa poitrine. Je ne voulais pas voir Niall, j'enfouis donc ma tête dans le torse de Zayn et le laissa me réconforter, parce que la distance entre l'Irlandais et moi me faisais déjà mal et qu'il n'existait aucun médicaments pour ce genre de douleur.