Chapitre 9 : Lecture déconseillée au moins de 18 ans.

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Je suis perdu, ce baiser, ses lèvres si douce, ses yeux d'or. J'ai fait appel à toute ma volonté pour quitter ses bras. Elle est si parfaite, j'étais bien. Mais si je m'attache trop, je la perdrais comme j'ai perdu Beth . . . et je refuse de perdre Luce. Elle, je ne peux pas.

Quand je lève les yeux et que je croise son regard doré. Je ne vois que de la tristesse. Elle me parle avec douceur et un ton enjoué mais ce n'est pas ce qu'elle ressent. Voir cette tristesse dans son regard me vrille les tripes. Pendant qu'elle met la table et s'installe, j'apporte ce que j'ai cuisiné. Elle fait la conversation mais ses yeux me disent tout autre chose.

Mais ce qui me rend dingue, c'est qu'elle puisse encore l'aimer alors qu'il l'a abandonnée. Elle a failli lâcher prise à cause de lui. Et rien que pour cela, je pourrai le buter ce mec.

_ Daryl, . . . tu m'entends, réveilles toi . . . dit – elle en me regardant la tête penchée sur le côté.

_ Désolé, je cogitais, . . . lui donnais – je pour seule réponse.

_ Je vois ça . . . donne moi ton assiette que je puisse faire la vaisselle, me répond – t – elle avec un sourire.

_ Ouais . . . je vais faire un tour, annonçais – je mal à l'aise.

_ OK, fais attention, . . . s'il te plaît, me dit – elle en retournant à sa vaisselle.

Au bout d'une heure à essayer de me calmer, je me décide à aller me coucher. Je ne pensais pas m'endormir si vite. Je vois sans cesse le visage de Luce, elle me demande de l'aide, elle est encerclée. Je regarde mais je n'ai pas mon arbalète. J'ai beau courir le plus vite possible, elle s'éloigne. Son visage est crispé par la terreur quand le premier rôdeur la mord, puis un second et un troisième. Je ne peux rien faire et elle se fait dévorer devant mes yeux. Je hurle, je leur hurle de ne pas la toucher. Je ne veux pas qu'ils posent leur mains sur elle. Je hurle à m'en casser la voix . . . Puis je sens qu'on me secoue.

_ Non lâcher là, bande de merde, vous l'avez tué, dis – je en pleurant.

_ Daryl . . . Daryl . . . réveilles toi bordel, . . .

J'entends sa voix et finis par ouvrir les yeux. Je respire bruyamment et me rends compte que je suis dans la cabane avec elle à l'abri . . . putain, elle est vivante, c'est tout ce qui compte. Son regard est rempli d'inquiétude.

_ Daryl, tout va bien, on est dans la cabane en sécurité, je suis là, dit – elle en enlevant quelques mèches de cheveux de mon front humide.

_ T'es vivante, articulais – je en posant ma main sur sa joue pour vérifier qu'elle est bien vivante et réelle.

_ Je suis là, Daryl, tout va bien, . . . je vais bien, me rassure – t – elle avec un vrai sourire celui qui m'oblige à sourire.

Quand elle me sourit, j'envoie tout balader. Mes doutes, mes craintes, mes angoisses. Je la veux. Je ne veux plus me poser de questions. Je prends son visage entre mes mains et l'embrasse avidement comme si ma vie en dépendait. C'est le cas d'ailleurs. J'ai besoin d'elle, de la sentir, de la toucher.

Quand Daryl m'embrasse, je ne veux que lui. Son baiser est désespéré. Il a besoin de moi autant que j'ai besoin de lui. Je m'assois à califourchon sur lui sans jamais rompre ce baiser. J'approfondis notre baiser et à ma plus joie il y répond. Quand je passe mes mains dans ses cheveux pour le garder près de moi, il grogne. Ce grognement sensuel affole mes sens et mon bassin ondule doucement sur le sien. Je sens son désir pour moi. Daryl rompt alors notre étreinte, me lassant pantelante.

_ T'es sûre, me demande – t – il d'une voix rauque rempli de désir.

Pour toute réponse, j'enlève mon tee – shirt puis le sien. Il m'observe le regard rempli de désir. Jamais un homme ne m'avait regardé comme lui. Je plaque à nouveau mes lèvres sur les siennes. Il resserre alors son étreinte. Ses mains remontent dans mon dos, laissant une traînée de frissons là où elles se sont posées, pour remonter jusqu'à mes seins. Ces caresses me rendent littéralement dingue de lui. Au moment où il quitte mes lèvres pour effleurer mes seins des siennes. Je ne peux retenir mes gémissements. Mes mains se balades sur son torse viril. Quand il m'allonge et que ses lèvres quittent mes seins pour parcourir le reste de mon corps. Je fonds littéralement, je n'ai jamais autant désiré un homme de toute ma vie.

Quand je l'entends gémir sous mes caresses, j'ai l'impression d'exploser en mille morceaux. Ses mains sur mon corps me font trembler et frissonner de désir pour elle. J'enlève les derniers remparts de tissu qu'ils nous restent. À chaque fois qu'elle gémit mon prénom, je deviens un peu plus dingue d'elle. Au moment où je pénètre au cœur de son intimité, on ne se quitte pas des yeux. Je n'ai jamais ressenti ça pour aucune femme. À chaque coup de rein, j'ai l'impression de perdre pieds. Je ne cesse de l'embrasser. À chaque fois qu'elle tire sur mes cheveux, je ne peux réprimer un grognement. Au moment où le plaisir nous submerge, je ne peux m'empêcher de murmurer son prénom et elle le mien. Je n'avais jamais fait l'amour à une femme comme ça. Ça n'avait jamais été comme ça. En fait, je n'avais jamais fait l'amour. Les autres ne représentaient rien. Elle, elle est tout.

Je reprends doucement mon souffle et me cale contre son torse pendant qu'une de ses mains joues avec mes boucles. C'était tellement intense, jamais un homme ne m'avait possédée comme lui. Nous ne faisions qu'un et j'ai adoré être à lui. On reste sans bouger quelques minutes avant que je prenne la parole.

_ Ça va mieux ? Demandais – je doucement.

_ Ouais et toi, dit – il en caressant mon dos avec douceur.

_ J'avoue que si à chaque fois que tu fais un cauchemar, on finit par faire l'amour, je suis preneuse, lui répondis – je avec un grand sourire.

_ Très drôle, me dit – il tout en continuant ses caresses.

Je vois que ma blague tombe à l'eau, je me redresse sur un coude et plante mes yeux d'or dans le bleu océan des siens .

_ Daryl, tu veux en parler ? Demandais – je sérieusement. Cele te ferait du bien, non ?

_ Non, tu vas bien c'est le plus important, me répond – t – il en serrant un peu plus contre lui.

_ Je n'ai pas l'intention de partir ou te laisser. Suis - je bien clair Daryl.

Pour toute réponse, il se penche vers moi avec un regard sombre rempli de désir et m'embrasse tendrement tout en me possédant une seconde fois. Plus lentement, plus tendrement, plus délicatement. Daryl est vraiment un homme surprenant auquel je m'attache un peu plus à chaque seconde qui passe. Nous finissons par nous endormir dans les bras l'un de l'autre.

The Walking Dead Luce ReedWhere stories live. Discover now