Chapitre 17 : Lecture déconseillée au moins de 18 ans.

2.6K 122 8
                                    

Putain . . . j'arrive pas à réfléchir, tout tourne à toute vitesse dans ma tête. Mais elle est là . . . elle a un gosse . . . mon gosse . . . je suis perdu, je ne sais pas si je veux être père ou non. Enfin là, il est un peu tard pour y penser, car la petite est bien là.

J'ai entendu tout ce qu'elle m'a dit . . . et j'ai mal . . . ça me torture qu'elle est endurée tout ça toute seule, la grossesse, l'accouchement. Elle a du penser que je l'abandonnais comme lui. Et ça cela me retourne le cœur. J'arrive pas à la regarder tant je me sens minable par rapport à tout ça. Pourquoi ? Comment voudrait – elle encore de moi ? Et pourtant . . . elle est là . . . mais moi j'arrive pas à me pardonner de ne pas avoir était présent pour elle quand il le fallait . . . quand elle en avait besoin. En fait, je me dis que je ne vaux pas mieux que son ex.

Je relève les yeux pour affronter son regard, m'excuser, . . . tout ce que je vois c'est elle, . . . le visage ravagé par les larmes, des larmes causées par moi. Je refuse qu'elle pleure à cause de moi.

Je parcours les quelques mètres qui me séparent d'elle. Je la serre contre moi, ses mains m'agrippent sauvagement. Son odeur, ses cheveux, ses yeux, sa peau tout chez elle m'a manqué.

_ Je suis si désolé, Luce, . . . si tu savais comme je m'en veux, . . . je suis revenu, je suis allé à la cabane, . . . à la rivière mais . . . je ne te trouvais nulle part, dis – je en pleurs à mon tour. J'ai cru crevé de ne pas te trouver. Je suis devenu à moitié dingue.

_ Je sais Daryl, je sais que tu ne m'as pas abandonnée, saisissant ses craintes par rapport à mon ex – mari . . . mais on s'est retrouvé et . . . on a une adorable petite fille, terminais – je doucement, ne sachant toujours pas où il en est par rapport à elle.

Je hoche la tête, puis je relève son visage et l'embrasse avec douceur. Je veux la redécouvrir. Ses sensations m'ont tant manquées. La douceur de ses lèvres, de ses baisers, la chaleur de son corps contre le mien. Mon corps s'embrase à son touché. Je la veux, j'ai besoin d'elle, . . . un besoin vital comme respirer. Mes mains parcourent sa peau, et ses gémissements me rendent encore plus dingue si c'est possible . . .

Sous ces baisers, je fonds comme neige au soleil. J'enroule mes jambes autours de ses hanches et il me porte jusqu'au canapé, où il m'assoit à califourchon sur lui. Il m'enlève mon tee – shirt, m'embrassant comme s'il découvrait mon corps pour la première fois. Je reprends son visage entre mes mains et lui dis avant de fondre sur ses lèvres « Tu m'as tellement manqué Daryl ».

Il capture mes lèvres avec passion. Alors que nos langues se mélangent sensuellement, je lui enlève sa veste et sa chemise. Au moment où je déboutonne son pantalon, je l'entend grogner contre mes lèvres « On devrait peut être faire gaffe ». Comprenant où il veut en venir, je me lève et vais chercher des préservatifs dans la table de chevet de Jésus. Quand je reviens vers lui, Daryl arque un sourcil.

_ Tu diras merci à Jésus tout à l'heure, dis – je avec un sourire coquin.

Je n'ai pas le temps d'arriver que Daryl me tire contre lui. Je continue de l'embrasser tout en déroulant le préservatif sur son membre gonflé de désir, alors qu'il grogne contre mes lèvres. Daryl me saisit par les hanches et m'assoit sur lui à califourchon me pénétrant par la même occasion. À ce geste, je ne peux m'empêcher de gémir bruyamment. Mon bassin se met à onduler instinctivement. Mon dieu tout chez lui m'avait atrocement manqué. Quand il quitte mes lèvres pour mordiller la pointe de mes seins, je me mords la lèvre jusqu'au sang pour ne pas crier. Je lui tire les cheveux et je sens que ce geste le rend complètement dingue. J'accélère inconsciemment le mouvement de mes hanches. Suite à mon changement de rythme, je sens Daryl grogner contre mes seins et resserrer sa prise sur mes hanches. Nos souffles sont de plus en plus saccadés, l'un comme l'autre sommes prêts à basculer tant ce moment est intense. Quand le plaisir arrive à son paroxysme, Daryl plante son regard dans le mien et me dit les yeux sombres.

_ Rentrez avec moi.

Au bord de l'explosion, je ne peux que répondre « D'accord » quand les vagues de plaisir déferlent dans tout mon être avant de m'effondrer contre lui.

Je la serre contre moi savourant cet instant. Elle rentre avec moi c'est tout ce qui compte là, maintenant. Je souris bêtement en lui caressant les cheveux. Ce simple geste me comble de bonheur. Je pourrais rester là pendant des heures. Quand Luce m'embrasse dans le cou et me mordille le lobe de l'oreille, je ne peux m'empêcher de grogner. Je dois faire appel à tout mon self – control pour ne pas l'allonger sur ce canapé et lui refaire l'amour.

_ Putain . . . Luce arrête, où on ne sortira jamais d'ici, grognais – je en la regardant droit dans les yeux.

_ OK, . . . répond – t – elle un peu déçue.

_ Bon va falloir y aller, dis – je en me rhabillant à contre cœur. Je vois qu'elle veut me dire quelque chose mais qu'elle n'ose pas, je lui fais un signe de tête pour l'encourager à parler.

_ Daryl . . . c'est moi . . . ou . . .

_ Les autres ne me connaissent comme toi. Je ne suis avec personne comme avec toi, . . . continuais – je à sa place.

_ Ils n'ont pas l'habitude que tu sois proche de quelqu'un, et si je comprends bien les démonstrations d'affection en public c'est pas ton truc . . . et bien on gardera une certaine distance, poursuit – elle un peu triste.

_ Oui . . . non je sais pas Luce, c'est nouveau pour moi, finit – il en rongeant un ongle.

Je vois bien qu'il est mal à l'aise. On n'est plus dans la cabane, cette époque est révolue.

_ Écoute, la petite et moi, on rentre avec toi et ensuite on avise, propose – t – elle toujours aussi parfaite.

Qu'avais – je fait pour avoir une femme aussi géniale qui tenait à moi et qui m'avait donné une petite fille. Je savais plus où j'en étais.

_ OK, répondis – je avec un sourire.

Je vérifie que je n'ai rien oublié dans la bungalow pendant que Daryl commence à charger nos affaires. Je jette un dernier regard sur cet endroit qui a été mon refuge, qui a vu la naissance de notre fille. Je suis interrompue dans mes pensées par deux bras puissants qui enserrent ma taille.

_ Ça va ? Me demande – t – il. Je retrouve l'homme que j'ai connu dans la cabane.

_ Oui . . . maintenant ça va, dis – je en me retournant pour le regarder dans les yeux.

Avant de sortir, Daryl m'embrasse tendrement en caressant mes cheveux.

_ Allons chercher la petite et rentrons chez nous, me dit – il avec un sourire.

The Walking Dead Luce ReedWhere stories live. Discover now