Chapitre 20

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Quand je rejoins Rick à l'église dans la salle de derrière. Ils sont déjà tous là sauf Carol qui est restée à la maison. Rick me fait signe de m'installer et il commence.

_ Bien comme vous le savez les réserves de nourriture de la ville sont au plus bas. Mais une nouvelle communauté la Colline nous a proposé deux semaines de nourriture et se propose de fournir des provisions pour les mois à venir . . .

_ Que faudra – t – il faire Rick, en échange, le coupe Morgan, il y a toujours une contre partie à tant de générosité, tu le sais, . . .

_ C'est vrai, Morgan, il y a bien une contre partie. Nos nouveaux amis sont de bons éleveurs et agriculteurs mais un groupe qui se fait appeler les sauveurs les menace. Ceux qui habitent la Colline sont avant tout des fermiers. Ils ne savent pas se battre . . . mais nous oui . . . Il marque une courte pause et reprend. Si on élimine les sauveurs du tableau, nous aurons de la nourriture sans plus nous soucier de rien et ce groupe, les sauveurs, ne tentera rien contre notre groupe. Bien maintenant, je voudrais savoir qui est volontaire pour mener cette mission à bien.

_ J'en suis, dis – je, je ferai n'importe quoi pour les protéger. Je veux les savoir en sécurité et à l'abri de la faim.

_ Merci Daryl, me répond mon ami avec un signe de tête.

Je suis rapidement suivi par Glenn, Maggie, Michonne, Rosita, Abraham, Tara, Sacha, Keith et d'autres membres de la communauté d'Alexandria.

_ Bien, reprend Rick, toujours aussi calmement, passons au vote.

Le vote pour éliminer les sauveurs du paysage se fait à la majorité. Quelques irréductibles comme Morgan pensent toujours qu'à notre époque, on peut encore dialoguer, . . . ce qui est faux. À la fin de la réunion, Rick me fait signe de rester, pour parler de l'attaque probablement. Il s'approche de moi et commence mal à l'aise.

_ Daryl . . . Luce . . . tu . . . tu la connais bien, se risque – t – il.

_ Pourquoi ? Demandais – je cette fois sur la défensive ne voyant pas où mon ami voulait en venir mais n'aimant pas la tournure que prenait la conversation.

_ Daryl, . . . on la ramène chez nous . . . et on ne connaît rien d'elle . . . et pour le bébé, tu es s. . .

_ Tu vas trop loin Rick, dis – je en serrant les poings au point de faire blanchir les jointures de mes doigts.

_ Daryl, reprend toujours avec calme Rick, combien de temps as – tu vécu avec elle, et que sais – tu . . .

C'en est trop, comment peut – il remettre en cause tout ce que nous avons vécu tous les deux. Mon poing part pour s'écraser en plein dans le visage de mon frère d'armes. Le second part tout aussi vite. Ses paroles sont intolérables pour moi. Rick répond à mes coups. Glenn et Morgan doivent s'y mettre à deux pour nous séparer.

_ Rick, plus jamais tu parles comme ça de ma femme, c'est compris . . . et c'est valable pour tout le monde, vociférais – je à l'assemblée entière. Je tourne les talons et rentre à la maison sur les nerfs.

Je suis réveillée en sursaut par la porte de notre chambre qui s'ouvre bruyamment. Quand je vois son visage, je me dis que l'autre en face ne doit pas être joli à voir.

_ Daryl, qu'est – ce . . ., je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il me tire contre lui et me maintient serré dans ses bras, son nez plongé dans mes cheveux.

Je le réconforte en lui murmurant que tout va bien, que Beth et moi sommes là en sécurité, tout en lui caressant le dos.

_ Tu veux bien m'expliquer demandais – je doucement pour l'inciter à se confier.

_ C'est Rick, on s'est pris la tête par rapport à toi, lâche – t – il mal à l'aise en se rongeant un ongle.

_ À cause de moi, repris – je étonnée.

_ Par rapport à ta loyauté, la petite . . . nous, dit – il tristement.

_ OK, tu restes là, je vais chercher de quoi te soigner, dis – je en l'embrassant tendrement avant de sortir.

Avant de descendre, je vais chercher notre fille et entre dans la cuisine, où Rick se fait soigner par Carol, qui en profite pour le remettre en place par rapport à son attitude vis à vis de Daryl et moi. À mon arrivée, tout le monde se fige ne sachant pas ce qui va se passer. Je m'approche de Rick avec détermination.

_ Je ne veux pas savoir les conneries que tu as pu dire à Daryl, mais si tu veux savoir quelque chose me concernant, et bien tu me demande. Deuxièmement, je ferai n'importe quoi pour lui, avec Beth il est la personne qui compte le plus au monde pour moi. Et enfin troisièmement, regarde bien les yeux de ma fille, je crois que tes doutes sur la paternité de ma fille seront vite résolus.

Comme si elle le savait, Beth ouvre de grands yeux et regarde Rick avant de babiller joyeusement. La tête que fait Rick vaut tout l'or du monde quand il regarde les pupilles de notre fille. Il est là, bouche ouverte comme un idiot. Tout cela accentuer par un taquet de Carol.

_ Je suis désolé, sont les seuls mots que Rick arrive à prononcer tant il se sent idiot.

_ Pas de problème, mais écoute moi bien Rick, . . . fait encore une fois du mal à mon homme et je te tue. On ne touche pas à ma famille, dis – je d'une voix qui en impose.

_ Message reçu Luce, . . . occupe toi bien de lui et . . . j'aimerais qu'on discute de la Colline, si tu es d'accord bien sûr, demande – t – il avec un air désolé.

_ Pas de souci, je serais ravie de t'aider, Maggie tu pourrais donner le biberon à Beth, j'ai tiré mon lait tout à l'heure. Maggie acquiesce en prenant la petite dans ses bras.

_ Merci me dit Rick avec sincérité.

_ De rien, dis – je en quittant la pièce pour remonter, j'entends alors la voix de stentor d'Abraham « et bien, notre chasseur a trouvé sa digne moitié. La petite va avoir un sacré tempérament avec des parents comme eux » se marre – t – il.

The Walking Dead Luce ReedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant