The Walking Dead Luce Reed

Chapitre 19

Une fois le camping car garé dans l'enceinte de la ville, Rick me réveille en me demandant d'installer Luce dans la maison, puis de le rejoindre à la nuit tombée à l'église pour la réunion concernant l'accord passé avec la Colline.

Je lui caresse tendrement les cheveux pour la

réveiller en douceur. Ce simple geste me remplit le cœur de bonheur. Elle s'étire lentement, tourne la tête, plonge ses yeux dans les miens. Je m'avance avec lenteur vers ses lèvres et y dépose un doux baiser. Elle me sourit.

_ On est arrivé à Alexandria, lui chuchotais – je

_ . . .

_ Je vais te montrer notre chambre, et ensuite . . . , continuais – je en baissant la tête, désolé de la laisser seule à peine arrivée.

_ Oui, ne t'inquiète pas, montre moi la chambre et fais ce que tu as à faire, je vais me débrouiller, me répond – t – elle, en posant sa main sur ma joue.

Mes yeux se perdent à nouveau dans ce regard d'or qui m'a tend manqué. Je reviens à la réalité, quand Maggie claque la porte du camping car en descendant.

_ Je vais chercher la petite à l'arrière.

Je les emmène, elle et la petite, jusqu'à notre chambre à l'intérieur. Luce regarde partout avec un sourire. C'est clair, ça n'a rien à voir avec le bungalow et encore moins avec la cabane.

Quand on passe devant Carol dans la cuisine, elle ouvre des yeux grands comme des soucoupes. Elle ne demande rien comprenant que ce n'est pas le moment. Une fois arrivée dans la chambre, je dépose Beth sur le lit et lui fabrique une muraille de coussin pour qu'elle ne puisse pas tomber. Quand je me redresse après l'avoir embrassée, je croise le magnifique regard de sa mère.

_ Tu es un super papa, j'en étais sûre, dit – elle en enlaçant ma taille.

_ T'as été si courageuse, lui répondis – je en me noyant dans ses prunelles dorés. Puis la réalité me rappelle quand j'entends la porte d'entrée claquée.

_ Je dois aller voir Rick, finis – je par dire à regret.

_ Pas de problème, à tout à l'heure, me répond – t – elle calmement.

Je me dirige vers la porte puis je reviens en arrière et l'embrasse tendrement avant de quitter la pièce pour de bon.

Une fois Daryl parti, je me pince pour vérifier que tout est bien réel. Nos retrouvailles. Alexandria. C'est trop beau pour être vrai, tous les trois en vie et en sécurité dans l'enceinte de cette ville. La chambre est spacieuse et possède une salle de bain attenante. Il est clair que cette maison offre bien plus de confort que notre ancien bungalow ou que notre cabane.

Je range nos affaires dans la commode tout en gardant un œil sur Beth quand on frappe à la porte.

_ Oui, . . . entrez, dis – je prudemment.

_ Excuse moi de te déranger, on s'est croisée dans la cuisine, je suis Carol.

_ Oui, je sais Daryl m'a beaucoup parlé de vous quand nous étions dans la cabane, lui expliquais – je.

_ Je suis désolée . . . mais Daryl ne nous a pas parlé de toi, m'explique – t – elle en inclinant la tête puis elle reprend, mais vu son attitude quand nous l'avons retrouvé. Il tient énormément à toi, termine – t – elle avec sérieux.

_ Je sais comment il peut être, tout de même un peu déçue qu'il n'ait pas parlé de moi.

_ J'étais venue te dire que nous pouvions installer, . . .

_ Beth, dis – je

_ Oh, c'est magnifique, dit – elle en essuyant une larme au coin de son œil. On peut installer Beth avec Judith, la fille de Rick, dans la nurserie . . . si tu es d'accord bien sûre, termine – t – elle avec un sourire.

_ Où est – elle ? Demandais – je par politesse, je n'aimais pas être séparée de ma fille.

_ La nurserie est deux portes plus loin . . . on a des visiophones, comme cela tu peux toujours la voir, me répond – t – elle avec douceur.

Je prends Beth dans mes bras et fais signe à Carol que je la suis. La pièce est superbe. Elle a été aménagée avec des jeux et des jouets pour les petits. À la vue de cette pièce, un sourire se plaque sur mon visage.

_ Je peux te la laisser, je voudrais aller chercher son lit pour l'installer ici.

_ Oui pas de souci, se sera avec plaisir, me répond – t – elle en prenant Beth dans ses bras.

Quand je remonte et que j'installe le lit, je sens que Carol veut me demander quelque chose mais elle n'ose pas.

_ Tu veux me demander quelque chose Carol ?

_ Oui . . . non, enfin Beth a des yeux magnifiques, finit – elle par dire un peu gênée.

_ Oui, une parfaite combinaison des yeux de ses deux parents, lui expliquais – je en continuant le montage du lit.

_ Daryl est le . . .

_ Le père de Beth, oui terminais – je à sa place.

_ OK, finit – elle par dire, je comprends mieux les réactions de mon poussin quand il vous a perdu.

_ Il ne savait pas pour Beth et . . . moi non plus quand on a été séparé, . . . dis – je sans quitter les yeux du lit maintenant terminé.

_ C'est bien, . . . c'est bien que vous vous soyez retrouver, répète – t – elle une fois encore.

_ Ça y est, j'ai fini, on va pouvoir la coucher, je lui donnerai un bain plus tard.

_ Je . . . je peux la coucher me demande – t – elle timidement.

_ Oui bien entendue, dis – je pendant que je règle le visiophone.

J'embrasse ma fille avant de retourner dans notre chambre. Après avoir terminé de ranger, je m'accorde une courte sieste.