11/ Retour à la Maison.

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J'ai juste le temps de monter dans ma chambre pour prendre quelques affaires, qu'un klaxon résonne dans la rue. J'attrape mon sac et redescends à toute vitesse les escaliers, manquant de tomber dans les marches.

Le mari de ma mère, Frank, est affalé sur le canapé comme une putain de baleine échouée sur une plage. Il tourne la tête vers moi en m'entendant courir et me sourit.

- Tu es si pressée que ça de partir ? rit-il.

- Ouais, je réponds froidement.

Il glousse. Cet abruti n'a pas compris que je suis parfaitement sérieuse.

Bon sang, ce mec est complètement con !

Je ne pige même pas ce que ma mère lui trouve.

Il est tellement.. lui.

- A dimanche prochain ma chérie, s'exclame ma mère.

Je marmonne un « c'est ça » et claque la porte sans même les saluer. Je sors de la maison, pressée d'arriver chez-moi.

Adossé à la voiture, les bras croisés sur son torse, le visage de mon père s'illumine d'un grand sourire lorsqu'il me voit arriver comme une furie vers lui.

Ses cheveux noirs sont plus courts que la dernière fois que je l'ai vu, j'en déduis donc qu'il les a coupés.

Pas trop tôt !

J'ouvre la portière arrière de sa voiture, balance négligemment mon sac à dos sur la banquette, puis la claque brusquement, lui arrachant une grimace.

- Abîme pas ma bagnole, tu veux ? dit-il d'un air agacé mais amusé.

- Elle est limite plus cabossée que le cerveau de beau-papa.. mais genre vraiment limite, je marmonne pince-sans-rire.

La voiture de mon père est une Kia noire. Plein de rayures blanches sont présentes sur les portières, et des piafs ont chié sur le capot.

Je lui avais dit de prendre une bagnole blanche, mais il n'a pas voulu m'écouter.

Il aurait prit une voiture blanche, on n'aurait même pas vu les égratignures. Ni les merdes de volatiles.

Il sourit et me tend sa main, dans laquelle je m'empresse de taper. Nous montons dans la voiture, et je m'installe sur le siège passager tandis qu'il démarre la voiture.

- Alors, comment tu vas Championne ? me demande-t-il.

Je souris.

- Ça va, j'étais grave pressée de quitter cette baraque de merde.

- Surveille ton langage Heather. Ce n'est pas sain de parler ainsi, me reprend-il d'un ton faussement sérieux, imitant ma génitrice.

Je hausse les sourcils en sa direction. Il me jette un regard en biais. Trois secondes passent, puis..

HEATHER FAYCE [TERMINÉ]Where stories live. Discover now