Fireflies

_Chapitre 7_

Il était 9h30. J'attendais dans ma chambre d'hôpital, bêtement. Ma nuit s'était plutôt bien passée. Enfin j'avais stressé et j'avais mal au ventre à force mais je m'était endormi vers 2h du matin et j'avais pu me reposer un peu. Cela faisait 30 minutes que je récupérait mes affaires mais j'en avait très peu. J'avais quelques livres, du matériel de dessin et des habits mais tout avait brûlé. En repensant à mes dessins et à mon matériel que je cherissais mon coeur se serra. Encore quelque chose de perdu. Mes affaires se composaient donc de trois t-shirt, pantalons, calesson et quelques paires de chaussettes. Tout ça donnés par l'hôpital donc tout était blancs. Je trouvait ça bizarre de n'être qu'en blanc. J'avais juste un problème. Quand Jungkook m'avait sorti du feu j'était pieds nus. La, tout de suite je n'avais vraiment rien à mettre à mes pieds. Les crayons avec lesquels j'avais dessiné appartenaient à l'hôpital et je devait les laisser. Je pris donc mon sac en plastique avec mes quelques affaires et sorti de ma chambre. Je marchait doucement, étant trop faible pour aller plus vite. J'avais la tête qui tournait un peu mais je n'y fit pas attention. Les gens me regardaient un peu bizarrement. En même temps j'etait en chaussettes basses blanches et j'était entièrement habillé de blanc, dans des habits simple, sans vraiment de forme particulière. Tout m'allait trop grand. Le t-shirt faisait comme une robe et j'avais du retourner mon pantalon pour éviter qu'il traîne par terre. Je me dirigeais vers la sorti et signa à l'accueil. La dame m'avait fait un sourire triste et plein de compréhension. Elle avait l'air gentille. J'était devant les portes coulissantes de l'hôpital, je regardais l'heure sur la grande horloge et me rendit compte que j'était la 10 minutes en avance. Je décidais donc de m'assoir sur les fauteuils de l'accueil. A peine quelques minutes plus tard je vit Jungkook entrer dans l'hôpital, il ne me vit pas et s'avança vers la dame de l'accueil. Je me levait donc et m'avançait vers lui. Je lui attrapa la manche pour qu'il se retourne, ce qu'il fit.

J'était arrivé un peu à l'avance et m'était garer le plus proche possible de la sortie. Enfin comme tout le monde j'imagine. Je ferma ma voiture, un vieille Renaud pas trop cher. Malgré le fait qu'on soit le matin, la température était agréable. On était en mai et c'était le moment préféré de Jungkook, à la sortie de l'hiver, quand on revoie le soleil mais qu'il ne fait pas encore trop chaud, que la végétation renaît. Tout ça plaisait à Jungkook. Il rentra dans l'hôpital, totalement plongé dans ses pensées. Alors que je me dirigeais vers l'accueil une main retint sa manche. Je me retourna quelque peu surpris et je souris comme un idiot devant l'image qui se présentait à moi. Taehyung était là, légèrement rouge de gêne, tout en tenant la manche de mon pull. Ses habits entièrements blancs faisaient ressortir sa paleur et le faisait briller. Je sourit encore plus quand je remarqua que tout ces habits lui allaient beaucoup trop grands.
"-Bonjour! Tu attends depuis longtemps?
Il fit non de la tête je continua donc.
-À voiture est devant. Tu n'as que ça comme affaires?! Et bien au moins ça devait être rapide à ranger."
"Mais quel crétin je fait " pensais-je. Bien-sur qu'il a pas beaucoup d'affaires! Sa clinique a brûlé! Je repris donc la parole essayant de passer au dessus du malaise:
"- Aller vient on y va! Ah j'allais oublier, peux tu m'ecrire l'adresse de tes parents?"
Après ça je lui tendis mon téléphone qu'il pris délicatement dans ses grandes et fines mains. Il tapa pendant quelques secondes et me rendit mon téléphone sans me regarder sans le yeux. Awn trop choupi.
"- Bon il est temps d'y aller! Let's gooo!"
Oui j'essayais de mettre un peu de joie et d'énergie dans ma voie, c'est toujours mieux.

On était devant la voiture de Jungkook. C'était une vieille voiture comme 96% des jeunes ont. Et soudain un éclair d'intelligence traversa mon esprit, comme une prise de conscience. Mais qu'est ce que je foutait a monter dans la voiture d'un inconnu? J'était vraiment stupide. D'accord Jungkook m'avait sauvé d'un feu, ce qui était son métier d'ailleurs, d'accord il était gentil, doux et très beau ce n'est pas pour ça que c'est pas un psychopathe. Soudain, Jungkook me sorti de mes pensées alors que ça faisait bien une minute que je restait devant la porte de la voiture:
"-Hum Taehyung? Tu rentres?"
Oula, je vais pas lui dire non maintenant. Et puis vraiment, je pense que Jungkook est quelqu'un de bien. J'ai l'impression d'être un schizophrène à changer d'idée tout le temps. Aller rentre dans cette voiture. Je m'asseois donc et met ma ceinture. Jungkook demare et nous voici parti pour un trajet silencieux. En même temps je ne parle pas. Au bout de quelques minutes je commence à observer autour de moi et m'arrête finalement sur le visage de mon conducteur. Son profil est beau. Ses cheveux lui retombaient presque dans les yeux mais il semblait s'en ficher totalement. Mon coeur rata un battement quand il se tourna vers moi. Je rougis violement et regarda ailleurs comme si de rien n'était.

Alors que je me gare devant l'adresse que Taehyung m'avait donné je tourne la tête et prend en flagrant délit celui-ci entrain de m'observer. Quand il le voie il tourne subitement la tête en rougissant. Comme il ne semblait pas vouloir descendre je lui parla en rigolant:
"-Taehyung on est arrivé tu sais tu peux descendre." Celui-ci ouvrit de grands yeux quand il remarqua qu'en effet on s'était arrêtés. Il acquiesca rapidement et sorti précipitamment manquant de tomber. Je le rejoignit dehors et faillit lui rentrer dedans quand il se figea devant la porte.

Je me retrouvait devant cette porte. Et je ne voulais pas entrer. Il y avait tout un enfer derrière. Cette porte me rappelait quand j'avais passé 5 mois presque sans sortir de chez moi. Quand mes parents ont compris que je ne leur était plus utile. Mais ai-je déjà été utile un jour? Non. Et je ne le serais jamais. Je sens Jungkook me pousser légèrement. Je prend mon courage à deux mains, une grande inspiration et m'avance vers la porte. Je tremble et j'ai du mal à sonner. En attendant que quelqu'un vienne ouvrir j'observe ma maison. Enfin ce n'est pas maison. Je n'ai pas de maison. Donc, ce que je pourrait appeler ma maison est une grande maison, blanche, moderne avec un grand jardin derrière. Les grandes bevitrés de l'étage sont parfaitement nettoyées et je me demande comment cela se fait qu'il n'y est pas une pile d'oiseaux assommés. Je sursauta quand la porte devant s'ouvrit. Ma mère apparu, dans une grande robe mauve. Elle perdit subitement son sourire en me voyant:
"-Oui qui es-.. Oh c'est toi. "
Et elle resta ainsi, à me fixer avec un regard dénué de tout sentiments.

Bonzouuur! 1173 mots, rien de plus à dire! Et la biiiiize!