Fake Marriage

Chapitre 12

PDV Maureen

"OH MON DIEU !! OH SEIGNEUR !!"

"PUTAIN DE MERDE !!"

Putain de merde. C'était le mot de la situation.

J'essayai de me cacher en me glissant à côté du lit, alors que Terminator était plus occupé à enlever ses écouteurs qu'à son nudité. Non mais il venait d'où ? Et ses belles fesses... Non Maureen ne regarde pas ! Quoi que...Je viens de le faire... Ok j'arrête.

"Putain mais couvre toi, nom de Dieu !" Je fermai les yeux.

"Mais quest-ce que... pourquoi tu es toute mouillée ?" Disait-il en état de choc.

Je m'enroulai rapidement de la couverture. Tom a enfin enroulé une serviette autour de sa taille et ça m'empêchait toujours un peu d'avoir les idées claires de lui parler devant ses abdos magnifiquement dessinés.
Ce n'est pas le moment, Steinfield !

"Explique toi !"

"Que moi je m'explique ?"

"Oui explique toi !"

"J'étais dehors, je voulais me laver et tu m'es sautée dessus !"

Quoi ? Il se fichait de ma gueule ? Comment il a fait pour entrer sans m'entendre ou ses coups de hâche l'ont rendu sourd ?

"Et tu es miraculeusement devenu sourd hein ?" Je rétorquai avec ironie.

"J'avais des écouteurs !" Puis il sourit perversement. " Oh Maureen je ne te pensais pas comme ça ! Mais il fallait le dire plutôt voyons."

Je lui lançai un regard noir, mes joues prenaient littéralement feu. Non mais oh ! Ce gros pervers avait du culot. C'était à cause de ce foutu chien que j'en était là ! Qu'il crève dans la douleur ce salaud plein de poils

"Sale pervers ! Je ne voulais pas mais ton chien m'agressait devant la salle de bain ! Je voulais prendre une serviette et je suis tombée sur... toi ! Maintenant dehors au lieu de me reluquer comme ça !"

Il continua de regarder mon corps et peut-être que je délirais mais j'aurais juré avoir vu une lueur de désir dans son regard intense. Ensuite pendant quelques secondes, il avait la tête ailleurs puis il revint sur Terre en inclinant sa tête sur le côté.

"Mais qu'est-ce qu'il t'a fait ce chien ?"

"Mais dégages !"

Il leva les mains en l'air et ouvrit la porte de la douche. Cette touffe blanche de la mort passa entre les pieds de son maître, sortit de l'étroite pièce et se précipita dehors. Tom me regarda et je lui pointai le chien du doigt.

"Tu vois ? Je parlais de ça !"

"Oh mais j'ai frôlé une mort atroce ! Tu as vu la taille de ses dents ?! Au fait, joli cul."

"Va t'en ou je te..."

Avant même que je ne terminai ma phrase, il claqua la porte de la salle de bain et je me retrouvai là comme une conne. Quel salaud ! Comme son chien !

Je me laissai tomber sur le lit en grognant bruyamment. Je venais de passer les instants les plus humiliants de tout ma vie, et j'avais le pressentiment que ça ne faisait que commencer. Sa façon de me regarder faisait remonter les souvenirs que j'aurais voulu enterrer avec mes sentiments mais c'était plus facile à dire qu'à faire.