Fake Marriage

Chapitre 25

"Je reviens mon amour."

Il m'embrassa amoureusement et partit d'un trait, comme une fusée. Il n'était pas dans son état normal, je le savais parce que je le connaissais comme si je l'avais fabriqué. Donc j'étais certaine qu'il se passait un truc et il était en train de le régler avant que je ne m'en rende compte.

Je pris mon jus de fruit en l'attendant devant le buffet. J'inspectai mon environnement: des femmes en robes courtes et hyper moulantes, je me demandais si elles étaient là pour le gala ou pour se pêcher une proie pour la nuit. C'était une fête foraine pour putes ici. Je tournai la tête et un homme se dirigea en ma direction, bof il était mignon mais ne faisait pas le poids contre mon mari. Tom pourrait le briser avec un doigt.

Mais c'était bizarre, ce type ne m'inspirait pas confiance. Il avait un regard qui me fait légèrement flipper. Je ne devait pas céder à la panique, déjà il y'avait du monde et j'étais enceinte de plus de 2mois maintenant. Indifférence et froideur. Tout ce que je n'étais pas, ça craint.

"Bonsoir mademoiselle, eurk, je vous offre un verre ?"

Non mais il était aveugle ou il faisait l'idiot ?

"Comme vous le voyez je suis déjà prise donc non merci" dis-je durement.

J'allais m'en aller mais monsieur en décidait autrement. Il m'attrapa par le bras et me fit tourner jusqu'à sa hauteur. Non mais il était collant lui !

"Laissez-moi vous faire visiter le bâtiment, insista t-il, je sais que vous allez aimer."

Je vis rouge.
Oh il me cherchait ce connard ! Mes hormones commencèrent à agir. Il n'aurait pas dû me toucher le con. Ça allait chauffer ! Je n'allais sûrement pas me retenir !

PDV Tom

Arrivé dans la pièce, je vis Maureen se faire attraper le bras par un homme et là je sentis mon poing me démanger comme pas possible. Ce salaud avait touché ma femme, il rentrera avec un ambulance ! On ne touchait pas à ma femme !

Je m'avançai vers eux, prêt à lui casser la gueule mais je m'arrêtai brusquement avec surprise. Une claque monumentale résonna dans toute la pièce et l'homme se tenait la joue complètement rouge. Je regardai ma femme et je lus sur son visage de la colère, comme jamais j'en avais vu dans ses yeux innocents. Pour une sainte, elle était bien sauvage.

"Non mais ça va pas ?! Hurla t-elle, tu vois bien que je suis mariée et tu me demandes de partir avec toi ?! Tu vas voir sale con !"

Elle se mit à le frapper avec son sac Gucci alors que l'homme mît ses bras sur sa tête comme défense et préserver un peu de dignité. Maureen n'arrêta pas de lui lancer des injures, se foutant carrément des autres invités et je ne pouvais qu'être fier d'elle. Les hormones faisaient ressortir son côté sauvage et j'aime ça !

Maintenant elle lui lança sa chaussure à la tête en l'insultant de tous les noms. Moi je retins mon fou rire et décidai de m'interposer.

"Redis ça et je te castre ! Elle me voit arriver, voici mon mari ! Tom venge-moi ! Allez va s'y bute le ! Casse lui la gueule !"

On se calme Lucifer.

J'arrêtai les coups de ma femme d'une main, je ne voulais pas être victime aussi de son sac Gucci. C'était visiblement une torture atroce. Elle se calma mais ses yeux lançaient des éclairs au type de derrière. Je riai en l'embrassant chastement pour attirer son attention et c'était chose faite.

"Laisse moi faire cara."

Elle hocha la tête et je me retrouvai vers le gars assez con pour toucher ma femme à cause d'une cinglée. Je me mis face à lui et le plus drôle était que j'étais plus grand et plus costaud la crevette. Il devint d'un coup légèrement nerveux mais garda la tête haute comme un homme. Pfff une poule mouillée oui ! Il venait de se faire défoncer par une femme enceinte ! Avec une chaussure en plus ! Quel peureux !

"Écoute moi bien toi, je commençai, je te laisse partir pour cette fois mais si tu retouche à ma femme ou je vois ta gueule dans le coin, je te tue avec un clin d'œil et je t'assure que c'est une mort lente et douloureuse, il déglutit péniblement. Tu as intérêt à me craindre, une mort violente est génétique dans la famille Marvell, retiens bien ce nom."

Sur ces mots, j'attrapai Maureen par la taille et on sortit du bâtiment. J'aurais aimé le voir agoniser mais je ne voulais pas finir en prison pour meurtre et laisser Maureen toute seule avec Louisa dans les parages. Plutôt mourir.

En mourant, tu laisse ta femme seule aussi, gros con !
Ta gueule toi !

"Merci de m'avoir protégée" dit-elle en entrant dans la voiture.

J'entrai à mon tour du côté conducteur et je la fixai. Pourquoi me remercier ? C'était ridicule.

"Tu es ma femme Maureen, je serais prêt à tout pour toi, pour vous. N'importe quoi."

Elle m'embrassa tendrement et plongea ses yeux dans les miens.

"En tout cas merci beaucoup, dit-elle, même si ton sniper familial s'est déplacé pour rien. Tu es incorrigible."

Je la fixai avec étonnement. Comment elle avait su ? Elle avait des supers pouvoirs ?

"Ne me regarde pas comme ça ! Je l'ai croisé tout à l'heure. Tu es exactement comme ton grand-père !"

Je riai avec elle et démarre la voiture. Parfois j'avais tendance à oublier que Maureen connaissait chaque parcelle de ma vie et ma famille. Un sniper familial... mon grand-père était vraiment très possessif avec sa famille pour engager un sniper personnel. Non il était obsédé de sécurité oui !

"Ceci dit tu n'as pas vraiment besoin de moi ! Je ris, tu lui as éclaté la gueule avec ton sac ! Il manquait le parfum et ce serait à la Kaaris !"

Elle me frappa au torse mais avec ses petites mains, je n'avais rien senti. Au moins elle savait se défendre. Et elle détestait ce rappeur français, je ne me lasserais jamais de rire. Elle me regarda avec des yeux brillants et une mine boudeuse.

J'ai épousé la plus mignonne des femmes.