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Les doigts de Florian tapotent sur les touches de ma calculatrice sous mon regard épuisé.




Il est quatre heures du matin et nous n'avons cessé de faire des maths depuis cette magnifique phrase que j'ai lâché à cause de la panique. Lorsque j'ai rouvert les yeux, je pense que nous avions la même expression sur le visage : choquée et déçue.




- Et pour calculer la loi binomiale il faut que tu appuies ici puis là, ensuite tu fais « entrer » et c'est bon.





Je hoche la tête même si je dois admettre que je n'ai pas écouté un seul des mots qu'il vient de prononcer. La situation m'attriste et m'énerve en même temps, je ne comprends pas pourquoi est-ce que cette phrase est sortie de ma bouche alors que mon cerveau savait parfaitement ce qu'il avait à faire. Je comprends encore moins pourquoi est-ce que Florian n'a pas prit les devants alors que nous savons tout les deux que nous nous plaisons.




- Tu as compris ?



- Oui.





Il sourit faiblement avant d'allumer son écran de téléphone pour regarder l'heure.




Je soupire. C'est la huitième fois en moins de dix minutes qu'il regarde l'écran de son téléphone et honnêtement je ne sais pas si il fait ça pour regarder l'heure qui passe très lentement ou parce qu'il attend un message de ses potes.



- Je pense que je vais rentrer.



- Tu veux quelque chose à boire ?




Nous avons prononcé ces phrases en même temps ce que nous valu de lâcher un petit rire chaque un.




- Je veux bien un coca s'il te plaît.




Je hoche la tête avant de me lever de ma chaise pour quitter ma chambre, descendre les escaliers, entrer dans la cuisine pour ouvrir le frigo, sortir une bouteille de coca. Je remplis de verre avant de la ranger pour remonter dans ma chambre où se trouve Flo.




Ce dernier a changé de place, il est dorénavant assit sur mon lit avec, entre ses mains, la veste qu'il m'avait prêté.




- Bon, à cause de toi je dois 40 balles à Wawad.




Je fronce les sourcils tout en lui donnant son verre de coca et en m'asseyant à ses côtés.




- Comment ça ?




- J'avais parié 40 balles que tu l'aurais brûler mais Wawad était persuadé du contraire.




- Jamais je ne me serai permise de la brûler ou de la détruire.




Swap Phone ↠ Florian OrdonezWhere stories live. Discover now