Chapitre 29

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Ils crient, ils dansent et je me joins à eux, c'est incroyable ! Je trouve Hugo qui salue l'équipe adverse et cours vers lui avant de sauter dans ses bras.

- On a pas fini de faire la fête, il rigole dans mon oreille.

- Compte sur nous, je ris aussi. Bravo pour l'arrêt de ces ballons, capitaine.

Il sourit. Je lève alors les yeux et remarque que le président de la République, j'ai nommé Emmanuel Macron, est très joyeux. Ça se comprend : c'est une dinguerie !

Paul me fait monter sur ses épaules, je jure que la vue d'ici est à peu près la même que sur un balcon au premier étage et du coup, ça me fait peur de tomber. Les joueurs se dirigent tous vers les supporters très présent durant le match, pour les remercier d'être à leurs côtés. Paul avance doucement pour éviter que ça remue trop et je rigole, mais quand il se met à courir, je perds tout de suite mon sourire et essaie de m'accrocher à sa tête. Heureusement pour elle, je ne suis pas tombée. Du coup, j'ai fait le clapping sur les épaules de Paul. Alors que cet enfant me tapait quand on devait taper dans nos paumes de main. Il est fou.

Mais on doit rapidement se rendre dans les vestiaires, alors on quitte les supporters. Je profite quand même des quelques minutes que j'ai pour monter dans les tribunes des familles. Paul me fait descendre, je ne sais comment. Je sais juste que je suis revenue sur terre, saine et sauve.

Didier m'a dit que j'avais de la visite. Étant donné que la Fifa m'a classée comme si j'étais un joueur, j'ai aussi le droit à voir ma famille, en plus de Lucie. Accompagnée de Benjamin qui vient de me rejoindre tout sourire, je monte les marches des tribunes.

- Première coupe du monde, hein ? Je rigole en le regardant et il me fait un clin d'œil. Encore bien joué.

Il sourit et me laisse passer les portes avant lui. Comme c'est gentil. Je passe une rapide regard sur les sièges et remarque ma sœur et mon filleul dans ses bras, en compagnie de Lucie. Je souris, évidemment heureuse de les voir, et monte quatre à quatre les marches. Arrivée face à elle, je saute dans ses bras après qu'elle ait posé mon neveu de 6 ans sur le sol.

- Ho ! Tu m'as tellement manquée !!

- Toi aussi, elle répond. Mais je suis sûre qu'il y a de quoi s'amuser avec les joueurs.

- T'as pas idée, je souris. Oh mon Dieu ! J'ai tellement de choses à te raconter !

Je me tourne vers le petit blond à mes côtés avec un grand sourire. Il m'en fait un aussi avant de venir me faire un câlin.

- Comment tu vas champion ? Je demande.

- Super bien tata.

Je le regarde en souriant. Qu'est-ce que je l'aime cet enfant. Ces yeux pétillent encore du match même s'il ne comprend pas vraiment l'enjeu de ce qu'il se passe.

- Je peux voir Kylian Mbappé ? Et Griezmann ? Et Hugo Lloris ?

- Tu pourras tous les voir après je te le promets, mais maintenant, ils sont en train de passer du temps avec leurs frères et leurs sœurs et leurs parents, tu comprends ?

Il hoche la tête et regarde encore une fois le stade qui se vide des supporters belges, déçus.

Un prochaine fois les gars...

- Eh ! Félicitation au fait pour ton diplôme ! Maman m'a dit que tu l'avais appelée hier soir.

- Oui, j'ai essayé de te joindre, mais j'ai pas réussi et je comprends pourquoi maintenant...

- Fallait pas que tu comprennes que j'étais là.

- Et Nathan au fait ? Je demande.

- Il travaille, le pauvre. J'ai réussi à prendre des jours de congé, mais lui... En plus, il bosse le jour de la finale, il doit être dé-goû-té.

Never Stop Dreaming ~ Equipe de FranceWhere stories live. Discover now