Chapitre 12

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Point de vue Julces.

J'ouvre les yeux tant bien que mal et ces derniers se posent sur un plafond propre et orné d'un lustre. Ce n'étais pas ma chambre j'en suis certaine. La moisissure et la crasse avant disparu. Et puis cette odeur de lavande qui enivrait mes voies nasales me procurent une sensation de réveille doux comme une caresse. Je tourne ma tête vers la gauche et constate finalement un bouquet de lavande fraîche sur la table chevet. Je constate aussi que le lit est vêtu d'un draps de Cotton blanc et que je suis recouverte d'une épaisse couverture de la même couleur.

Mais où pouvais-je bien être ?

Je tourne mon visage vers la droite et remarque un corps d'athlète au balcon qui fume une cigarette. Il n'étais vêtu d'un pantalon est soi très ample comme ceux des maîtres de Yoga et d'un paire de pantoufle. C'est à cet instant que je remarque que je suis complètement nu sous ses draps.

Non ! Pitié pas ça !

Je me redresse furieusement du lit et une grosse migraine frappa ma tête comme un coup de mateau. La sensation se fit répétitive et je ne pû m'empêcher de grogner de douleur. En effet les répercussions de l'alcool sans modération se firent maintenant ressentir.

— T'es enfin réveillé. Commenta une voix roque.

En effet, c'était bien l'homme à la véranda qui m'adressa la parole sans me prêté la moindre importance. J'essaie de me souvenir de la soirée d'hier mais lorsque je force la douleur me saisie avec deux fois plus d'ardeurs. Il faut que rentre chez moi et toute suite. J'ai tellement de questions à lui poser aussi mais ma tête ne me laisse pas réunir mes bonnes pensées constructives.

— Les comprimés pour tes maux de tête sont dans le tiroir du meuble de chevet.

— Merci

Je me met à fouiller et effectivement il y' avait bien une boîte rempli de cachets de couleur blanche. J'en prend deux et je remarque une bouteille d'eau sur les carreaux dont j'en ingurgite le contenu.

Après 5 minutes, le produit fit son effet et mes douleurs se dissipa replaçant chaque neurones correctement à sa place.

— Où sont mes vêtements ?

— En voulant les classés ils sont tombés dans ton vomi. Donc ils sont dans la machine.

— On a...? tu vois un peu

— Waouh ! On est moins téméraire ce matin. Me lance-t-il en se retournant vers moi.

Pitié ! Ça aurait pu être n'importe qui mais pas ce gouja de la supérette.

— Le pervers de la supérette génial.

— "Le pervers de la supérette" s'appelle Adam Weller.

— J'en ais rien à foutre je veux juste m'en allé d'ici.

Je me lève précipitamment mais la migraine reviens à la charge avec un vertige qui me donne l'impression que tout ce qu'il y'a autour de moi est en mouvement. Je m'écarte du lit et me dirige vers un couloir le corps vêtu de la couverture blanche. La sensation désagréable s'amplifie et je chute lourdement sur le sol sous le regard médusé de Adam. J'entends un petit rire mais je n'y prête pas attention. Quand je veux me relevé je me trouve alors comme paralysée.

Il me fait vraiment prendre une douche chaude.

— On dirait que la grande "Julces Constativo" ne sait pas tenir sur ses jambes. Hein ?

Il s'était approché de mon corps allongé du flanc droit sur le carrelage glacé. Il se mis face à moi et posa un genou au sol pour être vraiment près. Sa mâchoire carré m'était plus visible ainsi que ses lèvres roses. Ses yeux bleu-gris qui sintillait à la clarté du jour. Sa chevelure noir corbeau et bouclé me semblait paraître soyeux. Son corps travaillé à souhait se dressait fièrement devant moi. Cet homme est peut-être d'une perversité animal mais il faut avoué que son corps à tout pour nous conduire à son caractère : La perversion.   

— D'où t'as eu mon nom toi ?

— Y'a des trucs qu'on appelle badge de travail tu sais ? Et j'ai trouvé le tien dans ton sac.

— En plus t'as fouillé mes affaires ?

— C'était ton portable la nuisance sonore. J'arrivais pas à dormir tellement on t'appelais. Au fait t'as 20 appelles en absence.

C'est sans doute les filles. Quelle idée aussi que quitter la boîte sans les avoir prévenu ?

— T'as pas répondu à ma question.

— Laquelle ?

— On a couché ensemble ?

— Non ! Moi je me suis couché sur le hamac de la véranda.

— Rohh !! Tu sais quoi je parle.

— On ne se connaît pas vraiment pour que je puisse deviné a quoi tu penses.

Il se redresse d'un coup et se dirige vers le couloir sombre sans me lancé un dernier regard. Il y'a 5 minutes on aurait presque lu une quelconque douceur en lui. J'y avais presque cru.

— Mais d'où tu vas comme ça toi ?

— Je m'en vais à la cuisine ME préparé à manger. Si tu veux tu viendra cuisiné le tiens en attendant tu prend une douche. Tu pu affreusement ! Tous y est. Il crache durement.

Le changement d'humeur se fit sans aucune transition.

Notre amour nous maintiendra en vie.Where stories live. Discover now