Interrompu

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Point de vue Julces Constantivo.

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis dans les bras d'Adam. Ses caresses sont tellement douces que je pourrais m'endormir dans ses bras mais cette situation d'insécurité m'en empêche. Le silence qui nous sépare est brisé par le grincement du câble qui se fait de plus en audible. Plusieurs scénarios de câbles qui craquent, d'assesseurs qui chutent violemment, des barres de fer qui perforent nos corps, tournent en boucle dans ma tête. Mais je me demande surtout pourquoi Adam m'aide à tenir bon.

— Adam, c'est ça ?

— Humm....

— Pourquoi tu fais cela ?

— Faire quoi ?

— M'aider à combattre mon stresse.

— Ow ! Ça ?

— Oui "ça"

— Tout simplement parce que j'ai pas envie de crever en sachant que c'était toi la cause... Avec ton hystérie.

Je ne suis absolument pas choqué par ses propos, ni même blessé. Je décide donc d'ignorer parce qu'il y'a une part de vérité dans ce qu'il dit. J'ai toujours détesté le confinement, toujours. Mon père m'obligeait à avoir ma chambre sous le toit de la maison qui ne fessais que quinze mètres carrée. C'était tellement étroit que je ne pouvais faire deux pas sans me cogner à quelque chose. Et aussi étroit pour qu'il puisse faire ce dont il appréciait me faire.

Le silence surviens à nouveau et cette fois il est loin d'être apaisant. Il devient glacial et gênant. Le corps chaud sur lequel je me trouve est calme comme ci rien ne pouvais nous faire du mal. Ça m'énerve! Il prend donc tout à la légère ? Puff je redeviens hystérique, ce qui ne va pas nous aidés au contraire.

— Tu crois qu'on sortira vivant ?

— Les secours arrivent.

— Ça fait déjà 20 minutes qu'ils l'ont dit.

—...Les secours arrivent...

— Ouais j'ai...

— Bref ta gueule...Ils vont finir par arriver...Enfin je crois.

Il semblait me tenir dans ses bras mais tout portait à croire qu'il n'était plus dans cette pièce. Du moins, son esprit ne l'était plus. Tellement plongée dans ses pensée que l'on pourrait croire qu'il est presque aussi hystérique que moi.

Ses muscles chaud ne le sont plus, la moiteur prend possession de ses mains et de grosses gouttes de sueurs perles sur son bras musclé. Cette fois c'était belle et bien la fin. La fin de Julces Constativo et de Adam Weller.

Un gresillement m'extirpe de mes pensées suivie d'une voix vaguement familiere :

<<Monsieur ? Madame ? Vous m'entendez ? Si vous allez bien faites un signe de la main s'il vous plait...>>

 Sans plus attendre Adam s'empresse de faire un doigt d'honneur des plus polie a notre interlocutrice qui semblait vraiment se soucier de nous. Il n'a bel et bien rien perdu de sa modeste arrogance.

<<C'est bon ne vous inquietez pas plus les secours viennent de s'immiscer dans les cabiles qui menent dans la partie technique de l'ascenseur >>

-- C'est pas trop tot !

Adam fini par me liberer de son emprise et s'allonge completement sur le sol. Enfin...

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1heure plus tard

Les pompiers nous ont sauvés de justesse parce que juste apres la cabine s'ecroula finalement sur le sol dans un son fortement metalosé. Nous etions tetanisés face a la scene desastreuse qui s'offrait a nous. Mais encore plus en constatant la vitesse a laquelle les medias ont eux les informations aussi precise sur nos vie en si peu de temps.

-- Mlle Constativo ! Julces ! Comment vous etes vous trouvez ici alors que habitez a des kilometres d'ici ??

-- Ow ! Euh....

-- C'est pour combler votre salaire au "Great Place" ??

-- Je vous demande pardon ??

-- Pourquoi n'etre pas parti a l'université ?

Une pluie desagreable de questions toutes plus personnels les uns que les autres s'abattaient sur moi. Je passais de la gene a la colere, de la frustration a l'incomprehension. A vrai dire je ne savais où commencer ni meme finir.

Contrairement a moi, Adam semblait avoir le visage fermés, mais une certaine aisance accompagnait ses mouvements. Exactement comme S'il etait habitué a tout ce brouhaha.

Je decide donc de faire comme lui en me faufillant hors de la masse de journalistes et de cameras. Mais a vrai dire je ne sais pas ou mettre les pieds avec cet attroupement. Et je fini par  m'écrase par terre comme une vulgaire crepe defraichi. Les flash des appareils photos s'augmentent et c'est avec difficulté que j'apperçois Adam monté dans sa voiture avant de s'en aller en me laissant sans remord. Exactement comme ci il n'etais pas accompagner. Putain le salop !

Notre amour nous maintiendra en vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant