Petit Déjeuné

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Point de vue de Adam Weller.

Je me dirige vers la cuisine et tellement de questions trottinent dans ma tête. Je me demande toujours pourquoi je l'ai laissée dormir dans mon lit. Pourquoi je n'avais pas réussi à la traité comme toutes les autres filles qui ont déjà eu à arpenter cet appartement ? Parce qu'il est claire que j'aurai pu la jeté dehors avec ou sans vêtements convenables. Comme la meuf de la semaine dernière que j'avais déposer au hall d'entre complètement nu quand elle dormait. Ce n'est que les appels en absences de la réception qui m'avait indiqué quand est ce qu'elle éveillée : Triste histoire hein ?

Mais était-elle vraiment différente pour que je puisse la traitée ainsi ? Avec respect ?  Comment pouvais-je affirmé cela si je ne la connaissait pas réellement. Je n'ai qu'un nom, un visage et un corps des plus alléchant.

Pourquoi je pense à son corps moi ?

Je me perd dans mes pensées devant cette tasse de café que je tourne depuis qu'elle est en ma possession. Quand je relève la tête, je remarque une beau corps vêtu d'une de mes chemise blanche à la recherche de quoi manger. Sa peau laiteuse, le parfum de citron qui émane d'elle du à sa douche, sa chevelure blonde, ses yeux bleus, chaque parcelle de son corps qui m'est accessible me déstabilise.

Non ! Ce n'est pas ELLE

— Bien sur que c'est Ol...

— PUTAIN PRONONCE PAS SON NOM !!

— ELLE reviendra. Arrête tes bêtises.

— Tu es désespérant.

C'était ainsi que ma bonne et mauvaise conscience se battaient dans ma tête créant la confusion dans mon esprit. Je secoue ma tête de droite à gauche pour avoir l'esprit lucide et constate que ce n'est que Julces qui se fait à manger sans parlé, ni même porté un regard sur moi.

— Je constate que tu ne t'es pas gêné.

— Tu es aurais préféré me voir trimbalé mon petit cul que tu as assez admiré hier soir ?

Je dirais gros cul.

Ouais !

— J'suis désolé mais j'suis pas nudiste.

— Tu ne l'était pas hier soir.

Je termine ma phrase en quittant le bar en face de l'espace de travail. Je plonge dans ses yeux noir mais elle ne cède pas. Au contraire son visage s'endurcit comme étant impatiente de voir ce que je pourrais bien lui faire.

— Quand je retirais ta petit robe. Aucune réaction.

— Quand j'attrapais ta nuque pour que tu te tienne tranquille. Aucune réaction.

Quand tu vacillais sous mes coups et sous mon touché. Toujours aucune réaction.

— Quand tu aura fini tu pourrais me laissé faire mon petit déjeuné ? J'ai faim en plus ton café t'attends depuis. Dit-elle en me pointant mon siège d'il y'a quelques minutes.

Quand je m'éloigna, elle continua ses activités comme ci de rien était. Elle m'a fait face sans baisser une seule fois le regard, à la longue on aurait même dit qu'elle me défiait. Me défié moi ? N'avais je aucun pouvoir sur elle ? C'est ça ? Impossible JE SUIS ADAM WELLER héritier de la grande chaîne industriel Wellerˋs. Elle n'est rien qu'une meuf de plus que je mettrais bientôt à quatre pattes devant mon sexe chaud et puissant.

Elle s'installe près de moi avec son plat d'oeufs au plat accompagné de deux tranches de pain, une clémentine et un verre de jus d'orange. Elle m'efface carrément en se comportant comme si je n'existais pas.

Julces j'existe et tu n'y changera rien, c'est comme ça. 

— Au faite n'oublie pas de vérifier ma robe dans la machine faut que je m'en aille. Et puis comme tu veux tant parlé de notre nuit "so sexe" que tu as tant aimé...elle rit mais fini par poursuivre...Dieu merci que je ne souvienne de rien. De toute façon ça ne changerait rien de m'en souvenir ou pas. Vue que je m'en fiche.

Je reste stoïque face à son aveu, elle ne se souviens peut être de rien mais je sais la vérité : Je n'ai jamais eu à coucher avec elle. Mais cela l'indifférait. 

Elle fini son assiette et fait sa vesselle et de se diriger vers la salle ou se trouvait ses vêtements. Je n'eu pas à la suivre trop occupé à terminer mon café froid. Une sensation étrange de transparence m'envahi. Ça fessait bien longtemps que je n'avais pas éprouvé cela. Tout ça a cause de cette métisse à la con un peu trop rebelle et audacieuse à mon goût.

Pourvu qu'elle s'en aille vite.   

Notre amour nous maintiendra en vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant