La traversée du désert

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La chaleur était insuportable, et Yūki dû faire des pauses afin de boire et reprendre un bon coup sa respiration. Cela faisait déjà de longues heures qu'elle marchait. Mais elle aperçu enfin une ville, du moins ce qui semblait être une ville. Malgré le sable qui volait et lui fouettait le visage, elle réussit à distinguer une silhouette. Il semblait que les deux personnes se sont mutuellement remarqués. Yūki continua d'avancé d'un pas déterminé désirant savoir qui c'était et si la personne pouvait la renseignée, bien sûr elle gardait l'optique de trouver Ace. La silhouette se dessinait de plus en plus clairement, la colonel reconnu la personne. L'inconnu, plus précisément, l'homme restait sur ses gardes. Quelle chance, c'était Ace. Un énorme soulagement pour Yūki, mais toujours de la crainte pour l'homme de l'équipage de Barbe Blanche. Remarquant sa méfiance parfaitement justifié, elle se stoppa, elle était à quelques mètres de lui.

- Je ne suis pas là pour me battre.

Elle savait qu'il ne la croirait en aucun cas, c'est pour cela que d'un geste rapide elle attrapa sa veste de la Marine pour la retirer. Ensuite, elle décrocha son fourreau. Elle posa le tout au sol et fouilla dans sa poche pour en sortir un papier, celui qu'elle avait écrit plus tôt.

- Je ne viens pas en tant que Marine, je sais que cela parait surréaliste mais j'aimerais que tu donnes ce papier à l'Empereur Barbe Blanche. Tu peux le lire.

Elle courba légèrement son dos pour s'incliner respectueusement et tendre une main qui tenait le papier. Elle resta dans cette position, à attendre un geste ou une réponses d'Ace. Évidemment si un combat s'engageait elle n'était absolument pas en posture dominante. Après un moment d'attente, elle sentit qu'on lui retira le papier des mains, elle se redressa alors et constata qu'Ace aux poings ardents était entrain de le lire. Elle fit quelque pas en arrière et souriait. Elle avait glissé un léger "merci".

- Yūki c'est ça ? Demanda Ace

- Oui ...

- C'est donc ça ton objectif ? L'homme afficha un sourire quelque peu malicieux. Je n'aurais pas crû que tu connaitrais aussi bien cet endroit. Au vu de ce que tu dis, j'accepte de transmettre ce message.

- Vraiment ? Merci beaucoup !

- De rien... Il sembla sourire dans le coin.

Un large sourire se dessina sur le visage de la jeune femme. À vrai dire elle ne savait pas trop si cela allait fonctionner, et elle était ravie de savoir que oui. Malgré cet instant de joie, elle fût rappelée à l'ordre par elle même. Elle reprit sa veste qu'elle vêtit de nouveau et raccrocha son fourreau. Désormais son visage montrait plus un air sérieux bien qu'heureux.

- Oh, si tu veux quitté Alabasta tranquillement je te conseil de passer par le Sud- Est. Nos troupes ne sont pas situés là-bas.

- Merci... Il marqua une pause. Pourquoi m'aides-tu ?

- Disons que c'est la contrepartie pour le message. Et je ne suis pas ici pour te capturer c'est pas mon objectif.

Le second de Barbe blanche sembla très pensif, il pensa directement à son frère. Il scruta avec détails le visage de la Colonel.

- Un conseil, ne vous approchez pas de Luffy. Ace était très sérieux bien que gardant toujours un certains air qui le définissait.

- Je ne suis ici que pour comprendre ce qui se trame avec ce pays. Je sais faire la par des choses entre différents pirates. Capturez les Mugiwaras ne m'apportera rien à mes yeux.

- Hum... D'accord...

Elle était entièrement honnête dans ses propos, elle avait d'autres priorités. Un moment de silence s'installa, la Colonel de la marine bu et s'apprêta à repartir. Sûrement d'autres mots on été ajoutés durant cette conversation. Ace se questionna mais finit par laisser partir la colonel sans plus de question après tout il avait autre chose de plus important à faire. Tout deux prirent un chemin différent, Yūki n'avait pas reçu d'appel, cela signifiait que la destination était toujours Rainbase. Elle sortit tout ceux dont elle avait besoin pour se guider dans ce désert où l'on marcherait à s'y perdre éternellement. La colonel de la marine était bien consciente qu'elle allait devoir faire une pause et se reposer en pleins milieux de l'océan de sable. Les conditions risquerait d'être rude mais après tout elle n'avait pas d'autres choix. Elle espérait ne pas atteindre la ville dans trop de temps car la traversée reste difficile et perieuse surtout lorsque l'on est seule. Ses pas se faisaient plus lent, la chaleur et la fatigue commençait à faire effet. C'est alors qu'elle aperçu ce qui semblait être une ville, elle se dit que peut importe son état elle s'installerait là. Une fois dans la ville fantôme elle s'exclama à voix haute demandant si une personne se trouvait ici. Elle n'attendait pas forcément de réponse, mais elle entendit un bruit. Yūki essaya de se repérer en suivant ce bruit et tomba nez à nez avec une énorme tranché, en son milieu se trouvait un homme qui creusait le sable. La colonel s'approcha de ce dernier qui semblait concentré sur sa tâche. En s'approchant plus elle remarqua que l'homme était très maigre.

- Excusez moi, où sommes nous ?

- Vous êtes à Yuba, répondit l'homme.

- Et... que faites vous ?

- Je creuse pour retrouvrer l'oasis de cette ville.

Yūki était très songeuse, elle regarda autour d'elle, la nuit tombait vraiment vite. Elle chercha alors dans son sac de quoi manger et boire. Elle sortit deux rations, il y avait suffisamment de quoi faire un repas. L'homme s'arrêta de creuser, il était épuisé. La colonel lui tendit une ration, l'homme au départ ne prit pas ce que lui tendait la marine.

- J'insiste prenez. Yūki offrit en plus un large sourire en parlant.

L'homme finit par prendre le repas qu'on venait de lui offrir. Il guida la jeune femme vers un maison un peu plus vivable que les autres. Ils s'installèrent donc pour manger et entamèrent leur repas.

- Vous êtes de la marine donc ?

- Oui, Colonel Yūki, enchantée. Et vous, qui êtes-vous ?

- L'homme qui s'occupe de cette ville. Je me nomme Toto. Enchanté aussi.

- Qu'est ce qu'il s'est passé ici ? C'est la deuxieme ville que je croise dans un tel état...

- On subit une grande sécheresse et de nombreuses tempête de sable. Toto soupira et continua de manger.

- Vous êtes seul ici ?

- Le seul à être resté oui.

Ainsi ils continuèrent la discussion qui dura plutôt longtemps. Yūki pu mieux connaitre le contexte politique du pays et ce qu'il subissait. Elle était franchement dégoûtée de ne pas avoir été au courant avant pour agir en conséquence. La fatigue les entama tout les deux, Yūki alla dans une autre maison, bien que cassé, elle s'y installa comme elle pouvait pour se reposer. Elle s'endormit alors tranquillement bien que l'esprit encombré de question.
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1129 mots.

Au nom de la Marine [ONE PIECE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant