Petit ami et Compagnie 2 - Réapprendre à aimer (Terminée)

Chapitre 24

Le bonheur que j'éprouve en me réveillant dans les draps de Jales est immense.

Après être allés promener Happy en couple, mon beau brun m'a informée que je ne dormirai pas chez moi cette nuit. J'ai alors eu le droit à mon concert de piano privé pendant vingt longues minutes de supplice, non pas auditives mais visuelles. Car après son annonce concernant ma robe, je n'arrivais pas à me concentrer sur autre chose moi ! J'ai tout de même reconnu la musique du Titanic. Jales a voulu me faire une petite surprise, ayant retenu lors d'une de nos conservations que j'aimais énormément ce film.

Après cela, il m'a invitée à le rejoindre sur des accords simples selon lui mais monstrueusement complexes pour moi. Alors j'ai craqué, je me suis jetée sur lui telle une tigresse (c'est Max qui applaudirait s'il savait) et je l'ai quasiment séquestré dans sa chambre.

Le bras de mon petit ami se resserrant autour de ma taille me sort de mes pensées et ses doux baisers sur ma nuque me font frémir. J'attrape sa main, lie mes doigts aux siens puis me retourne pour pouvoir me délecter de son beau regard sombre.

Je pourrais rester des heures ainsi, dans ses bras, perdue dans ses yeux, son délicieux parfum opérant sur moi comme un aphrodisiaque. Sauf que nous sommes le 14 février. Jour de la Saint-Valentin. Jour des amoureux. Mais surtout, jour de sa naissance !

— Joyeux anniversaire ! Je t'aime, soufflé-je avant de déposer un baiser sur ses lèvres.

— Moi aussi je t'aime Belle.

Jales et moi avons trouvé un accord mutuel après son annonce de rencontre restaurant-opéra avec ses parents : si j'acceptais de me plier à sa demande, il devait en faire de même pour la journée suivante. C'est ainsi que j'ai gagné le droit de l'amener à Ottawa pour notre journée entre amoureux. Et je compte bien lui montrer que la ville nous offre de belles choses ! J'ai tout prévu, telle une working-girl appliquée, j'ai tout noté pour ne rien oublier.

Alors après avoir déposé un dernier baiser sur la joue de mon chéri, je sors du lit malgré ses protestations et les promesses que ses caressent me murmurent, récupère mes affaires et descends dans la cuisine pour débuter la journée en beauté.

Tout d'abord, un petit-déjeuner de roi s'impose !

— Qu'est-ce que tu fais ? Il n'est même pas encore neuf heures, m'informe Jales en apparaissant telle une divinité à l'encadrement de la porte.

Il a enfilé un jeans et la vue de son torse nu suffit à me faire tourner la tête. Inconscient de l'ensorcellement qu'il est en train de produire sur moi, il secoue sa belle tignasse brune et son sublime sourire m'achève lorsqu'il fait apparaître sa ravissante fossette.

Oh Seigneur, j'ai l'impression de fondre dans ma cuisine !

Je me mords les lèvres puis ferme les yeux pour que le bel apollon se trouvant face à moi arrête de parasiter mon esprit. Je dois cuisiner. Je ne dois pas me laisser distraire par un mec complètement canon dans la pièce. Je me suis fixé des objectifs aujourd'hui.

— Petit-déjeuner ! déclaré-je au bout de quelques secondes en me concentrant sur ce dernier.

Mais les bras forts et le torse chaud de Jales dans mon dos ne me m'aident guère.

Sous mon regard outré, il trempe son doigt dans la pâte et je lui donne une pichenette sur la main. Il rigole avant de porter son doigt à la bouche et je m'oblige à refermer la mienne. Puis il décide que c'est le moment idéal qui me mordiller l'oreille, chose que je déteste et ce, même si c'est le plus bel homme de la Terre qui me le fait. Il le sait d'ailleurs, et je comprends bien vite qu'il ne me laissera pas cuisiner en paix.