Petit ami et Compagnie 2 - Réapprendre à aimer (Terminée)

Chapitre 20

C'est le réveil de Jales qui me sort de mon sommeil le lendemain matin et ce, malgré le fait qu'il se soit dépêché d'arrêter l'alarme.

Après m'être étirée bruyamment, je tourne la tête vers lui et le regarde s'activer pour récupérer ses vêtements qui ont volé un peu partout dans la pièce après le départ de Maxime. Je pense que mon cousin a compris ce qui était prévu après puisqu'il est parti plus tôt que d'habitude...

— Hum, je tuerais pour des réveils comme celui-ci tous les jours, soufflé-je tandis que Jales se retourne après avoir récupéré son tee-shirt.

Il semblerait que l'empressement dont nous avons fait preuve lui a fait oublier ses habitudes à tout plier sur une chaise.

— J'espère que c'est seulement une expression pour toi !

Je souris de son air amusé.

— À moitié seulement.

Tout en faisant attention à ne pas tomber, car c'est ma spécialité, je sors de mon lit.

— Qu'est-ce que tu fais ? demande-t-il surpris.

— Et bien je suis réveillée, alors autant faire quelque chose d'utile.

Comme il fronce les sourcils, son tee-shirt toujours dans la main au lieu d'être sur lui, je continue :

— Je vais aller promener Happy. Les promenades doivent être matinales avec lui. Eh oui ! C'est la joie d'avoir un chien à la maison, lâché-je en haussant les épaules.

— Tu ne bosses pas aujourd'hui, tu devrais profiter et te reposer. Je peux sortir Happy si tu veux.

— Tu seras en retard au boulot, lui fais-je remarquer.

Jales me sourit et avance vers moi. Son regard glisse sur ma culotte à froufrou fushia et je sens mes joues brûler. Je ne suis pas comme lui à être à l'aise avec mon corps au point de dormir nue, puis je suis frileuse.

— Non, j'ai encore le temps ! déclare-t-il.

Jales passe ses bras autour de moi. Je suis si proche de lui que j'entends les battements de son cœur. Il pose son menton sur le dessus de ma tête et me comprime un peu plus. Je me sens protégée ainsi prisonnière de ses bras. Je me sens entière.

Alors que sa main glisse sur mes fesses et que je comprends que si je ne lui mets pas un frein, il sera vraiment très en retard à son boulot, je me dandine sur place pour me libérer de lui.

— Dis-moi, j'y pense. Cette semaine, avec les filles, on parlait des dates d'anniversaire et des signes astrologiques. Je t'épargnerai du discours concernant les compatibilités amoureuses parce que je pense que tu t'en fous un peu, ajouté-je.

Son soupir me confirme que ce n'est pas son sujet favori.

— Enfin bref, tu connais la mienne, mais je ne connais toujours pas la date du tien.

J'ai le droit à un nouveau soupir. Pourtant, je ne pense pas avoir posé une question super difficile, non ?

— C'est dans dans dix-sept jours, me répond-il avant de nicher sa tête dans mon cou et de déposer des baisers sur ma peau qui s'enflamme aussitôt.

Si son autre main qui venait de s'attaquer à mon sein commençait peu à peu à me faire perdre la raison et à m'éloigner de mon objectif de seulement lui poser des questions, sa réponse me remet soudainement les idées en place.

— Hein ? m'exclamé-je en me dégageant de ses bras cette fois-ci. Tu veux dire que tu fêtes ton anniversaire dans à peine plus de deux semaines ? Et tu comptais me le dire quand ?