Trente-huit

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   On explique à Allyo qu'il ne doit pas parler du bébé et il me fait la promesse du petit doigt. On le dépose à la maison avec les gars qui ont décidé de l'emmener à un match de hockey sur glace sans vraiment me demander mon avis. Je suis seule avec Cameron mais il redémarre. On arrive devant un bâtiment que je ne connais pas du tout.

" Ton frère a raison Atika. Dit il finalement.
- De? Je demande pas sûre.
- Je ne veux pas qu'il se sente rejeter à cause du bébé, il est sous notre responsabilité et je ne veux pas qu'il se trouve moins important. Je veux qu'on l'adopte, il est jeune et il a besoin de parents, de vrais. Dit il alors que j'attrape sa main.
- Tu n'es pas obligé Cameron, je vais l'adopter mais... Je commence mais il m'embrasse.
- Je veux le faire, je veux qu'il ait de vrais parents, il en a besoin et je serai toujours là. Dit il en plongeant son regard dans le mien."

   Je ne résiste pas et l'embrasse, je mordille sa lèvre et il gémit avant d'attraper ma nuque pour approfondir le baiser. Sa langue explore ma bouche et danse avec la mienne. On se sépare à bout de souffle puis on sort de la voiture. On entre dans le bâtiment et Cameron demande à voir un certain Max Banwell.

" C'est un ami de longue date. Me dit-il à l'oreille."

   On nous fait traverser le bâtiment et prendre un ascenseur pour monter au dernier étage. Cameron a vraiment des contacts partout. On arrive dans un grand bureau et un homme d'une quarantaine d'année vient à notre rencontre avec un grand sourire. Il nous salue en prenant Cameron dans ses bras puis en me serrant la main.

" Comment puis-je vous aider? Il demande alors que nous nous asseyons.
- Je veux que tu accélères le processus d'adoption pour que nous soyons les heureux parents légaux de son jeune frère. Affirme Cameron alors que Max fronce les sourcils.
- Vous voulez adopter son frère? Il répète incrédule.
- Mes parents sont décédés et il est déjà sous ma responsabilité mais on voudrait que ça devienne concrèt et être reconnus comme ses parents. Je lui explique et il soupire.
- Je sais que tu peux le faire Max et si tu le fais, nous seront quitte. Rajoute mon copain.
- D'accord, il faut que vous remplissiez ce dossier. Je reviens. Il nous donne un dossier et part."

   Je remplis le dossier en entrant toutes les informations concernant Allyo et moi puis je le donne à Cameron. Max revient avec une grande blonde qui doit avoir le même âge.

" Bonjour Lina, comment vas tu? Demande Cameron.
- Très bien et toi? Tu t'es enfin engagé à ce que je vois. Je suis Lina Banwell. Se présente la femme.
- Atika Torres. Je réponds en lui serrant la main.
- Le dossier est prêt. L'informe Cameron.
- Je m'en occupe tout de suite et si vous avez une heure alors vous serez enfin de vrais parents. Déclare Lina avec le sourire."

   On la suit dans une autre agence et elle n'a pas menti, elle a pris notre dossier en priorité et après nous avoir posé une série de questions qui n'en finit pas, elle finit par sortir un papier que nous devons signer.

" Félicitation, vous êtes les heureux parents de Allyo Averson-Torres. Dit elle avec un sourire immense.
- Merci Lina, pour tout. Dis-je en la prenant dans mes bras.
- Remercie Max de notre part. Ajoute Cameron."

   On quitte le bâtiment et je suis tellement heureuse que je saute dans les bras de Cameron. Il m'attrape et me fait tourner en rigolant. Nous sommes parents et dans quelques mois à peine, nous le serons une deuxième fois.

   On passe l'après-midi à faire les boutiques puisqu'Allyo et les garçons ne sont pas là. On achète plusieurs choses pour le bébé tel qu'un lit, une armoire et Cameron a même acheté de la peinture. Il a une idée en tête mais il ne veut pas me dire quoi donc je me contente de lui faire confiance.

   On cache tous nos achats dans la chambre et le timing était serré puisque les gars n'arrivent que quelques minutes plus tard avec la plus belle surprise du siècle, ils ont rapporté le mcdo pour tout le monde. On mange tous ensemble et j'ai vraiment une faim de loup, j'engloutis mon menu et je vole le croque-Mcdo de Cameron.

" Hey! Crie-t-il en fronçant les sourcils.
- Je mange pour deux maintenant. Je lui chuchote à l'oreille.
- Tu as de la chance. Dit-il en me faisant un bisou sur la joue.
- Mais quel canard! Nous on lui pique à peine une frite, on est mort. S'exclame Jayden.
- Ouais, mais moi j'ai des excuses et des moyens de le faire chanter que vous n'avez pas. Je rétorque en lui tirant la langue.
- J'ai une annonce à faire. Déclare Jackson en baissant la tête.
- Dis nous. S'exclame Cameron.
- Ce n'était pas prévu mais notre mère est tombée malade, on doit repartir au Texas. Dit Roy en regardant nos réactions. Je sais que c'est interdit Reya, mais on a vraiment besoin de partir. Il ajoute en me regardant.
- Je vous muterai aux RM de Dallas, prenez soin d'elle les gars. Je le rassure avec un sourire.
- On ne reviendra pas, on va prendre les rênes de son magasin. Affirme Jackson tristement.
- Quand partez vous? S'interroge Clay.
- Au plus vite. Soupire Roy.
- Prenez le jet de la mafia. Partez. Je leur propose et Roy me prend dans ses bras.
- Merci pour elle Reya. S'exclame Jackson.
- Profitons de cette dernière soirée. S'époumone Logan."

   Les deux gars partirons demain matin et je réalise alors que tout le deuxième étage de la maison de la fraternité est seulement à nous et il reste même une chambre au premier étage.

   Une fois seule avec Cameron, je lui souris alors que nous sommes allongés dans le lit.

" Tu n'as mal nul part? Il s'inquiète et je rigole.
- Ce matin encore je ne savais pas qu'un bébé vivait en moi, je ne ressens pas encore les effets de la grossesse. Je me moque gentiment.
- C'est gentil d'avoir proposé le jet aux gars. Dit il en me serrant.
- C'est leur mère, c'est normal. Je réponds et il m'embrasse. Mais avec deux membres en moins, comment vas tu payer le loyer? Je m'inquiète mais c'est son tour de se moquer.
- Cette maison s'appelle fraternité Alpha parce qu'on voulait se fondre dans la masse mais elle m'appartient. M'annonce Cameron.
- Ah... Je ne sais plus quoi dire."

   Cameron se moque, m'embrasse sur la tempe et me serre contre lui. On arrête de parler et je m'endors quelques instants plus tard.

Je ne suis pas celle que vous croyezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant