Sasuke Uchiha n'a plus qu'un but ultime dans la vie : tuer Sakura Haruno. Cette fille qu'il avait tant aimé dans le passé, d'un amour fou et brute s'est lâchement sauvée en l'abandonnant lui et leur petite fille Sarada. Cependant, quatre ans après...
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Dans les chapitres précédents : Sakura connait désormais la véritable activité de ses amis. Elle essaye de faire abstraction et se consacre à ses études et son travail. Sakura et Sasuke se réconcilient même et couchent ensemble. Au réveil, tout semble bien se passer. Cependant, plus loin de la ville de New-York, Kiba et Suigetsu se font arrêter par Kakashi et Asuma, des agents spéciaux du FBI.
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L'ambiance d'une salle d'interrogatoire du FBI n'avait rien de chaleureux. Tout était pensé, organisé et réfléchi pour faire craquer mentalement les personnes interrogées. Une unique lampe au plafond diffusait une lumière vive entourant d'un halo jaune et vieillot le corps de l'homme qui se trouvait assis à l'unique au centre de la pièce. Il aurait trouvé cette lumière agréable si elle n'était pas aussi forte au point de lui faire plisser les yeux. Sa chaleur le faisait même légèrement transpirer. Ou était-ce peut-être le stresse ? Il ne savait plus en réalité. Il avait perdu toute notion du temps. Depuis quand exactement fixait-il ce point sur cette table en métal beaucoup trop propre. Dix minutes, vingt, quarante ou plusieurs heures ?
La salle, malgré cette lumière en son centre était pour ce qui était du reste, complètement plongé dans le noir. Il distinguait à peine les deux coins de la pièce qui se trouvaient face à lui. Les murs semblaient noirs et les yeux plissés de l'homme distinguaient avec effroi de la mousse partout. Les murs étaient recouverts d'une mousse compacte et épaisse. Pas besoin d'être devin pour savoir pourquoi la salle était faite de cette façon. Pour camoufler les cris des suspects interrogés. Son coeur battait dans sa cage thoracique jusqu'à remonter bourdonner dans ses oreilles. Il pouvait sentir la fine gouter perler son front et continuer sa chute vers sa pommette jusqu'à descendre dans le creux de sa mâchoire. Ses mains se démangeaient et il avait une terrible sensation de gêne, comme si cette minuscule goûte de transpiration lui brulait la peau. Ni tenant plus, il leva la main droite pour s'éponger le visage mais son mouvement fut bloqué par les menottes autours de ses poignets. En les fixant il se rendit compte que la froideur du métal sur sa peau lui faisait le même effet que cette goutte qui avait fini son chemin dans son cou.
Les minutes défilaient et pourtant rien ne se produisait. Il avait à présent complètement éliminé le peu de drogue qu'avait ingéré son organisme. En réalité, il semblait l'avoir épuré depuis qu'il avait entendu ce crétin de flic aux cheveux gris lui réciter ses droits. Alors que ses pupilles étaient toujours centrés sur les menottes, son regard se releva face à lui. Là où un miroir, un faux miroir, se trouvait. Le jeune homme avait maté assez de série pour savoir que ce genre de connerie c'était de la poudre de perlimpinpin. Néanmoins, il pu distinguer son reflet maladroitement. En fronçant les sourcils, il remarqua instantanément son air ahuri de chien complètement terrifié. Ses yeux paraissaient globuleux et son teint exposé ainsi à cette lumière avait l'air presque transparent. Il se surprenait même à ne pas voir le sang dévaler de son visage jusque'à ses pieds. Ses cheveux bruns collaient négligemment à son front lui donnant un air d'adolescent.
