La Lettre

836 29 37
                                    

- Tu crois  que  papa, est  heureux la  haut…

- Je ne sais pas, ma  chérie…  mais j’ai envie d’y croire.

- Et…  tu  crois  qu’il  redescendra  pour  venir  me  voir  ?

Alain  me regarde avec une  larme  au  coin  de  l’œil,  et  se  contente  juste  de  me  prendre dans  c’est  bras en guise  de  réponse. Je  ne comprenais pas  pourquoi  les  gens  étaient  si…  «Gentil»  avec  moi,  ce  n’est pas  comme  si papa  n’allait  jamais revenir  non  ?  J’ai  bon  avoir  6  ans  aujourd’hui, je sais qu’un  jour  on se  retrouvera.

- Pourquoi  tu  es  triste  Alain  ?

- Pour  rien,  ma belle…

- C’est  bizarre les  gens  qui réponde ça.

- Ah  oui  ?  Pourquoi  ?

- Parce que  quand  on  est  triste,  il  y  a  toujours  une  raison.

- Peut-être  que c’est  personne ne savent  pas  elles  même  pourquoi  elle son  triste ou  elles  ne veulent  pas  admettre pourquoi.

- Papa  ma  dit  que je  devais toujours  restée honnête  envers  moi-même.

- Et  il à  raison  Sennhnina  ! D’ailleurs,  je  vais être honnête avec  moi-même et  admettre que  j’ai envie de  manger  une grosse part  de  tarte  !  Sa  te  tente  ?

- OUIIIIII

Alain  me tend  la  main, et  je  la saisis avec impatience.  Chaque fois que je prend  sa main  cela  me fait penser  à celle de papa…  Des  mains  abîmé  à  cause  de la  Formule 1.Peut-être que les  miennes  seront comme-ça  plus  tard…

Peut-être  que je  serai  pilote  de Formule 1.

- Tu ne me  laisseras  pas  hein  ?

- Pourquoi  penses-tu cela  ?

- Je ne sais  pas…  j’ai peur..

- Tu n’a  pas   avoir  peur, car  tant  que je  vivrai je  serai toujours  auprès  de  toi…

***

Je  me  réveille  en sueur.  C’est  rêve  ne  cesserons jamais  de  venir  me  hanter  la nuit…

Le  reflet  de  la lune  traverse  les  rideaux de  la chambre  d’hôtel, et  donne  une  ambiance  un  peu  mélancolique.  Depuis que  je  suis  rentré  de  l’hôpital, je  n’ai  toujours pas  osé  toucher à  cette  lettre…  et  demain  ou  plutôt dans quelques  heures  je  pars  pour le  prochain  grand  prix mais…  sans Fabio.  Lui  aussi il à sa  carrière, et  tout  comme  moi  il  rêve  d’être  champion. C’est  bizarre d’admettre  cela,  mais il  me  manque  déjà avant  d’être  parti…

D’un  geste  doux  et  délicat,  je  retire  le  bras de  Fabio  qui entourai  ma  taille  et  sort  du  lit  en essayant de  ne  pas le  réveiller. J’avance  dans la pénombre  vers  mon  sac  déposé  à coter  de  la porte,  et  l’ouvre pour en  sortir  la lettre.  D’un  pas  non  rassuré  et  les  mains tremblantes  je  sors  sur le  balcon  pour lire celle-ci à  la lumière  de  cette  planète  d’argent. Je  caresse  du  doigt  mon  prénom  écrit sur l’enveloppe avant  de  l’ouvrir  délicatement. C’est  d’un  geste  lent que  je  retire  la lettre  de  l’enveloppe,  et  dés  les premières  lignes  je  ne  pue  m’empêcher de  pleurer.

Auprès De ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant