Le début de la fin

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Imola, 199*

Le rugissement des moteurs, l'odeur de la gomme chaude, les mécanos et les ingénieurs qui courent partout.... J'aime tellement cette ambiance, que je pourrai passer toute ma vie sur un circuit.

- Célina ! Aller viens, on doit y aller !

Madame Oliveira #ma nounou. J'arrive jamais à savoir à travers ses grosse lunette ronde de qu'elle humeur elle est ! De toute manière ce n'est même plus une question à me poser étant donner qu'elle n'est JAMAIS de bonne humeur...

Celle-ci me tend la main et je la saisis. Nous parcourons le parc d'Imola pour aller vers les stands où se trouve normalement mon père. Sur notre trajet nous croisons plusieurs fans habillés de leurs écuries favorites, des enfants avec des yeux remplis de rêve à la vue du circuit et de leurs idoles. Je me sens toujours différente d'eux, la vie à l'air si simple quand on les voit mais la mienne c'est une autre histoire. Déjà à ma naissance mon destin était plus ou moins tracer... À entendre tout le temps ma famille qui rêve que leurs petite Sennhnina ira un jour à l'université etc, ma donner envie d'autres choses... Des choses bien plus grandes... Mais du haut de mes 4 ans, je ressens déjà cette pression familiale de me pousser vers un chemin qui n'est pas le miens! Seule mon père, me pousse à suivre simplement ma voie et non celle qu'on veut m'imposer, d'oser être celle que je suis, et de ne jamais changer pour les autres... Dans mes moments de déprime c'est mon sauveur, je ne sais pas ce que je serai sans lui.

Nous arrivons près des stands, là où les ingénieurs et les mécanos s'affairent à préparer les derniers réglages pour la course. L'humeur dans le paddock est plutôt maussade et triste depuis l'accident d'hier. Tous ont l'air perdue dans leurs penser en oubliant se qu'ils font...

Sur le chemin menant vers notre principale destination, nous passons devant l'écurie Ferrari. L'ambiance est différente depuis qu'Alain à décidé de prendre sa retraite, mais le côté positif c'est qu'il m'accorde enfin du temps ! Papa n'est jamais vraiment là... le temps passe lentement quand celui-ci est absent et je passe mes journée à l'attendre, alors parfois mon parrain vient me chercher et nous passons du temps ensemble. Même si Alain n'est pas comme mon père, sa présence me rassure et me rappelle que papa n'est jamais très loin, car la jalousie paternel le ramène toujours près de moi ! Du coup j'avoue vouloir passer beaucoup de temps avec Alain, juste par hasard...

- Sennhnina, tu ne me dis pas bonjour ?!

Je cherche l'origine de la voix et c'est avec le sourire que Monsieur Dennis, le patron de McLaren et ami de mon père, vient vers moi.

Il se penche vers moi et embrasse ma petite joue. Je n'aime pas quand les autres m'appellent Sennhnina car c'est le surnom que mes proche me donne, cela veut dire « petite Senna » et étant donner que je suis la dernière de toute la famille, mon pseudonyme vite été trouver ! Faut croire que les gens on du mal à retenir que mon prénom est Célina.

- Sa fait plaisir de revoir notre rayons de soleil, après se qui c'est passé hier... Cela fait du bien.

- Pourquoi ? Demandai-je perplexe.

- C'est toujours difficile de perdre un pilote tu sais...

- Mais... Il n'est pas vraiment mort.

- Sennhnina il...

- Sa suffit ! Dit madame Oliveira. Inutile de parler de sa avec une enfant de 4 ans.

Celle-ci pris ma main et me tira pour qu'on s'en aille sans que je puisse faire quoi que ce soit. Je fais un signe de la main à Monsieur Dennis qui me regarde avec cet air « pauvre enfant ». Il n'est pas le seule à me regarder de la sorte... je me suis toujours demander pourquoi d'ailleurs, après tout je ne suis pas si malheureuse que ça... enfin sauf quand mon père n'est pas là.

Auprès De ToiWhere stories live. Discover now