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JULIETTE

Août 2025.

J'avais longtemps hésité avant d'accepter l'idée de Maria.
L'idée en soi était super mais, connaissant Maria, il fallait s'attendre à ce que cette semaine de vacances tienne plus du bootcamp qu'autre chose.

J'étais la dernière à arriver à l'aéroport de Marrakech, venant directement de Bali où je venais de faire un shooting pour la couverture du Vogue de novembre.

-Bébé !

C'était bien moi qu'on appelait.
Et c'était bien Len.
Je me jetais dans ses bras, sans même récupérer ma valise.
On ne s'était pas vus depuis une éternité.

Je serrais mes bras autour de son cou à l'en étouffer avant qu'on se roule la pelle du siècle.

-Qu'est-ce que tu m'as manqué. Souffla t-il.

-Toi plus.

-Pas possible. Julien et Maria nous attendent la bas.

-Faut que je récupère ma valise et on peut y aller.

-Laisse, je vais la prendre.

Il prit la valise dans une main, et ma main dans l'autre.

-Regardez comme ils sont mignons ! Railla Julien.

Un taxi nous conduisit jusqu'à la villa qu'on avait loué.
On céda la plus grande chambre à Julien et Maria pour éviter une embrouille inutile.

-Je voudrais pas que le sergent soit de sortie tout de suite alors que j'ai pas encore pu profiter de toi. Me souffla t-il en m'enlaçant, une fois qu'on se retrouva tous les deux dans notre chambre.

-J'en avais vraiment rien à faire d'avoir la grande chambre.

-Moi non plus.

-Faut que je prenne une douche.

-Et moi il faut que je t'accompagne.

-S'il le faut alors allons-y.

Je détestais entrer dans la douche avant que l'eau ne soit à la parfaite température.
Len, lui, n'en avait rien à faire de se prendre le jet glacé.
Il entra donc en premier dans la douche.

-Je comprendrais jamais comment tu fais.

-Elle n'est pas si froide que ça.

Et avant que je puisse répondre, il tourna un quart de seconde le pommeau vers moi, m'arrosant sans pour autant inonder la salle de bain.

-Len !

-Tu vois elle est pas froide.

-Elle est gelée !

Il recommença ce qui m'arracha un autre cri.

-C'est que de l'eau.

-Mais tu sais que je déteste quand elle est froide !

Il leva les yeux au ciel l'effronté.

-C'est bon, elle est à parfaite température pour madame.

J'haussais un sourcil sceptique alors il me tendit le pommeau pour que je passe ma main dessous : parfait.

-Tourne toi. Demanda t-il une fois qu'on fut tous les deux dans la douche.

Je me tournais pour être dos à lui.

-Tête en arrière.

Je fermais les yeux par la même occasion avant de sentir l'eau sur mon crâne ce qui m'arracha un petit soupir de bonheur.

Coup de FoudreWhere stories live. Discover now