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LÉNAÏC

Elle était revenue deux jours après son départ.
J'étais allé la chercher à la gare, on s'était bécotés un moment sur le parking avant de nous rendre compte de quelques regards bien trop appuyés et curieux pour que ces gens ne nous aient pas reconnus. Ça ne nous empêcha pas de nous bécoter à nouveau une fois dans la voiture puis on décida qu'on serait bien mieux à la maison.
A la maison.
Je n'avais jamais plus eu la sensation de rentrer chez moi qu'en arrivant avec elle dans la maison.
Elle avait été surprise de voir que le repas l'attendait.

-T'es un homme à marier en fait.

-Tu trouves ?

Mon portable, posé entre nous vibrait depuis un moment, signe que le groupe qu'on avait avec les garçons était actif.

-Qu'est-ce qu'ils veulent ? Demanda-t-elle.

-Raph va être off quelques jours parce qu'il part en Grèce avec sa meuf qui veut qu'il coupe, Enzo a perdu son chargeur et Richard doit raconter sa vie en vocal.

Il écouta le message avec elle et effectivement il racontait des choses sans grand intérêt pour finir par lui demander comment il allait.
Juliette se leva pour débarrasser la table alors qu'il répondait à Richard par un vocal pas très interessant non plus. C'est la réponse de Baptiste qui fut interessante.

« Len, c'est quoi ces bruits derrière toi ? »
Il répondit en lui demandant s'il était agent du KGB au moment où Juliette lui demandait où ranger un truc. Dans l'instant, Julien appelait en visio.

-Lénaïc ! Je suis sûr que c'est Juliette que j'ai entendu !

Medhi, Richard et Baptiste décrochèrent aussi bien évidemment.

-Tu nous caches des choses mon chouchou ?

-Pas du tout.

Appuyant sur l'icône pour retourner la caméra, je leur montrais Juliette, appuyée contre le plan de travail.

-On a raté combien d'épisodes ?

-On discute.

-Dans ta cuisine ? En Bretagne ? Alors que vous êtes des parisiens et qu'elle est une star internationale ?

-Vous discutez genre potes ou genre amoureux ? Demanda Medhi.

-Parce que si nos parents nous font des espoirs pour divorcer une deuxième fois on s'en remettra pas nous !

-D'ailleurs Juliette t'es pas super acidue sur tes jours de garde on est en manque d'affection maternelle nous !

-Si vous commencez comme ça vous vous étonnerez pas qu'elle me quitte avant qu'on se remette ensemble. Les charriais-je. Bon je vous laisse on se rappelle.

Je raccrochais malgré les protestations avant d'ignorer le flot de messages qui suivi et qui étaient complètement ridicules en passant mon portable en mode silencieux.

-Bon bah voilà ils sont tous au courant maintenant. Soupirais-je.

-Tu l'avais dis à personne ?

Coup de FoudreWhere stories live. Discover now