Deux coeurs en hiver

Un saut dans le temps

Lundi

XX Février XXXX

 

Bip... Bip... Bip...

Moi : Oh non pas déjà... Râlais-je enentendant le réveil sonner.

Toujours les yeux fermés, j'éteignis mon réveil du bout desdoigts et commençais à me rendormir quand j'entendis quelqu'unfrapper à la porte de la chambre de mon frère.

Je grognais d'épuisement, mais les coups continuèrent quandmême. Je me levais du lit et allais ouvrir, encore endormis :

Moi : Mais ce n'est pas bientôt fini votre bordel-là! Grommelais-je en fronçant les sourcils, énervée.

Castiel se tenait là, devant la porte. Quand il me regardaquelques secondes, il ne put s'empêcher d'éclater de rire :

Castiel : Et bah, si j'avais su plus tôt que tuaccueillais tes invités comme ça le matin, je serais venue depuislongtemps, me lança-t-il en riant.

Je pouvais remarquer qu'il était habillé et semblait s'êtrepréparé :

Moi : T'es nul, tu sais, de me réveiller aussiviolemment... Lui répondis-je en croisant mes bras sur mapoitrine.

Castiel : Violemment ? Répéta-t-ilsurpris. Ça fait 30 minutes que je frappe à ta porte...

Moi : Ah ouais, et du coup... Tu voulais quoi ? Luidemandais-je perdus.

Castiel : Bah je passais te chercher, il fait bon cematin pour monter à pied... Me répondit-il ironiquement.

Je ne comprenais rien de ce qu'il me racontait et préféraiscouper court à cet échange incongru :

Moi : Mais c'est trop tôt, revient dans une heured'accord, lui lançais-je en commençant à fermer la porte.

Celui-ci la bloqua avec son pied et me regarda en souriant :

Castiel : On est lundi et il est sept heures trente,jeune fille, m'annonça-t-il un sourire en coin.

Soudain, la lumière arriva aux derniers étages ! Putainle lycée !

Moi : Quoi ?! Non c'est une blague ?! M'écriais-jepaniquer.

Castiel : Bah non, dit-il en rigolant. Jepeux t'attendre dans la cuisine ?

Moi : Euh oui oui bien sûr...

Je l'emmenai dans la cuisine et lui servit un café avec desfruits, avant de remonter prendre une douche dans ma chambre.