Deux coeurs en hiver

État d'urgence

Samedi

XX Mai XXXX

Où est-ce que je suis... ?

Je n'arrivais vraiment pas à déterminer ce qui m'entourait... Comme si je me réveillais d'un profond sommeil... Une sensation douloureuse et désagréable s'immisçait dans mes yeux...

Je me rendais compte que j'étais en train de les ouvrir... Le noir qui m'entourait devient blanc et je suis immédiatement éblouie.

Tellement éblouie que ça me brûlait, comme si je voyais la lumière pour la première fois... J'essayais d'ouvrir les yeux, mais je n'y arrivais pas ! Rien ne répondait...!

Je sentais qu'on s'agitait autour de moi, et je me sentis terriblement lourde tout à coup... Mon corps pesait une tonne et je n'arrivais ni à bouger, ni à ouvrir les yeux, ni à parler...

Mon œil s'ouvrait enfin et une lumière m'éblouit en me brûlant la rétine. Je me sentis encore plus lourde, et tout redevint noir.

Moi : Hum... Grognais-je douloureusement.

Maman : Ma chérie... ! Aria...!

Moi : Ma... Maman... ? L'appelais-je difficilement.

J'avais du mal à articuler...

Maman : Ma chérie ! Me souria-t-elle joyeusement. Oui ! Oui, je suis là !

Papa : Ma puce ! M'appela-t-il avec émotion.

Moi : Papa... L'appelais-je avec douceur.

J'essaie d'ouvrir les yeux et de me redresser sans succès :

Papa : Doucement...

En effet, je n'avais aucune force dans mon corps et, malgré mes efforts surhumains, je n'avais réussi à bouger que le bout de mes doigts et avais à peine réussi à ouvrir mes yeux correctement.

La lumière m'agressait et je grimaçais le temps de m'y habituer...

Moi : Où... Je suis...? Demandais-je perdue.

Parler me coûtait beaucoup d'énergie... Des mains chaudes entouraient les miennes... Je regardais mes parents en souriant, j'étais si contente de les voir !

Papa : Ma chérie !

Lui et Maman fondèrent sur moi pour me câliner avec mille précautions. J'essayais de mettre mes idées en ordre, mais c'était très dur également.