Droit au cœur

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Samedi 

XX Juin XXXX 

Le reste de la semaine avait été éprouvante, j'avais passé toutes mes épreuves ! J'avais été plutôt confiante, mais maintenant, il ne restait plus qu'à attendre les résultats...


Depuis l'incident avec Evan, je n'avais pas eu de nouvelle... D'autant plus que Kentin ne s'était pas présenté aux épreuves cette semaine... J'avais espéré que tout aller bien pour lui.


J'étais toujours en train de dormir, quand la porte de ma chambre s'ouvrir et je reconnus aussitôt la voix de ma mère :


Maman : Debout paresseuse ! Le soleil est déjà haut dans le ciel ! Me lança-t-elle joyeusement.


Je l'entendis ouvrir ma fenêtre et mes volets :


Moi : Hum encore cinq petites minutes, maman... Me plaignais-je encore endormis.


Je la sentis se rapprocher de moi pour me chuchoter à l'oreille :


Maman : Tu es en retard Aria... !


Moi : Le lycée ! M'exclamais-je en ouvrant les yeux d'un coup. Ooooooh nooooon !


Je me suis jetée de mon lit pour filer droit dans la salle de bain, me préparer, ma mère sur mes talons :


Moi : Oh la la pourquoi tu ne m'as réveillée un petit peu plus tôt ?! Lui demandais-je en me brossant les cheveux à la va-vite. Pourquoi mon réveil n'a pas sonné ?! Mais c'est pas possible !


Je retournais dans ma chambre aussitôt et attrapais mon téléphone quand un éclair de bon sans me traversa immédiatement :


Moi : Attend une minute, si le réveil n'a pas sonné, c'est simplement parce que c'est le week-end, comprenais-je en m'asseyant sur mon lit, désemparée. Oh non, Maman, c'est une plaisanterie de très mauvais goût... !


Maman : Mais tu es tombée dans le panneau, n'est-ce pas chérie ? Me lança-t-elle en rigolant, amuser.


Moi : J'ai sommeil... Je retourne me coucher... Grognais-je en me replaçant sous mes draps.


Maman : Tu devrais essayer de t'endormir plus tôt ma chérie, commença-t-elle calmement. Tu as éteint beaucoup trop tard hier soir.


Moi : C'est parce que je m'inquiétais pour Kentin... Lui répondis-je tout en gardant les yeux fermés.


Effectivement, hier soir, j'avais passé la nuit à parler avec Alexy pour savoir si de son côté, celui-ci avait eu des nouvelles des garçons... Mais, il était au même stade que moi.


Maman : Je comprends ma chérie, mais il faut te lever maintenant. Il va être pratiquement midi, je t'ai posé ta panière de linge sur ton bureau, me lança-t-elle en commençant à ouvrir la porte. On t'attend pour venir manger !

Deux coeurs en hiverWhere stories live. Discover now