𝗱𝗲𝘂𝘅

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𝙡𝙪𝙘𝙞𝙖

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𝙡𝙪𝙘𝙞𝙖

𝗻𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟬𝟱

Assise dans le canapé à côté de mon frère j'observe silencieusement la télé allumée devant moi sans suivre réellement le programme.

   — Lulu ?, je tourne la tête vers lui pour lui montrer mon attention et il poursuit. Ça te dérange si mes potes viennent ici ? Babbo et Mamma ne sont pas les et dehors il pleut.

J'hausse les épaules. Ça m'est complètement égal. Et puis bon, ça changera de mes habitudes qui consistent a rester la moitié de la journée devant la télé et l'autre moitié dans mon lit à essayer de dormir.

   —   Non, je m'en fous. Au pire j'irai dans ma chambre.

   — Merci !, il s'exclamait. T'es la meilleure.

Il dépose un baiser sur le haut de mon crâne et il envoie un message sur son téléphone à touches. Je devine qu'il prévient ses amis pour qu'ils viennent à la maison, c'est fou comme mon frère est le contraire de moi. Depuis que nous étions arrivés en France, c'est à dire depuis de nombreux moi maintenant je ne m'étais fait que très peu d'amis si ce n'est aucun, alors que mon frère parlait et s'entendait bien avec tout le monde. Moi je préférai être seule alors que lui préférait être entouré.

A peine quelques minutes plus tard une bande de mecs entrent dans l'appart' sans toquer. Je les regarde traverser le couloir pour venir jusqu'à nous. J'avoue que je dois certainement les regarder comme des extraterrestres. Ces gars me fascinent, ils rentrent chez moi comme si ils étaient chez eux et je dois retenir un rire qui est prêt à sortir de ma bouche.

   —   Quel temps de merde, souffle un brun assez fin de corpulence.

Le grand brun se jette sur le canapé à côté de mon frère alors que les cinq autres s'assoient plus tranquillement. J'observe leur petite bande et mes yeux s'accrochent à des yeux que je connais. Nabil. Je souris timidement et je vois que ses coins de lèvres s'étirent à lui aussi. Mais je me fais couper dans mon échange de regards par un des garçons qui s'adresse à moi. Je suis contrainte de détourner le regard pour me concentrer sur le gars pas loin de moi.

   — Pardon, j'ai pas entendu, je m'excuse à moitié.

   — Je te demandais si t'allais bien, il me souriait gentiment et ça me rassurait.

   — Oui, ça va merci. Tu t'appelles comment ?

Je demande en me sentant presque obligée, j'ai pas envie qu'on me prenne pour une sauvage à ne pas parler. Mais mon français n'est pas encore parfait et j'ai toujours peur que l'on ne me comprenne pas alors je me concentre pour essayer de faire disparaître mon accent. 

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant