𝘁𝗿𝗲𝗻𝘁𝗲-𝗵𝘂𝗶𝘁

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡



𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟭𝟬

Je prenais mon frère dans mes bras après une longue conversation avec lui pendant que de nombreuses gouttes de pluies s'échouaient sur nous.

Son procès était demain.

C'était les derniers instants que je passais avec mon frère avant de nombreux mois.

On était monté sur le toit de notre immeuble pour se retrouver tous les deux, passer nos derniers instants ensemble avant qu'on me le retire et putain je souffrais comme un ouf. En fait, c'est ce que j'avais l'impression d'être devenu. Un malade. Je n'arrivais plus à rien depuis que j'avais appris pour son arrestation, je vivais mécaniquement, je calculais plus personne, mais surtout je ne ressentais plus rien si ce n'était de la haine.

— Tu fais attention à Yaya quand je suis pas là ok ?, me demandait mon frère en s'éloignant un peu de moi pour s'assoir.

J'hochais la tête, incapable de lui répondre parce que je savais que si je parlais j'allais m'effondrer comme un gosse et j'avais pas envie que Tarik me voit comme ça en pensant que c'était de sa faute.

— Tu prends soin de Sarah, j'hochais une nouvelle fois la tête, et t'arrête tes conneries avec Lucia sinon j'te démonte t'as compris ?, me demandait-il plus durement.

Ouais, j'avais encore fait le con. J'avais eu la bonne idée de rejeter toute ma haine sur ma petite brune parce que j'avais eu l'impression que c'était de sa faute ce qu'il s'était passé. Comme un putain de connard je lui avais jeté toutes sortes d'horreurs a la gueule tout ça parce que j'étais frustré que mon frère ce soit fait arrêter quand j'étais pas là, quand moi j'étais en train de kiffer.

   —   Elle a toujours été là pour toi, et je suis certain qu'elle le sera toujours. T'as pas à la repousser parce que t'es frustré, me disait-il me touchant un peu dans mon égo.

   —   J'ai fait le con, je grognais entre mes lèvres ne voulant pas l'admettre totalement.

   —   Bien sur que t'as fait le con, il assure durement, donc je veux que tu te rattrapes quand je serais plus là ok ?, il me demandait alors que je soufflais en entendant la fin de sa phrase.

   —   Ouais, j'le ferai, je chuchotais doucement.

Il se relevait avant d'attraper l'arrière de ma tête pour me coller une nouvelle fois à lui alors que j'inspirais son odeur en profitant d'une de ses dernières étreintes avant certainement quelques
mois.

— Je t'aime Tarik, je lui chuchotais alors que je sentais une larme s'échapper de mon œil.

— Moi aussi j't'aime, je suis désolé mon frère, il murmure contre mon oreille avant d'embrasser tendrement ma joue.




𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant